Aujourd'hui, dans les "Droites de Husson": - Gribouille est de droite et il est légion ! - A quoi sert la droite ? - Eric Zemmour et Albin Michel : la vérité sur une rupture
"La droite la plus bête du monde": l'expression est de Guy Mollet, en 1957. Souvent citée, la formule n'est jamais placée dans son contexte. L'ancien président du Conseil reprochait à la droite parlementaire de ne pas vouloir s'associer à la SFIO pour mettre en oeuvre une politique raisonnable de transferts sociaux. Et il ajoutait que c'était faire le jeu des partis "anti-démocratiques": communistes et gaullistes du RPF. Non seulement Mollet utilisait une ficelle qui a resservi maintes fois depuis, de l'interdit mitterrandien sur l'alliance avec le Front National au "en même temps" macronien. Mais la bêtise de la droite ne vient pas de ce qu'elle refuserait de s'allier au centre-gauche. Puisque le faire la conduit à chaque fois à sa perte. Elle ne tient pas seulement aux divisions qui la minent; et qui bien des fois lui ont fait perdre le pouvoir. Elle vient essentiellement de ce que la droite, qu'elle soit orléaniste, bonapartiste ou légitimiste, a le plus souvent une fâcheuse tendance à mépriser ce qui est sa raison d'être: la nation telle qu'elle est, avec son besoin de protection et d'adaptation - et non telle que des idéologues ou l'étranger voudrait qu'elle soit. Or, il faut bien le dire, de Xavier Bertrand à Marine Le Pen, d'Eric Zemmour à Valérie Pécresse on joue actuellement d'autres cartes que celles de la nation et du réel face aux abstractions et aux sectarismes de la gauche.
Gribouille est de droite. Et il est légion !
On a connu la lettre de Monsieur de Rastignac – célèbre pastiche proposé depuis de longues années par Valeurs Actuelles – plus inspirée. Si vous voulez comprendre les petites manœuvres qui ont vu s’affronter cette semaine, Xavier Bertrand d’une part (que le chroniqueur affuble du nom Jérôme-Nicolas Séchard) et, d’autre part, le trio Laurent Wauquiez (Léopold de Werther), Bruno Retailleau (Bruno de Morsauf) et Valérie Pécresse (Sidonie L’Estorade), vous aurez toutes les informations que vous souhaitez. Le trio veut à tout prix empêcher Xavier Bertrand de s’envoler dans les sondages, pousse à des primaires, ce sur quoi le bureau politique du parti est sorti très divisé d’une réunion mardi 6 juillet. Xavier Bertrand, lui, refuse les primaires. Notre ami Rastignac dédramatise et assure espérer que le bon sens l’emportera. On l’a connu plus mordant et féroce dans la retranscription de la comédie politique française.
En fait, cela ne traduit-il pas l’angoisse qui est celle de beaucoup de gens sincèrement de droite? Tout devrait être fait pour battre Emmanuel Macron. A commencer par l’organisation des forces, la construction d’un collectif. Une petite dynamique était possible au soir du second tour des régionales. Et ceci d’autant plus que Marine Le Pen a subi un véritable échec; et que son discours de Perpignan a confirmé qu’elle était peu portée à apprendre de ses défaites.
Eh bien non ! Gribouille est de droite et il a tendance à proliférer. Xavier Bertrand, loin de tendre la main à Laurent Wauquiez pour lui proposer une alliance en vue de gagner, continue sa course solitaire. Un sentiment diffus se répand dans l’opinion selon lequel l’homme manquerait de l’envergure nécessaire à la fonction à laquelle il aspire. Est-ce normal qu’un hashtag ait fait fureur toute la soirée du 8 juillet #XavierBertrandLeProuteur, qui transforme le président réélu des Hauts de France en personnage de la Soupe aux Choux? Mais comment Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse peuvent-ils sérieusement, chacun d’entre eux, penser que la France va se passionner pour leur éventuelle candidature alternative à celle de Xavier Bertrand?
