Covid-19 : L’Afrique en bonne voie pour passer à une phase endémique, selon un expert de l’OMS

C’est avec beaucoup d’optimisme que le chef de l’OMS Afrique a déclaré la sortie de l'Afrique de la phase la plus dure du COVID-19. Cette dernière estime que la situation en Afrique est actuellement sortie du stade pandémique. Evidemment, le directeur général de l’OMS pense qu’il est bien trop tôt pour crier victoire....En fait, l'OMS est bien ennuyée car il est difficile de donner l'Afrique en modèle du point de vue de la doctrine officielle des dirigeants mondiaux. Seulement 11 % de la population africaine, sont entièrement vaccinés. Mais vraisemblablement, le continent n'en a pas besoin pour lutter contre le COVID.

Une vie post-pandémie pour l’Afrique ?
Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi dernier, le Dr Matshidiso Moeti a fièrement déclaré que l’Afrique entame une nouvelle phase : « Je pense que nous sommes en train de passer de la phase pandémique à une situation où nous devrons gérer la présence de ce virus sur le long terme […] La pandémie entre dans une phase différente… Nous pensons que nous nous dirigeons maintenant, surtout avec l’augmentation prévue de la vaccination, vers ce qui pourrait devenir une sorte de vie endémique avec le virus« .
Cette dernière a également souligné le fait que le continent africain a maintenant appris de ses expériences et qu’il est désormais en mesure de réagir positivement face aux nouveaux cas d’infections liées au Covid-19. Elle ajoute : « Contre toute attente, y compris d’énormes inégalités dans l’accès aux vaccinations, nous avons affronté la tempête COVID-19 avec résilience et détermination. »
Mais comme toujours, l’OMS porte-parole de la peur, son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus, veille à ce qu’on n’abandonne pas trop vite la vision existante en déclarant que le monde n’est pas près de voir le bout du tunnel et que « le Covid n’en a pas fini avec nous ». Selon lui, il y a de fortes probabilités que de nouvelles variantes du virus naissent et réduisent en cendres les efforts déployés jusqu’à maintenant.
Il met d’ailleurs l’Afrique en garde, estimant que c’est le continent qui subira le plus de dommages collatéraux. En effet, si l’on se fie aux données de la Banque mondiale, il semblerait que la pandémie ait engendré une situation de pauvreté extrême chez près de quarante millions de personnes en Afrique. Mais est-ce la faute de la pandémie ou bien des restrictions mises au commerce et à l’économie mondiale par les pays privilégiés?
Une population qui hésite à se faire vacciner
Le Dr. Moeti ne peut toutefois s’empêcher de s’inquiéter face au taux de vaccination très faible de l’Afrique, car sur toute la population adulte, seuls 11% de cette dernière a reçu son vaccin alors que le continent a bénéficié de 670 millions de doses.
Elle sensibilise ainsi la population à adopter le vaccin afin d’«atteindre les niveaux d’immunité atteints dans d’autres parties du monde ».
Elle ajoute également qu’il est essentiel que le continent soutienne la fabrication locale de traitements, de matériels de diagnostic et de vaccins afin d’atténuer les conséquences à long terme que peuvent provoquer les futures contaminations.
À ce niveau, le directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies a indiqué que la mobilisation actuelle qui est relative à un désir de raffermir les capacités en vue de produire des vaccins anti-Covid n’a pas pour visée de répondre aux besoins actuels. En effet, le but est de « trouver une solution à long terme pour la vaccination en Afrique ».
Depuis le début de la pandémie, l’Afrique a enregistré plus de 11 millions de cas de Covid-19 au cours des deux dernières années, avec plus de 240.000 décès recensés, ce qui équivaut à environ trois pour cent des cas et un peu plus de quatre pour cent des décès au niveau mondial.
Les pays africains impliqués dans ce processus de Partenariat africain pour la fabrication de vaccins sont : le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, et le Sénégal.
Pour rappel, lors du Sommet mondial de la santé » à Berlin, le directeur général de l’OMS a fixé comme objectif de vacciner 70% de la population mondiale d’ici le milieu de 2022.
Malgré les dons de l’initiative Covax de l’ONU ou des stocks entiers se périment , l’Afrique n’en a pas besoin pour lutter contre le COVID. Avec un système sanitaire affaibli et sous-financé, le continent préfère se soigner avec l’ivermectine et l’hydroxychloroquine pour mettre fin à la pandémie. Pourtant, l’OMS recommande de ne pas utiliser l’ivermectine.
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