Par Rémy Prud'homme - Tout le monde connaît le bref dialogue de propagande gouvernementale diffusé quotidiennement sur nos antennes : un protagoniste se demande si la vaccination est bien un frein efficace à la propagation du covid 19 ; un autre lui répond : « on peut discuter de tout, sauf des chiffres ». Ce slogan officiel, péremptoire, et sot, est mis en cause par l’étude publiée par un respectable professeur de Harvard, SV. Subramanian, dans la livraison de septembre du European Journal of Epidemiology. Sa courte étude mérite une minute d’attention, à cause de son contenu, et plus encore de la réaction qu’il suscite. Elle en dit long sur la santé, la politique et la science.
Rémy Prud’homme, professeur agrégé en sciences économique, professeur émérite à Paris XII, chargé de l’environnement à l’OCDE, chargé de mission à la Banque Mondiale et membre du conseil scientifique de l’association des Climato-réalistes.
Contenu de l’étude
Le travail présenté s’appuie sur deux échantillons : 68 pays, et surtout 2200 comtés des Etats-Unis. Dans les deux cas, il met en regard niveau de vaccination (en % de la population) d’un côté, et taux de contamination (nouveaux malades par 100 000 habitants) durant la première semaine de septembre 2021, d’un autre côté. Aucune corrélation nette n’apparaît. Les zones les plus vaccinées ne sont pas les zones les moins contaminées. Ce serait même plutôt le contraire. Israel, l’un des pays les plus vaccinés du monde connaît dans la semaine étudiée l’un des pires taux de contamination du globe. On peut dire la même chose pour beaucoup de comtés des états de Nouvelle Angleterre (Maine, Vermont, etc.) : forte vaccination, forte contamination. Réciproquement, une bonne partie (26%) des comtés classés comme comtés « faiblement contagieux » (par un organisme officiel) se trouvent avoir des taux de vaccination très faibles (inférieurs à 20%).
L’enjeu médico-politique est considérable. Ces résultats suggèrent que la vaccination, qui a une utilité prouvée pour les sujets vaccinés en ce qu’elle prévient les formes graves et les décès, n’aurait au contraire aucune utilité sociale en ce qu’elle ne contribuerait pas à ralentir la propagation de l’épidémie. Voilà qui porterait un coup sévère à la justification des politiques de vaccination plus ou moins forcées mises en place dans beaucoup de pays, notamment en France. Ces résultats, s’ils étaient confirmés, ridiculiseraient l’argumentation de la propagande citée plus haut.
La prudence, et le conditionnel, s’imposent. L’analyse des 68 pays ignore le contexte, très différent d’un pays à l’autre, qui peut fournir des facteurs explicatifs alternatifs. L’analyse des comtés est plus convaincante, à la fois par le nombre des comtés et par leur appartenance à un même pays, qui contribuent tous les deux à estomper le rôle de tels facteurs explicatifs alternatifs. Ce petit travail ne constitue pas une preuve formelle et définitive, mais il semble bien que l’on puisse dire qu’il inverse la charge de la preuve. L’étude elle-même est d’ailleurs modérée et modeste, en dépit de son importance potentielle. Elle conclut en disant que «la primauté absolue donnée à la vaccination […] mériterait d’être réexaminée ». Ce travail est une contribution pionnière, et un appel bienvenu à d’autres contributions ; et il se présente comme tel.
Accueil réservé à cette étude
L’accueil réservé à cette étude n’est pas moins intéressant que son contenu, notamment en France. Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas modéré. Les « vérificateurs » de Libération et de LCI, qui sont à la science ce que je suis à la théologie, tirent à boulets rouges sur l’étude, à coup d’approximations et d’attaques ad hominem.
Ils n’en retiennent que la partie relative aux pays, en ignorant l’essentiel qui est la partie relative aux comtés américains. Ils affirment que le European Journal of Epidemiology est une revue secondaire, ce qui n’est même pas exact (Google Scholar la classe 7ème sur plusieurs dizaines de revues d’épidémiologie, après des revues qui sont des recueils ou des bulletins de données, et donc souvent citées) ; et n’est de toutes façons pas une critique de l’article. Ils s’indignent de ce que le deuxième auteur de l’article est un lycéen, qui a fait un long stage à un prestigieux centre de recherche de Harvard, où il a servi d’assistant de recherche au professeur Subramanian qui a eu l’élégance d’ajouter le nom de ce jeune homme au sien. Le plus ridicule est la condamnation de l’étude au motif qu’elle est « observationnelle, et non expérimentale ». Dans beaucoup de domaines, par exemple en économie, la plupart des recherches sont observationnelles : l’analyste qui veut étudier l’impact de l’inflation sur le chômage ne peut évidemment pas engager une politique inflationniste dans un échantillon de pays et une politique non inflationniste dans un autre échantillon, pour voir ce qui va se passer. Il observe les exemples disponibles dans le temps et l’espace, et s’efforce d’en tirer des conclusions. (Certains économistes – comme Esther Duflo à qui cela a valu un prix Nobel justifié – ont bien engagé des expériences dans des domaines micro-économiques spécifiques, mais cette pratique reste coûteuse et rare). Dire que seules les recherches expérimentales sont recevables fera rire tous les chercheurs.
