L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a annoncé qu’il ne faut pas s’inquiéter du nouveau variant découvert en France (par les chercheurs de l'IHU de Marseille) récemment. Elle a aussi indiqué qu’elle surveille de près cette nouvelle mutation.
Un variant peu contagieux
Alors que début décembre 2021, les chercheurs de l’IHU dirigé par Didier Raoult, ont définitivement identifié un nouveau variant B.1.640.2 , en publiant un article sur medRxiv, la question de sa dangerosité n’est pas encore tranchée.
Alors que le monde scientifique s’intéresse de plus en plus à ce nouveau variant, l’OMS a annoncé mercredi qu’il ne faut pas s’inquiéter du variant B.1.640.2, désormais baptisé variant “IHU”. Dans le New York Times, le gestionnaire des incidents liés au Covid-19 à l’OMS, Abdi Mahmud a déclaré que l’organisation surveille de près le nouveau variant IHU.
Il a ajouté que le virus a bien eu le temps de se propager. Pourtant, le nombre de cas d’infection n’a pas augmenté. Pour rappel, le premier cas positif est un voyageur français qui revenait d’un voyage au Cameroun.
Le variant Omicron encore dominant en France
Selon les chercheurs le variant IHU comporte 46 mutations (contre 37 pour l’Omicron) incluant notamment la N501Y et l’E484K. En raison de la présence de ces deux mutations, ce nouveau variant pourrait échapper aux vaccins.
Il est à noter que le variant IHU a déjà infecté 24 individus dans une école française au mois d’octobre 2021. A l’époque, il ne portait pas encore ce nom. Il était connu sous l’appellation B.1.X ou B.1.640.2. A en tenir compte, il ne s’est donc pas propagé beaucoup en France.
A l’époque, la plupart des cas positifs recensés dans le territoire de l’Hexagone étaient liés au variant Delta. Actuellement, le variant Omicron continue à gagner de terrain, mais selon l’OMS, le variant IHU a peu de chance de gagner du terrain.