Et puis, en même temps que l’on parlait primaires chez LR, Christian Jacob en a profité pour mettre fin aux fonctions de Guillaume Peltier comme vice-président du parti. Guillaume Peltier lui-même essaie de sauver la face à son parti en expliquant que c’est parce qu’il a pris parti pour Xavier Bertrand. En fait, tout le monde sait bien que c’est la conséquence du coup de barre à droite que Guillaume Peltier avait suggéré de donner, avant les élections régionales. On peut, comme Nicolas Sarkozy, cette semaine, auprès de plusieurs interlocuteurs qui me l’ont rapporté, se lamenter sur le faible niveau des candidats potentiels et du parti en général. Mais l’ancien président a-t-il vraiment envie de se réjouir à nouveau en 2022, après 2017, d’avoir été le “dernier président de droite”?
A quoi sert la droite ?
C’est en France que sont nées, à l’occasion du débat sur le droit de veto du roi dans la constitution en août-septembre 1789, les notions de droite et de gauche. Les partisans du veto royal sont allés se placer à droite du président de séance et les adversaires à gauche. Le débat était entre ceux qui partaient de la souveraineté réelle, incarnée dans le monarque, capable de modérer les passions de l’Assemblée – et Louis XVI en fit un usage si efficace et intelligent politiquement qu’après l’émeute du 20 juin 1792, où il avait tenu seul face à la foule pendant six heures, des “pétitions” arrivèrent de toute la France pour “féliciter le Roi d’avoir sauver la Constititution au péril de sa vie”. Hélas, ayant perdu le contact avec le pays profond, les frères du Roi et les émigrés, comme l’ont définitivement établi Paul et Pierrette Girault de Coursac, poignardèrent le souverain dans le dos par la proclamation du Manifeste de Brunswick, publié, nous le savons maintenant, contre la volonté de Louis XVI. Au fond, l’histoire de la Révolution est celle du “péché originel de la droite”: le souverain réformateur fut d’abord confronté au refus des privilégiés d’acquitter leur part d’impôt; puis à la passion anticatholique dont l’historien Jean Dumont a bien montré qu’elle envenimait en permanence les compromis politiques possibles et imaginés par cette très grande intelligence politique qu’était Louis XVI (dont le meilleur portrait, fidèle à l’histoire, se trouve dans le livret de La Clémence de Titus, l’avant-dernier opéra de Mozart, en 1791). Or, loin de faire bloc autour d’un souverain qui avait lu les cahiers de doléance et prenait au sérieux leur demande de plus de gouvernement local en même temps que leur aspiration à l’égalité de tous devant l’impôt, les orléanistes comme les émigrés, pour des motifs différents mais avec un résultat convergent, jouèrent contre la souveraineté réelle. Ils jouèrent contre l’aspiration au renforcement des libertés locales. Ils se firent soit les complices soit les alliés objectifs de tous les idéologues voulant soumettre la réalité du pays à des expressions abstraites de la souveraineté; et de tous les prédateurs qui utilisaient le slogan de la “liberté individuelle” pour déchirer le tissu des libres associations qui font le maillage des “libertés collectives” – et donc la meilleure défense, au final, des droits des personnes. C’est ce que Tocqueville a magnifiquement analysé dans L’Ancien Régime et la Révolution ou dans la Démocratie en Amérique (éloge d’une “République conservatrice”).
Tout se passe aujourd’hui, comme si les courants éclatés de la droite s’acharnaient à reproduire les erreurs du passé.
- La société française aspire au libre choix individuel sur la question de la vaccination? Eh bien Xavier Bertrand la veut obligatoire – et pas seulement pour les soignants et peut-être pour d’autres demain. Et le groupe LR à l’Assemblée n’a pas d’états d’âme à s’asseoir sur les libertés individuelles en la soutenant unanimement.
- Marine Le Pen laisse-t-elle ses lieutenants émettre un refus de la vaccination obligatoire pour les soignants? Pour autant, elle ne se saisit pas du sujet à bras-le-corps. Or elle aurait là une formidable occasion de se poser en défenseur des libertés, de faire oublier à son électorat comme elle a été timide – voire suiviste – sur le COVID. Elle pourrait aussi enfoncer un coin chez Les Républicains et lancer face à Emmanuel Macron, le premier débat de fond de la campagne présidentielle au moment où les doutes se multiplient sur l’efficacité des vaccins, où les déclarations auprès des autorités de santé se multiplient dans le monde quant à des séquelles post-vaccination.
