Cacophonie à l’ONU: l’Unicef déplore les conséquences sur les enfants de la politique sanitaire que l’OMS a mise en place!

Cacophonie à l’ONU: l’Unicef déplore les conséquences sur les enfants de la politique sanitaire que l’OMS a mise en place!


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Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’éducation, l’UNICEF a publié les dernières données concernant l’impact de la pandémie du Covid-19 dans le domaine. La perte au niveau des compétences des enfants est « presque insurmontable » selon cette branche de l'ONU. En l'occurrence, on est confronté à la malédiction de la segmentation des problèmes par les bureaucraties modernes. L'UNICEF déplore ce que l'OMS, autre agence de l'ONU, a largement causé.

Des pertes d’apprentissage importantes

Depuis le début de la pandémie, plus de 635 millions d’élèves ont dû faire face aux fermetures totales ou partielles des établissements scolaires. Selon le chef de l’éducation à l’UNICEF, Robert Jenkins, « Nous sommes tout simplement confrontés à des pertes d’une ampleur presque insurmontable pour la scolarisation des enfants ».

En effet, les compétences des enfants en matière de calcul et d’alphabétisation ont particulièrement diminué suite à l’absence de l’apprentissage académique. Les pertes des acquis concernent notamment les plus jeunes.

Dans les pays « pauvres » par exemple, jusqu’à 70% des enfants de 10 ans ne savent pas, selon l’UNICEF, lire et comprendre un texte simple. En Ethiopie, les élèves n’ont appris que 30 à 40 % des leçons de mathématiques qu’ils auraient dû maîtriser au cours d’une année scolaire normale.

Aux Etats-Unis, les pertes d’apprentissage concernent aussi de nombreux Etats pour ne citer que le Tennessee, le Colorado, l’Ohio, la Caroline du Nord ainsi que le Maryland.

D’autres conséquences plus graves constatées

Hormis la perte d’apprentissage, les perturbations dans le domaine de l’éducation pendant la pandémie ont eu d’autres conséquences encore plus graves. Elles ont entre autres provoqué des abandons scolaires. Au Brésil, un élève sur 10 de 10 à 15 ans ne veut plus retourner à l’école lorsque celle-ci rouvrira ses portes. En Afrique du Sud, 400.000 à 500.000 élèves ont pratiquement abandonné l’école entre mars 2020 et juillet 2021.

Selon un rapport, la pandémie a aussi eu un impact sur la santé mentale des enfants. Ils sont nombreux à avoir développé des troubles d’anxiété. Certains d’entre eux, notamment les filles et les adolescents qui vivent dans les zones rurales, ont même été victimes de dépression.

Autres dommages collatéraux, plus de 370 millions d’enfants à travers le monde n’ont pas pu bénéficier de repas scolaires à cause de la fermeture des écoles, qui sont pourtant pour des millions d’entre eux la seule source de nourriture.

Selon l’UNICEF, la réouverture des établissements scolaires ne suffit pas à résoudre le problème. Il va falloir offrir un soutien intensif aux élèves et mettre en place un programme spécifique en vue de « reconstruire la santé mentale et physique des enfants ».

Pourvu que l’on ne crée pas une nouvelle agence de l’ONU dédiée à cette question !

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