Le coronavirus n’a pas encore livré tous ses secrets, particulièrement pour tout ce qui touche à la réanimation et aux cas graves. Derrière les statistiques rituelles de la direction générale de la santé, se cache désormais un chiffre terrible: la mortalité pour tous ceux qui connaissent des complications graves est très très élevées. Selon les spécialistes, elle s’élève à 50% des cas…
Le passage en réanimation pour les malades du coronavirus n’est vraiment pas bon signe. Alors que l’essentiel des personnes contaminées ne nécessite aucune hospitalisation, ceux qui souffrent de complications ont beaucoup moins de chances de survivre. C’est tout particulièrement le cas pour tous ceux qui relèvent de la réanimation : le chiffre est enfin tombé, la moitié d’entre eux meurt.
La réanimation démunie face aux cas graves
Toute la difficulté est désormais de savoir comment améliorer le pronostic vital pour les cas qui relèvent de la réanimation. Visiblement, malgré de longues périodes d’intubation, les malades sont très loin de pouvoir survivre.
Autrement dit, la médecine est aujourd’hui à peu près impuissante face au virus. En dehors de l’administration du paracétamol et de l’intubation sous narcotique, les détracteurs de l’hydroxychloroquine comme Karine Lacombe n’ont guère d’alternative à proposer.
Après les complications pulmonaires, les complications cardiaques
Face au constat d’une très large impuissance médicale (dans la pratique, les malades qui survivent en réanimation bénéficient seulement d’une intubation qui ne combat pas la maladie mais aide le patient à respirer en “attendant que ça passe”), d’autres fronts apparaissent. C’est en particulier celui de la complication cardiaque que les médecins commencent à peine à explorer.
Selon Marc Gozlan :
Il apparait aujourd’hui clairement que le Covid-19 peut se traduire cliniquement par une variété de présentations cardiovasculaires, ce qu’illustrent quatre cas cliniques rapportés par des cardiologues américains dans un article paru le 3 avril dans la revue Circulation.
Là encore, les cas compliqués sont susceptibles de prendre les médecins au dépourvu.
Dans la pratique, les pays industrialisés devraient assez rapidement lever le tabou sur la question que se posent beaucoup de médecins : est-il utile de prendre en charge médicalement les cas les plus graves, qu’ils soient âgés ou non ?
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Apparemment les réanimateurs abandonnent l’intubation au profit d’une oxigénation assortie d’une ventilation sans intubation car ce que les malades ne supportent pas, c’est l’intubation