Ce que nous disons de la politique sanitaire s’applique à bien d’autres domaines. Alors que le baccalauréat 2021, avec une réussite de 95% au bac général, est une diplomation désormais sans signification, qui laisse les jeunes gens les plus vulnérables partir sans défense dans les études et dans la vie professionnelle, Laurent Wauquiez juge adéquat de féliciter les bacheliers pour leur réussite! Alors que de moins en moins de zones du territoire échappent à l’insécurité et qu’il faut attendre qu’un Ministre prenne l’avion pour que le Président se fâche de l’absence de contrôle aux frontières, l’obsession de Madame Le Pen est d’avoir l’air moins à droite qu’Eric Zemmour. Etc…
En fait, si la droite n’est pas là pour défendre le réel contre tous les nominalismes de la gauche; si la droite ne refuse pas cette moderne version de la lutte des classes qu’est le macronisme , expression française de la “révolte des élites” si brillamment analysée par Christopher Lasch, Christophe Guilluy ou Joel Kotkin; si la droite ne s’interroge pas sur les moyens concrets de rétablir la méritocratie scolaire ou de réindustrialiser la France. Si elle ne dénonce pas l’imposture écologiste, nouvel horizon utopique d’une gauche post-marxiste, à quoi la droite peut-elle bien servir? Elle trahit sa raison d’être.
On dit souvent que la droite est potentiellement majoritaire dans le pays. mais c’est parce qu’une population refuse toujours majoritairement les idéologies et va spontanément vers les forces politiques qui lui proposent protections et libertés. La droite française est le plus souvent perdante non seulement du fait des rivalités individuelles qui la déchirent mais aussi de par le refus partiel du réel de ses différentes composantes. Nous vivons dans un pays dont les élites croient souvent que l’on innove mieux à l’étranger qu’en France; dont la bourgeoisie, depuis la Révolution, entretient les conflits sociaux comme des prophéties auto-réalisantes; et où les débats de principe relèvent à la fois d’un passe-temps national mais aussi de la paresse face au réel. S’il est vrai que la formule de Guy Mollet sur “la droite la plus bête du monde” était celle d’un homme de gauche intéressé à diviser ses adversaires, on hésite à qualifier le fiasco de ces derniers jours chez LR: paresse intellectuelle, manque de courage et vanités individuelles s’y disputent la palme.
Eric Zemmour et Albin Michel: la vérité sur une rupture
Depuis qu’il joue publiquement avec l’idée d’une candidature, Eric Zemmour cite régulièrement la déclaration de Jacques Bainville à la fin de sa vie, regrettant d’être resté dans le domaine de l’analyse et de ne pas être entré dans le royaume de l’action. Lisons le compte-rendu que Zemmour faisait, récemment, de confidences citées par le biographe le plus récent de l’historien:
“Son fils, Hervé, a raconté à Christophe Dickès le désespoir de ses dernières années: «Tout ce que j’ai fait est stérile…» Il regrette de ne pas avoir participé à la vie politique de manière plus active. De ne pas avoir abandonné son métier de journaliste. Il rumine sans apitoiement sur soi: «Pourquoi si bien prévoir et pouvoir si médiocrement? J’ai toujours eu le tort de ne pas viser assez haut. Excès de fausse modestie, fausse fierté! Méfiance exagérée de soi même, sentiment d’impuissance.»
Sur son lit de mort, à un de ses amis qui lui vante ses qualités journalistiques et son aura internationale, il réplique: «Que voulez-vous que cela me fasse! J’étais fait pour m’asseoir à la table de Vergennes» (le ministre des Affaires étrangères de Louis XVI qu’il admirait).
Il faut imaginer Cassandre malheureuse”.
Eric Zemmour pourrait commenter en disant que l’on sait aujourd’hui que Vergennes n’était que le fidèle exécutant de la stratégie définie par Louis XVI. Mais ce qui n’est pas ce qui l’intéresse. Les propos de Bainville lui ont fait l’effet d’une révélation personnelle.
