Anne-Claire Rossignol, enseignante dans un collège à Gouvieux, dans l’Oise, a fait l’objet d’une suspension conservatoire pour avoir retiré son masque en classe. En dépit de cette sanction, elle continue à maintenir sa position.
Un acte de bon sens et non de défiance
Après le professeur du lycée Raymond-Naves à Toulouse, qui a été suspendu pour avoir diffusé un avis hostile à la vaccination obligatoire, voilà que le 9 novembre dernier, le rectorat de l’Académie d’Amiens a décidé de suspendre à titre conservatoire le professeur de français Anne-Claire Rossignol pour non-port de masque devant les élèves. C’est elle-même qui avait avisé sa hiérarchie de sa décision.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, elle a expliqué que le port de masque en classe l’empêche d’accomplir son travail correctement et que c’est « incompatible avec l’apprentissage ».
Selon Anne-Claire Rossignol, « le métier d’enseignant est un métier de communication » et son visage constitue son outil de travail. Son geste ne constitue donc pas une sorte de rébellion. Par ailleurs, elle a déclaré qu’elle n’est ni anti-masque ni anti-vax.
L’enseignante a aussi tenu à mentionner qu’elle enlève son masque seulement lorsqu’elle se trouve à distance des élèves, dans une salle aérée. En revanche, elle le porte quand elle se déplace entre les rangées de tables et dans les couloirs.
L’enseignante maintient sa position
L’enseignante a déclaré à l’AFP qu’il est temps de trouver un moyen d’enseigner sans masque puisque la pandémie a tendance à perdurer. Notons qu’elle a déjà été reçue par le rectorat lundi dernier. Selon Anne-Claire Rossignol, l’entretien était « cordial » mais il s’est soldé par un échec. L’enseignante est effectivement restée sur sa position et elle est toujours suspendue.
Le rectorat a déclaré que cette suspension ne constitue pas une sanction disciplinaire même si le professeur n’a pas respecté ses obligations professionnelles.
Brava Madame Rossignol, elle a tout à fait raison. Je suppose qu’elle a été dénoncée par des collabo covidistes. Et que dire de la réaction de l’administration semblable à celle qui a causé la décapitation de Samuel Paty ou le départ de Trappes de Didier Lemaire. Triste époque.
cette enseignante a raison et nous fait comprendre que l’enseignement est une discipline de liberté dans la relation et la communication! merci à cette courageuse professeur !en espérant que beaucoup la rejoigne et arrête d’avoir peur et de se soumettre à des mesures pseudo sanitaires et non fondées scientifiquement parlant
S’il reste le moindre doute sur la contagion, pourquoi ne pas mettre un masque complètement transparent qui permet de voir tout le visage avec ses expressions , ne gène pas l’expression de celui qui le porte ni la compréhension de celui qui écoute et regarde?
S’il n’y avait plus du tout de contagion on n’en parlerait pas. S’il y a un risque même minime de contagion, on doit protection à son prochain, adultes ou enfants.