La violence piteusement argumentée de ces attaques contraste avec la modestie chiffrée du Professeur Subramanian. Cette violence ne mérite d’être signalée que parce qu’elle est significative de l’irruption de la politique dans la science. Une contribution questionne, sérieusement et modérément, les certitudes du pouvoir. Aux yeux de nos moralistes, cela est inacceptable, et il leur faut absolument détruire, salir, interdire, censurer ce questionnement.
Article original : On peut discuter de tout sauf des chiffres | Mythes, Mancies & Mathématiques (wordpress.com).
Nous remercions M. Rémy Prud’homme et le site Mythes, Mancies & Mathématiques | Pensées d’un mathématicien sur le temps qu’il fait dans nos têtes (wordpress.com) de M. Benoit Rittaud de nous avoir autorisé à republier ce texte. Merci également à Mme Marie-France Suivre qui a facilité nos démarches.
La réception, abominablement orwello-stalinienne, de cette étude en France ne pose aucun problème d’analyse observationnelle quand on connaît e passif de l’idéologie gauchiste en France, quand on sait que la doxa dominante de la politique, de la technostructure, de l’administration et des médias – « de gauche » pléonasme – ont pour référence la science lyssenkienne et les procès staliniens pour les déviants. C’est juste une étude observationnelle fouillée sur plus d’un siècle dont on trouvera les références historiques extrêmement bien documentées chez le brillant essayiste Jean Sévillia.
Il est temps que la France et les Français enterrent cette idéologie moribonde ontologiquement criminelle contre l’économie, le Peuple, et aujourd’hui Criminelle contre l’Humanité dans cet épisode sanitaire du Covid-19 en interdisant les médications efficaces – comme elle le fut depuis 1850 et la publication du Manifeste dans son association objective avec le nazisme, le communisme et le maoïsme, tous trois marxistes léninistes.
Il faut exiger un Nuremberg du communisme et condamner sévèrement ses disciples pour Crimes contre l’Humanité. Les quotidiens Libération et Le Monde devraient être interdits de publication pour diffusion de fausses nouvelles, mensonges et propagandes communistes ayant abouti à des Crimes contre l’Humanité – comme soutiens historiques de Pol Pot, de l’URSS, de Chavez et Castro, de Maduro et la Chine…
L’œuvre publiée de Jean Sévillia sur Amazon : https://www.amazon.fr/Livres-Jean-S%C3%A9villia/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AJean+S%C3%A9villia
Le relire nous fait sombrer dans l’abîme de monstruosité qu’est la gauche Criminelle contre l’Humanité. Il y a un délit pénal en France dont on oublie l’importance juridique : Complicité de Crime contre l’Humanité… L’essence de la Gauche, quoi !
« Covid-19 : On peut discuter de tout sauf des chiffres » : Très bien, donc, discutons d’autre chose et tant mieux !.
Il résulte de l’actuelle subversion du pouvoir politique et institutionnel une omnipotence de l’État doublée d’une centralisation abusive, deux manifestations hostiles au développement harmonieux de l’espèce humaine.
L’excès de centralisation nuit ontologiquement à la diversité culturelle humaine. L’omnipotence étatique nuit quant à elle à la liberté, à l’intégrité et à la créativité des individus. Ces deux nuisances ayant pour effet direct et indirect une disparition des notions d’équité, de justice et in fine de civilisation.
Le pouvoir actuel, caché derrière des hommes politiques de paille interchangeables et vulgaires courroies de transmission, est structurellement hors de tout contrôle ; une collectivité ne peut mettre en œuvre des contrôles que sur un pouvoir dont elle connaît l’existence, l’origine et la nature. Les collectivités humaines ne sont pas en capacité de lutter contre un ennemi caché, qui reste non identifiable. La première condition du renouveau civilisationnel consiste donc à faire apparaître juridiquement la réalité, qui transparaît derrière l’anonymat des capitaux, au grand jour.
Quel est donc cet ennemi anonyme ?
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Ça fait un bout de temps que beaucoup ont compris que les chiffres officiels étaient de l’intox à 90%.
La surmortalité covid 2020 ne colle pas avec les données Insee de l’année. Pas mieux en 2021
Voir les démonstrations de Pierre Chaillot (decoderleco.com). Surmortalité comparable aux fortes épidémies de grippe.
Les lits de réa. Bidon pareil. On a sciemment communiqué sur un amalgame de 3 catégories, réa, soins intensifs, soins critiques. En fait 18.000 lits en tout, et non pas 5.000.
Les cas positifs ? Tests non normalisés. CT abusivement poussés au delà de 35 (=>45 ?)
Avec 90 % de positifs non symptomatiques et non malades.
On a joué à outrance avec l’étiquetage covid, à tous les étages.