Le regretté René Girard (1923-2015) aurait pu épingler Eric Zemmour dans la liste, aussi vieille et universelle que l’humanité, des individus victimes du désir mimétique. Zemmour est trop supérieur à la plupart de ses contemporains pour succomber à un désir mimétique ordinaire. Il est doté en particulier d’un courage rare dans notre société. Mais Girard aurait ajouté que le démon du mimétisme est protéiforme. Eric Zemmour va chercher chez Jacques Bainville un modèle à imiter. Il admire certainement Bainville, sincèrement. Mais en l’occurrence Bainville est le prétexte pour justifier l’ambition politique venue sur le tard au chroniqueur de C-News.
Mais Eric Zemmour croit-il vraiment que l’on puisse rendre Cassandre heureuse? En tout cas s’il croit que la politique viendra combler la frustration que génère la lucidité face au déclin du pays, il se trompe. Il se pourrait même que l’homme Zemmour perde beaucoup dans une aventure dont il n’est pas sûr qu’elle soit faite pour lui.
Je vais peut-être surprendre mes lecteurs; mais dans la querelle qui oppose l’écrivain à son éditeur Albin Michel, j’ai tendance à écouter l’éditeur avec attention. Faisant beaucoup de politique depuis quelques mois, Eric Zemmour était en retard pour rendre son manuscrit. Or il a voulu maintenir le calendrier initialement imaginé et imposer, en vue d’une éventuelle candidature à la présidentielle, que le livre sorte bien en septembre, comme prévu. Comme si l’édition n’avait pas ses rythmes, ses lenteurs, même. Dans l’édition française, le délai aujourd’hui incompressible entre la remise d’un manuscrit à un éditeur et sa mise en place en librairie est de quatre mois minimum, plus souvent cinq ou six. Si Eric Zemmour a vraiment pensé qu’il pourrait contraindre un éditeur à presser le pas pour cause de calendrier politique, certains jugeront sans doute que c’est un comportement très “France d’en haut” (pourquoi faire, même à Zemmour, un statut d’exception par rapport à l’auteur lambda, demanderont-ils?); pour ma part, je me contenterai de penser que l’éditeur a raison de distinguer les ordres. L’édition n’est pas un meeting politique. Il y avait bien risque d’instrumentalisation.
Je comprends bien qu’on puisse vouloir alimenter le récit d’un Monsieur Z se battant contre l’establishment. Pour autant je ne suis pas sûr qu’Eric Zemmour se rende service par un tel raccourci en ce qui concerne son livre. Et le geste de Philippe de Villiers quittant Albin Michel par solidarité a du panache. Mais je ne suis pas sûr qu’il soit intelligent sur le long terme d’abandonner une position de force chez un grand éditeur parisien quand on a l’audience d’un Zemmour ou d’un Villiers.
A vrai dire, la question à poser va bien au-delà de l’édition d’un livre. Eric Zemmour est devenu l’un des plus grands influenceurs de France à force de courage et de lucidité. Travaillé par l’ambition, il semble désormais vouloir se lancer dans l’arène du combat politique. Au risque de voir s’éroder rapidement les positions très solides qu’il a conquises. Je trouve fort sympathiques tous les jeunes qui s’engagent pour Zemmour. A vrai dire, ils sont l’étalon de la confusion chez LR dont nous parlions précédemment. Car la plupart sont des déçus de LR plutôt que des militants RN.. Ils étaient venus en nombre à la Convention de la Droite en septembre 2019. Mais précisément, Zemmour n’a-t-il pas un rôle à jouer pour faire gagner la droite? Non pas en étant lui-même candidat à la présidence mais en devenant faiseur de roi: peut-être LE faiseur de roi. Imaginons que soir après soir, intervention après intervention, sur C-News, l’éditorialiste trace les contours d’un vrai programme présidentiel de droite; ou bien invite, quand sa compétence est limitée, ceux qui ont quelque chose à dire sur le sujet. Son influence pourrait être énorme et le pouvoir pourrait difficilement le faire taire.
