Le versement de dividendes est tout à fait légitime, mais on peut s’interroger sur son évolution dans
le temps. Il y a quelques dizaines d’années, alors que le taux de l’impôt sur les sociétés était de 50%
on considérait comme raisonnable une distribution d’environ 30% du résultat net. Aujourd’hui on est
plus proche des 50%, quand on ne les dépasse pas.
Les chiffres que vous citez entre résultat avant impôt sur les sociétés et dividende net d’impôts sont
exacts, mais vous additionnez deux impôts de nature différente, reprenant en quelque sorte les théories
dont la philosophie est d’ailleurs à la base des normes comptables internationales selon lesquelles
“l’entreprise n’existe pas”.
Autre confusion selon moi du discours économique, le mélange entre l’apport de fonds à une entreprise
par versement initial ou augmentation de capital, avec l’acquisition de titres déjà émis notamment sur
les marchés boursiers qui n’apportent aucun financement nouveau à l’entreprise, celle-ci n’étant pas
davantage impactée par le cours en baisse ou en hausse retenu pour la transaction.
Cela ne veut évidemment pas dire que ces transactions postérieures n’ont aucune utilité puisqu’elles
permettent de donner de la liquidité à quelque chose qui par nature l’est très peu, et donc facilite les
financements de départ en permettant d’anticiper une possibilité de sortie, contrairement aux
entreprises individuelles ou même souvent aux sociétés à responsabilité limitée.
Les apports réels de fonds aux entreprises se trouvent dans les comptes de capital et de prime d’
émission, et si on prend la peine de les rechercher, on peut s’apercevoir qu’ils ne sont qu’une partie
de la valorisation boursière desdites entreprises, rendant le coût des dividendes par rapport aux
capitaux réellement investis bien plus élevés que les taux calculés sur la valeur boursière, ce qui
explique probablement le recours actuel à l’endettement qui semble privilégié.
Le problème pour les actionnaires est de juger si la valorisation est cohérente avec l’activité de
l’entreprise, ses résultats et sa situation dans ses marchés, ou si celle ci relève d’une situation spéciale
ou purement spéculative qui pourrait s’avérer dangereuse. Quand on voit certaines valorisations
genre licornes, on peut s’interroger…
Le livret A est utile puisqu’il permet de financer le logement social, mais il pourrait être encore plus
utile si une partie des fonds conséquents qui sont collectés était utilisée pour financer, par des emprunts
à long terme : 10,15,20 ans à taux réduit 1,50% à 2% aux actionnaires, créateurs d’entreprises une
augmentation très importante des fonds propres de leurs entreprises, comme en matière immobilière
permettant de réduire l’utilisation du crédit fournisseurs et de faciliter le passage de situations de
marché plus difficiles.
La sous capitalisation en fonds propres des entreprises est un problème majeur pour leur perennité.
Le versement de dividendes est tout à fait légitime, mais on peut s’interroger sur son évolution dans
le temps. Il y a quelques dizaines d’années, alors que le taux de l’impôt sur les sociétés était de 50%
on considérait comme raisonnable une distribution d’environ 30% du résultat net. Aujourd’hui on est
plus proche des 50%, quand on ne les dépasse pas.
Les chiffres que vous citez entre résultat avant impôt sur les sociétés et dividende net d’impôts sont
exacts, mais vous additionnez deux impôts de nature différente, reprenant en quelque sorte les théories
dont la philosophie est d’ailleurs à la base des normes comptables internationales selon lesquelles
“l’entreprise n’existe pas”.
Autre confusion selon moi du discours économique, le mélange entre l’apport de fonds à une entreprise
par versement initial ou augmentation de capital, avec l’acquisition de titres déjà émis notamment sur
les marchés boursiers qui n’apportent aucun financement nouveau à l’entreprise, celle-ci n’étant pas
davantage impactée par le cours en baisse ou en hausse retenu pour la transaction.
Cela ne veut évidemment pas dire que ces transactions postérieures n’ont aucune utilité puisqu’elles
permettent de donner de la liquidité à quelque chose qui par nature l’est très peu, et donc facilite les
financements de départ en permettant d’anticiper une possibilité de sortie, contrairement aux
entreprises individuelles ou même souvent aux sociétés à responsabilité limitée.
Les apports réels de fonds aux entreprises se trouvent dans les comptes de capital et de prime d’
émission, et si on prend la peine de les rechercher, on peut s’apercevoir qu’ils ne sont qu’une partie
de la valorisation boursière desdites entreprises, rendant le coût des dividendes par rapport aux
capitaux réellement investis bien plus élevés que les taux calculés sur la valeur boursière, ce qui
explique probablement le recours actuel à l’endettement qui semble privilégié.
Le problème pour les actionnaires est de juger si la valorisation est cohérente avec l’activité de
l’entreprise, ses résultats et sa situation dans ses marchés, ou si celle ci relève d’une situation spéciale
ou purement spéculative qui pourrait s’avérer dangereuse. Quand on voit certaines valorisations
genre licornes, on peut s’interroger…
Le livret A est utile puisqu’il permet de financer le logement social, mais il pourrait être encore plus
utile si une partie des fonds conséquents qui sont collectés était utilisée pour financer, par des emprunts
à long terme : 10,15,20 ans à taux réduit 1,50% à 2% aux actionnaires, créateurs d’entreprises une
augmentation très importante des fonds propres de leurs entreprises, comme en matière immobilière
permettant de réduire l’utilisation du crédit fournisseurs et de faciliter le passage de situations de
marché plus difficiles.
La sous capitalisation en fonds propres des entreprises est un problème majeur pour leur perennité.