Covid-19 : l’OMS est contre le traitement par plasma sanguin mais valide le vaccin aux multiples effets secondaires

Covid-19 : l’OMS est contre le traitement par plasma sanguin mais valide le vaccin aux multiples effets secondaires


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Au début de la pandémie, l’utilisation du plasma sanguin d’anciens malades comptait parmi les traitements contre le Covid-19 les plus suivis et les plus efficaces. Mardi dernier, dans un avis publié sur le « British Medical Journal », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a finalement conclu, contre les faits, qu’elle est inefficace. On est donc passé à une politique sanitaire, qui ne se préoccupe pas de soigner - et qui même écarte les traitements qui marchent.

Un traitement jugé inefficace

Face à la présence du coronavirus, l’organisme produit des anticorps et ils sont localisés dans le plasma sanguin. Des scientifiques ont montré que

le plasma des patients guéris du Covid-19 était un outil thérapeutique efficace.

Ce traitement est déjà utilisé aux Etats-Unis, Donald Trump avait  même fait avancer l’autorisation du traitement à des patients hospitalisés.

Le traitement a montré des résultats spectaculaires en Italie. Mais il a rencontré dès le départ une franche hostilité – exactement comme le traitement à l’ivermectine ou celui à l’hydroxychloroquine. Et son inventeur, le professeur Giuseppe de Donno a été retrouvé mort à l’été 2021 sans que les raisons ayant motivé un suivide – la cause officielle du décès aient été vraiment élucidées.

En tout cas, les experts de l’OMS ont finalement rendu leur verdict mardi dernier dans un avis publié dans  le

« British Medical Journal »

. Ils ont déclaré que les résultats enregistrés ne sont pas concluants. Autrement dit, les traitements étaient inefficaces et les experts de l’OMS « recommandent fortement de ne  pas utiliser du plasma convalescent chez des patients atteints d’une forme peu grave de la maladie ». Belle manière de répondre à côté de la question puisque le traitement au plasma sanguin a précisément permis de sauver des malades atteints de formes graves ou ne pouvant pas recevoir d’autres traitements – comme les femmes enceintes.

Pas de bénéfice sur les formes graves

Les experts de l’OMS rejettent également l’usage du traitement chez les patients atteints de formes graves. Cela dit, ils n’ont pas utilisé le mot « fortement ».  A priori, le doute persiste encore quant à l’inefficacité du traitement. A en tenir compte, les experts  de l’OMS sont en faveur de la poursuite des essais cliniques chez les malades développant des formes graves du Covid-19.

Notons que le traitement par le plasma sanguin consiste à prélever la partie liquide du sang de convalescents pour ensuite l’injecter à des malades. Le but est de transmettre à ces derniers les anticorps.

Un essai, Coviplasm, mené par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a démontré que ce traitement permet « une amélioration des symptômes cliniques ». Mais les résultats définitifs ne sont pas encore publiés. Il est probable que si les résultats de l’étude sont définitivement positifs, ils seront peu relayés.

Le cas du plasma sanguin est emblématique: la transfusion à des malades de plasma de convalescents du COVID semble non seulement efficace mais elle joue le rôle que l’on veut faire jouer au vaccin et, vraisemblablement, sans effets secondaires. L’OMS a beau avoir reconnu  plus d’un million d’effets secondaires des vaccins à ARNm, elle continue à écarter systématiquement tout ce qui pourrait se substituer au traitement vaccinal Les pouvoirs publics et l’OMS  continuent de nous parler uniquement du vaccin et ses énièmes doses obligatoires, en poussant même la vaccination chez les adolescents et les étudiants.


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