En réalité, Eric Zemmour, s’il se lance, prendra peu d’électeurs au Rassemblement National. Il mordra surtout dans l’électorat de François Fillon, de Nicolas Dupont-Aignan et dans celui de la “droite hors les murs”. C’est Emmanuel Macron qui a le plus d’intérêt à la candidature d’Eric Zemmour car ce dernier pourrait empêcher un candidat LR d’arriver au second tour. Alors qu’un candidat LR avec le soutien de Zemmour – intelligemment négocié par les deux parties – pourrait gagner. Et imaginons même qu’aucun candidat LR n’ait le courage de se montrer avec Zemmour: Marine Le Pen pourrait-elle mieux combattre l’abstention et accroître ses (maigres mais existantes) chances de gagner qu’en ayant rallié à elle un candidat capable d’attirer entre 5 et 10% de l’électorat (et sans doute son potentiel électoral de 13% s’il n’est pas candidat) ?
Eric Zemmour sera-t-il vaincu par le démon mimétique de l’ambition ou sera-t-il l’un de ceux qui permette ce qui devrait être la priorité de toute la droite: faire battre Emmanuel Macron?
J’étais présente parmi cette foule, réunie le 30 mai 1968, qui manifestait son soutien à De Gaulle. Foule dense mais ordonnée et solidaire, pas de cris ni poings tendus tandis que, de l’autre côté de la Seine, hurlant sa haine, une autre marée humaine s’avançait en groupuscules hostiles, s’égosillant, drapeaux rouges en tête et poings menaçants. Après ce mois de mai 68 où les étudiants ont cru avoir “changé” la France, tout a commencé chavirer. C’est l’autorité qui en a pris un coup : l’autorité parentale, l’autorité des professeurs, l’autorité de l’Etat surtout… Soixante ans ont passé et c’est encore cette autorité naturelle et le respect aux parents, aux professeurs, à l’Etat qui font terriblement défaut ; alors, pour combler ce manque, ce trou béant dans l’éducation des enfants et des adultes, on nous envoie un olibrius qui nous impose sa dictature, aveu de faiblesse et d’incompétence…
Vous avez tout dit et bien dit .
La vacuité actuelle dans tous les domaines fait le lit de notre décadence et l’échéance pour nos enfants et petits enfants sera terrible .
Moi aussi, j’y étais, la France est désormais réduite à presque rien puisque les principes qui ont prévalu pendant les siècles n’ont plus leur place depuis Mai 1968, pire encore, nous subissons sur les ondes radio et télévision (pour peu que nous en ayons) le harcèlement des “jouir sans contrainte” et “interdit d’interdire” ; pourtant, nous avions quelques textes : ” Aie suspects les abus du monde, ne mets ton coeur à vanité car cette vie est transitoire mais la parole de D… demeure éternellement. Sois serviable à tous tes prochains et les aime comme toi même. Révère tes précepteurs, fuis les compagnies des gens auxquels tu ne veux point ressembler, et les grâces que D… t’as données, icelles ne reçois pas en vain et quand tu connaîtras, qu’auras tout le savoir par delà acquis, retourne vers moi afin que je te voie et donne ma bénédiction devant que mourir” François Rabelais. C’est adaptable à tous, même sans les principes de religion. Il y a un autre court texte dont on mesure maintenant l’absurdité de ne pas l’avoir lu
“France, de ton malheur tu es cause en partie, je t’en ai par mes vers, mille fois avertie : tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers qui se moquent de toi quand tu es au danger, car la plus grande part des étrangers obtiennent les biens qui à tes fils justement appartiennent “Pierre de Ronsard 1524-1585
et oui c est tout a fait ca
Merci d’écrire ici ces vers de Ronsard que je répète souvent avec l’impression de n’être pas entendu !
Eh oui ….il avait dit ( Le Géneral ?) ” Je vous ai Compris !” Il ne mentait pas…….au suivant….
Zemmour a beaucoup à perdre en étant candidat mais tout à gagner en gardant son rôle de battant et, peut-être, de faiseur de roi.
Quant à la droite, ou ce qu’il en reste, elle me désole. Ses batailles internes de petits coqs même pas gaulois mais uniquement d’egos surdimensionnés me dégoutent tant elles font preuve du peu de cas que font, les uns et les autres, du sort de la France et des Français. Seul le pouvoir les intéresse, une vraie cour de récré où les enfants se disputent le même jouet.
Je suis entièrement d’accord avec vous. Comment lui faire savoir que beaucoup pensent la même chose, qu’il aurait tout à perdre, la meute lâchée contre lui, etc.
