Polynésie: la loi sur l’obligation vaccinale contestée par la société civile et l’Eglise protestante

Polynésie: la loi sur l’obligation vaccinale contestée par la société civile et l’Eglise protestante


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Le gouvernement a misé sur la vaccination généralisée. Une vaccination de masse, dont l’innocuité n’a pas encore été prouvée. Dernièrement, en Polynésie, la loi sur l’obligation vaccinale a été adoptée par l’Assemblée le 23 août 2021. Elle fait l’objet d’un débat houleux dans le pays. La mesure est largement critiquée et contestée par de nombreux organismes et associations. L’Eglise protestante maohi et le collectif citoyen Te ora o te fenua en font partie et ils ont déjà exprimé leur contestation.

Promotion de l’ivermectine

Pour exprimer leur désaccord sur l’application de la nouvelle loi sur l’obligation vaccinale, le collectif citoyen Te ora o te fenua a organisé une manifestation pacifique devant la présidence du Pays. Ils étaient environ une trentaine de personnes à avoir participé à l’évènement.

Leur porte-parole, Brenda Hoffman, demande une suppression de l’amendement. Comme solution, elle propose le recours au kit de traitement composé d’ivermectine pour soigner les malades. Le collectif souhaite exprimer leur opinion et leur requête pendant le conseil des ministres.

Il faut mentionner que d’autres manifestants ont déjà campé devant la présidence le samedi 18 septembre dernier. Ils ont déclaré qu’ils ne sont pas des anti-vax. Mais ils revendiquent en revanche leur liberté de choix.

Pour la liberté de choix

Pour contester l’adoption de la loi du Pays sur l’obligation vaccinale, l’Eglise protestante maohi a, de son côté, organisé une conférence de presse. L’évènement s’est tenu à Paofai. Le président de l’église, François Pihaatae, demande également à l’Etat de donner à la population la liberté de choisir entre se faire vacciner ou non.

L’Eglise protestante maohi a tenu à mentionner qu’elle n’est pas contre les vaccins Covid-19. En revanche, elle estime que les autorités ont pris cette mesure sans tenir compte de la culture et de la foi du peuple.


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