L’Agence Européenne du Médicament (EMA) recommande Pfizer pour les enfants de 5 à 11 ans malgré les doutes sur son efficacité

L’Agence Européenne du Médicament (EMA) recommande Pfizer pour les enfants de 5 à 11 ans malgré les doutes sur son efficacité


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Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) reconnaît l’efficacité du vaccin Cominarty de Pfizer pour les enfants de 5 à 11 ans. Il va donc envoyer la recommandation à la Commission européenne. Après le forcing de Pfizer/BioNTech concernant la vaccination des enfants aux Etats-Unis et en Israël, à son tour la Commission Européenne prépare les esprits à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Un choix hasardeux, puisqu'à ce jour, aucune étude fiable n’a prouvé formellement l’innocuité de ces vaccins chez eux.

Vers une nouvelle extension de l’utilisation du vaccin Pfizer

Après Israël  et les Etats-Unis, afin d’éviter une éventuelle cinquième vague de contamination, l’Europe se prépare à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans..

Pour cette nouvelle cible, le CHMP recommande l’approbation du vaccin Cominarty de l’alliance BioNTech /Pfizer. Notons que l’injection chez les individus de 12 ans et plus a déjà été approuvée.

L’EMA a pris cette décision après avoir examiné les données de l’étude principale menée auprès de 2.000 enfants âgés de 5 à 11 ans qui n’ont pas encore été atteints par le Covid-19. Ils ont été divisés en deux groupes. Le premier composé de 1305 enfants ont reçu le vaccin Cominarty de Pfizer. Les 695 enfants restants qui faisaient partie du second groupe ont reçu un placebo ou une injection factice.

La dose destinée aux enfants de 5 à 11 ans est plus faible puisqu’elle est de 10 µg. Elle sera administrée en deux injections avec un intervalle de trois semaines.

Les données reçues par l’EMA affirment que le vaccin Cominarty administré à faible dose permet de prévenir le Covid-19 symptomatique jusqu’à 90,7%. En ce qui concerne les effets secondaires, ils sont similaires à ceux déjà observés chez les individus de 12 ans et plus ayant reçu le vaccin Cominarty. Il faut citer entre autres la douleur au niveau du point d’injection, les maux de tête, la fatigue, l’apparition de rougeurs, les frissons et les douleurs musculaires.

Pour rappel, Pfizer avait assuré, fin septembre, que  son vaccin était très efficace et bien toléré par les enfants 5-11 ans, à travers  un simple communiqué de presse.  Même si des effets secondaires (inflammation cardiaque, apparition de myocardie…) en lien avec les injections ont été recensés chez les  sujets âgés de 12 à 17 ans.

Notons que le magazine de référence,  New England Journal of Medicine a publié une analyse rapportant un taux conséquent d’apparitions de myocardite chez les hommes de 16 à 29 ans suite à la vaccination en Israël.

Mais comme à son habitude, BioNTech /Pfizer se veut rassurant, les avantages du vaccin seraient plus importants que les risques. Malgré ces différentes études, l’EMA a décidé de recommander l’approbation et sa mise sur le marché dans l’Union européenne.

Une évaluation continue des données du vaccin comme guise de garantie

Le rapport d’évaluation de l’administration du vaccin Cominarty chez les enfants de 5 à 11 ans fera l’objet d’une publication sur le site web de l’EMA. Notons aussi que  BioNTech /Pfizer  est tenu de continuer les études concernant la sécurité et l’efficacité du vaccin au fur et à mesure de son utilisation. Le laboratoire pharmaceutique devra effectuer une mise à jour régulière des données concernant le produit.

On est en fait lancé dans une véritable guerre de propagande en faveur du tout vaccinal. Même si la population enfantine n’est pas encline à développer des formes aggravées en cas de contraction du virus du Covid-19, pour justifier la vaccination des enfants, on les accuse de représenter des canaux de contagion.

Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS)reconnaît que les bénéfices d’une vaccination chez les plus jeunes ne sont pas encore prouvés, les enfants ne présentant pas de facteurs de risques.

Beaucoup de parents demeurent sceptiques quant à l’utilisation de la vaccination pour leurs enfants. Ils ont raison d’ailleurs, difficile, en effet d’être rassurés après l’incident à la clinique Sutter Health en Californie, ou 14 enfants (dont deux moins de 12 ans)  ont été victimes d’erreurs médicales. En France le Ministre de la Santé,

Veran prépare met en place la 3ème dose pour les adultes  et commence à poser les jalons sur la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

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