Zemmour le sait parfaitement mais comme beaucoup, vous avez du mal à comprendre qu’il se sacrifiera pour défendre ses idées qui sont celles de millions de français jamais représentés par la classe politique corrompue qui nous dirige depuis bientôt 50 ans. Aujourd’hui, la grande majorité des français ne pensent plus qu’à leur nombril et se désintéressent complètement de la nation à tel point qu’ils sont devenus incapables d’imaginer qu’il existe des hommes prêts à se sacrifier pour leur pays. Zemmour (je n’hésite pas à l’écrire) s’il se présente sera une sorte de Jeanne d’Arc pour la France. Le sujet de l’immigration galopante et incontrôlée, celui de l’insécurité, des abandons de souveraineté vis-à-vis de Bruxelles, de la CPI, de la CJUE, de la CEDH ne seront jamais abordés par les autres candidats, pas plus que celui de la Justice idéologique, omnisciente et envahissante. Pas plus non plus que celui de la démocratie participative via des référendums d’initiative citoyenne pour rendre le pouvoir au peuple confisqué par une oligarchie qui tourne à la dictature.
Exact. Z l’a dit l’autre soir à la visio causerie du Mouvement Conservateur: la droite n’est pas intéressée par le combat des idées, seulement par ses intérêts de court terme. La droite adopte les idées de la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche par affectation ridicule. Mais du coup à quoi bon voter pour elle? Je vous le demande.
Zemour celui qui veut rester dans l’ UE qui nous envoie son immigration via son copain Soros ? Celui qui feint de s’ intéresser à la France mais qui est au le zélote actif en sous-main au service de sa communauté, qui veut rester dans l’ UE de ce même Soros qui nous envoie l’ une son immigration et le second qui l’ organise ? Avez-vous lu Youssef Hindi ‘l’ autre Zemour”? Zemour c’ est du Sarkozy, Hollande Macron réunis, un autre mondialiste porté par l’ UE et les médias mondialistes, notoirement Bolloré.. Il n’ y pas de solutions sans FREXIT…
S’il n’y a pas de solution sans Frexit, alors l’affaire est pliée, n’en parlons plus et laissons la France dans le pitoyable état où nous l’avons amenée. Qui aura le courage de sortir de l’Europe ? Personne et de toute façon, les Français ne seraient pas d’accord. Et Viktor Orban, comment fait-il, il est bien encore dans l’Europe, que je sache, et cela ne l’empêche pas de mener sa barque comme il l’entend. C’est ce que veut faire Zemmour. Evidemment, certains de vos arguments peuvent s’entendre, j’y ai moi-même pensé mais je pense que sa sincérité n’est pas à prouver, sachant qu’il prêche le même discours depuis tant d’années.
Même avis !
Pas Mr Asselineau.
Entièrement d’accord avec vous ;
Nous perdrions une des rares voix qui dispatche intelligemment et avec culture ce que bon nombre d’entre nous pensent .
Oui je pense comme vous , Zemmour aurait beaucoup à perdre dans cette “aventure ” …Et nous avec lui .
La France a déjà beaucoup perdu en étant maussade, à fond.
si Zemmour ne soutient pas un frexit alors aucun interet à par diviser les voix de Philippot!
il sera soumis à l’europe et la pression européenne comme les autres partis!
Beaucoup de mots pour rien. La conclusion aurait suffi. Effectivement Z va aider Marine Le Pen en séduisant les électeurs de Fillon 2017. Contrairement à vous je m’en réjouirai. Quoi que vous disiez en ornement la question centrale reste de changer d’époque. Tourner la page. Sauver le pays. LR La Ratatouille c’est terminé!! La fôte à personne: eux mêmes en ont décidé en 2017 après 2012. Pas de couilles tout simplement. Comme vous l’observez justement le courage et l’audace bonapartiste de Z n’ont rien à voir avec l’habileté plan plan des faux habiles hyper protégés de la caste. Personne à part vous n’attend plus rien de LR La Ratatouille. Même les milieux d’affaires préfèrent la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche de Guy Mollet. De maqueron donc. Pareil pour moi, entre maqueron et xavier nougat je choisirais maqueron, en m’abstenant. Et dernière chose: si le changement a lieu en 2022 les planqués se raviseront et rappliqueront dare dare vers le buffet.
