Malgré la résistance des sociétés, les États ne cessent pas de dresser des mesures qui poussent à la vaccination. Comme la polémique du pass sanitaire dans l’hexagone, les choses se corsent également en Autriche. Le gouvernement de Sebastian Kurz semble engagé lui aussi dans une sorte de fuite en avant.
Le ministre du Travail autrichien a annoncé qu’il était essentiel de “bloquer les allocations chômage pour les demandeurs d’emploi qui ne postulent pas à un emploi lorsqu’une vaccination [contre le Covid-19] est requise ou qui n’acceptent pas un travail qui leur est proposé uniquement pour cette raison”, rapporte Der Standard qui a eu vent d’un courrier signé par le ministre Martin Kocher.
Le Pôle emploi autrichien renie ses engagements
Depuis la sortie des vaccins anti-covid, la vaccination est désormais monnaie courante dans un certain nombre d’entreprises basées en Autriche et cela tend à se répandre dans le domaine de l’industrie et du commerce qui “exigent la vaccination contre le Covid comme condition préalable à l’embauche ». En fait, on ne sait pas où est l’initiative, du côté du gouvernement ou du côté des entreprises, une sorte de surenchère entre les hommes politiques et un certain nombre d’acteurs du secteur privé s’est mise en place pour être l’élève modèle du « Great Reset ». Et l’Agence autrichienne pour l’emploi s’y met à son tour. En cas de refus, les chômeurs se heurtent à la suspension de leurs allocations, processus dont la mise en place va s’étaler sur 6 semaines.
L’agence pour l’emploi autrichienne avait pourtant assuré que le vaccin n’était pas une procédure obligatoire à l’embauche; tandis que les entreprises ont librement la possibilité d’imposer le vaccin ou non. En fait, la dynamique du Great Reset s’impose aux décideurs, provoquant une résistance de plus en plus marquée des peuples.
Néanmoins, comme le demande le quotidien Der Standard, “Est-il légitime de faire pression sur les personnes non vaccinées ?”, là est la question.
Ils ont réussi à le corrompre !