Les résultats d’une enquête épidémiologique publiée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont révélé que la période d’incubation est très courte avec le variant Omicron, comparé au variant Delta. En seulement trois jours, les symptômes apparaissent. Détecté en Afrique du Sud, le nouveau variant Omicron sème inutilement l’inquiétude auprès des comités sanitaires et scientifiques de plusieurs pays du monde. L’OMS l’a qualifié de préoccupant alors qu’à ce jour, la dangerosité de la nouvelle souche de coronavirus n’est pas encore prouvée. Cependant, le climat de peur propre à justifier les contraintes d’ordre sanitaire n’en finit pas.
Une période d’incubation de 33 à 75 heures
Mardi dernier, les CDC ont publié les résultats d’une enquête épidémiologique menée au Nebraska. Il a été confirmé que 6 membres de ce foyer ont été testés positifs au variant Omicron.
Le premier, un homme de 48 ans, est rentré au Nebraska le 23 novembre après un voyage au Nigeria. Un jour après son arrivée, il présentait des symptômes et il a été positif le 26 novembre.
Vacciné et ayant présenté une infection symptomatique en 2020, il a affirmé qu’il a eu un contact étroit avec une personne masquée qui toussait le 20 novembre, alors qu’il ne portait pas de masque. Avant de prendre l’avion, il a fait un test antigénique le 21 novembre, mais le résultat était négatif.
En arrivant chez lui, il a transmis le virus aux 5 membres de son foyer. Ils ont présenté les symptômes entre le 24 et 26 novembre et après avoir passé le test, il a été confirmé qu’ils sont aussi atteints du Covid Omicron.
Les CDC ont donc conclu que la période d’incubation se situe entre 33 et 75 heures, soit environ 3 jours. Autrement dit, elle est plus courte que pour Delta qui prend environ quatre jours pour que les symptômes apparaissent, selon les CDC.
Des symptômes moins sévères
Selon les CDC, les 6 personnes atteintes du variant Omicron présentaient des symptômes légers et aucun d’entre eux n’a été hospitalisé. Cela dit, il est important de souligner que certains d’entre eux sont vaccinés tandis que d’autres ont déjà développé du Covid symptomatique en 2020. De plus, ils ne développaient aucun problème de santé sous-jacent.
Le seul membre du foyer non vacciné et qui n’avait pas été testé positif auparavant présentait de la fièvre, une toux, des frissons, une congestion et des douleurs articulaires.
Des données en provenance d’Afrique du Sud ont révélé que les personnes vaccinées ou pas, ne présentaient que des symptômes légers comme la fatigue, des muscles endoloris et un peu de toux. Jusqu’à présent, le variant Omicron ne cause qu’une maladie bénigne. De même , aux Etats-Unis, le premier cas de variant Omicron détecté en Californie, était entièrement vacciné et présentait des symptômes bénins.
Le conseiller médical en chef de la Maison-Blanche, le Dr Anthony Fauci, a déjà prédit que les nombreuses mutations de l’Omicron pourraient réduire l’efficacité des vaccins déjà disponibles. Toujours la contradiction avec le discours précédent, qui affirmait une efficacité du vaccin pour modérer Omicron.
Par ailleurs, le professeur Anne-Claude Crémieux de l’hôpital Saint-Louis avait déjà déclaré que le nouveau variant Omicron montrait une certaine résistance aux vaccins contre le Covid-19.
Pour rappel, aux États-Unis, les nouveaux cas de Covid atteignent des sommets avec une moyenne de plus de 237 000 nouveaux cas au quotidien. Plus de 70 000 personnes sont actuellement hospitalisées pour le Covid.
Mutant O’Micron… encore un coup des Irlandais ! ;-p)
Calculer une période d’incubation sur un exemple particulier, cela paraît aussi scientifique que tout ce qu’on nous sert depuis deux ans.
L’Omicron n’est rien par rapport à celui qui semble vraiment dangereux et à éliminer “quoiqu’il en coûte”, c’est le variant Macron …