Cher Monsieur, Je “n’attends rien” de tel ou tel parti. Il y a une réalité qui est l’élection présidentielle du printemps prochain. Au bout du compte, que les Français s’abstiennent à 20 ou à 60%, un candidat sera élu. Je m’intéresse aux droites. Et j’observe qu’aucun candidat actuel ne prend les moyens de battre Emmanuel Macron. Il y a sans doute une divergence entre nous sur un point: je souhaite qu’Emmanuel Macron ne soit pas réélu parce que je pense que c’est le chef de l’Etat le plus incompétent et destructeur de la souveraineté du pays que nous ayons eu depuis le Maréchal Pétain. Merci de votre commentaire. Cordialement. EH
Je plussoie 1000 fois !
Très flatté que vous preniez la peine de me répondre. J’ai été dur, trop, alors que je vous apprécie. Vous avez raison sur notre divergence, je l’ai noté dans un commentaire ailleurs sur cet excellent site, il existe une haine particulière vouée à maqueron que je ne comprends pas. Pour moi maqueron n’est ni pire ni meilleur que ses concurrents ou ses prédécesseurs. Juste le point d’arrivée un poil exacerbé d’une époque qui s’achève. Vouloir repiquer aux fausses alternances des éternels pique assiettes tient de l’addiction. C’est un sevrage qu’il nous faut.
Si vous étiez REELLEMENT pour la souveraineté, vous auriez promu le FREXIT depuis longtemps, je me souviens vous avoir vu à une université de l’ UPR il y a qqes temps, depuis vous n’ avez pas avancé d’un iota, comme tant d’ autres, et sans FREXIT, pas de souveraineté possible…. Cordialement..
“Zemmour décrypté.. Ça c’est du décryptage au laser. Bien mieux dit que je ne pourrais le faire. Depuis des années j’essaye d’alerter mes compatriotes sur le piège qui nous est tendu par la mouvance sioniste. J’en ai écrit des articles sur ce sujet… Et là, je tombe sur cette vidéo de quelques minutes qui résume à elle seule toutes les pages que j’ai pu remplir. Un grand merci à l’auteur de cette magnifique synthèse. A partager massivement car il faut que ces imposteurs soient exposés et démasqués. Sombrer dans la guerre civile pour que les sionistes puissent jouir du spectacle et continuer à dominer le pays, non merci…” Eric Montana.. https://youtu.be/6AyNVbgqVSA
Ne tombez pas, encore une fois, dans le piège.
Je suis fatigué de la bêtise de 80 % des français. Supprimez le droit de vote et rétablissez la distinction citoyens actifs/passifs. La bêtise et l’ignorance n’ont rien à faire dans un isoloir.
Une alliance avec Israël gagnant gagnant et cartes sur tables ? Cà se discute mais dans l’indépendance et non dans le noyautage/subversion.
Seuls des français de souche ou assimilés ayant solennellement prêté serment à la France peuvent être éligibles ou occuper des postes régaliens. C’est le simple bon sens.
Après si les français veulent se suicider, qu’est-ce qu’on y peut ? Le suicide d’un peuple n’est pas très intéressant. Plutôt triste. Le peuple français est un looser. Les peuples hongrois, polonais, serbe, russe sont plus intéressants. Ils veulent vivre.
Bravo pour les cinq dernières lignes de votre commentaire !
Totalement hors sujet, la question était, comment retrouver la souveraineté, et la seule réponse est en coupant les ailes du marionnettiste, en sortant de l’ UE, en promouvant le RIC pour tous, pas en poursuivant de recevoir l’ immigration non désirée envoyée par Soros que cautionne l’ ami Zemmour en voulant rester dans l’ UE, Schengen et la CEDH…. Les mots ont -ils un sens pour vous ? La France se suicide en restant dans l’ UE, et ce seul facteur signe la perte d ‘ indépendance, de souveraineté et de la démocratie qui va avec et autorise le chaos installé par le pilote UE au pays France et dans le reste des pays européens, nous le lisons dans l’ exemple covid. Nous savons pourquoi Zemmour veut rester dans l’ UE, Zemmour cette ..mauvaise pioche du moment, Zemmour au seul service des mondialistes ..