Les nanoparticules sont au cœur des technologies utilisées dans la composition des candidats-vaccins contre COVID. Ceux qui reposent sur l’ARN messager (Pfizer/BioNtech et Moderna) affichent dans leur composition des nanoparticules lipidiques. Dans les vaccins à ARNm, les nanoparticules protègent le segment d’ARNm qui peut être rapidement détruit par les enzymes. On peut aussi retrouver des ions métalliques à l’échelle nanométriques dans les adjuvants. L’utilisation des nanoparticules est-elle réglementée et connait-on ses effets sur la santé ?
Ces nanoparticules de lipides utilisées dans les vaccins à ARNm offrent deux fonctions : elles protègent le segment d’ARNm de la destruction pendant sa livraison et comme elles sont faites du même matériau que la surface des cellules, elles peuvent facilement s’y fusionner et libérer leur contenu à l’intérieur des cellules. Elles apportent donc ce qu’on nomme un gain de fonction. On trouve des nanoparticules dans les autres vaccins contre Covid, ce peut être des ions métalliques qui sont introduits dans le sérum vaccinal pour l’obtention d’un gain de fonction.
De par leur multiplicité, leur capacité à infiltrer l’organisme, et le peu de connaissances scientifiques disponibles, les nanoparticules suscitent des inquiétudes. Les associations de défense de consommateurs et les organismes de sécurité sanitaire alertent depuis plusieurs années. En 2018, l’UFC-Que Choisir avait révélé qu’elles étaient présentes dans de nombreux produits (aliments, produits de beauté, médicaments), sans que l’on connaisse précisément leurs conséquences sur la santé.
À cette échelle, les particules affichent de nouvelles propriétés chimiques et physiques, comparativement aux versions plus volumineuses de ces mêmes substances. Par exemple, les nanoparticules ont une faible solubilité et un rapport surface-volume (surface spécifique) très élevé. Les nanoparticules ont également tendance à afficher des comportements électromagnétiques uniques. On navigue ici dans le domaine de la physique quantique, peu connue du grand public.
Cependant, à chaque fois que la composition des sérums est remise en question par des analyses indépendantes, notamment l’observation microcospique et l’analyse chimique, des informations font apparaitre l’existence de nanoparticules non mentionnées dans la composition des vaccins, comme par exemple l’oxyde de graphène qui est toxique pour l’organisme. Ce matériau a également fait l’objet d’étude pour lutter contre le COVID, ce qui ne rend pas son utilisation injustifiée contre le sars-cov 2 comme l’affirme certains médias.
Les nanoparticules et autres composants des vaccins ne seraient-ils pas tous mentionnés dans la composition des vaccins contre COVID ? Depuis que les procédures d’autorisation de mise sur le marché (AMM) existent, les industries pharmaceutiques protègent leur recette, sinon ils donneraient des informations à la concurrence pour être copiés.
Les informations sur la composition des vaccins (que l’on trouve sur le site de l’ANSM, de la Food and Drug Administration aux Etats-Unis et sur la plupart des sites officiels, y compris ceux des laboratoires producteurs) ne donnent pas d’indications sur la formulation galénique du vaccin dont le procédé est protégé, elles ne donnent pas non plus d’indications sur les technologies employées et la programmation éventuelle des nanoparticules, notamment la modification des charges de surface (déplacement, cinétique, type cellulaire ciblé).
Les nanoparticules présentes dans les vaccins contre le COVID – qu’ils soient à ARNm ou à adénovirus – n’émargent pas encore dans la liste des produits de santé puisqu’elles n’ont pas encore d’indication thérapeutique comme peut l’avoir le principe actif (molécule) des médicaments. Puisqu’il y a un vide juridique, le champ d’utilisation des nanoparticules reste très libre ; l’épidémie de Sars-Cov-2 a fourni l’occasion de passer outre toutes les étapes logiques d’un essai clinique et d’autoriser – provisoirement et à l’échelle mondiale – l’usage de ces particules sans aucun respect des principes de précaution de santé publique.
La convention d’Oviedo (sur l’usage des biotechnologies) ne fait pas non plus l’objet d’une réglementation en vue de contrôler le développement de ces nanoparticules car il apparait complexe de légiférer sur un domaine aussi mouvant que varié ; en effet une loi-cadre serait trop rapidement obsolète dans l’état actuel des connaissances. L’absence d’obligation légale peut ainsi être largement exploitée par l’industrie pharmaceutique.
C’est aussi dans le cadre des excipients (notamment lipidiques pour les vaccins à ARNm) qu’il faut aller chercher la présence de ces nanoparticules. La directive européenne sur les médicaments (2001/83/CE) nécessite qu’une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) remise à l’Agence européenne du médicament comporte des informations qualitatives et quantitatives sur les excipients, qu’ils soient classés à effets notoires ou non. Mais, là aussi, la réglementation européenne est laxiste comme l’indique la revue médicale Prescrire : « Les recommandations européennes sont interprétées avec une certaine latitude par les agences du médicament nationales. Selon l’Agence française des produits de santé (ANSM) que nous avons interrogée, les excipients sont mentionnés qualitativement et quantitativement uniquement dans l’annexe II de l’AMM, annexe qui n’est pas publiée (sur le site de l’ANSM) pour des raisons de secret industriel et commercial et qui reste confidentielle entre les autorités et le titulaire de l’AMM ».
Par ailleurs, l’article indique également que la liste des excipients dits à effets notoires de la Commission Européenne, datant de 2003, est insuffisante et incomplète. Pour dire les choses clairement, il y a un conflit d’intérêt sur ce sujet qui est important, celui de la biotoxicité des excipients. Pour qu’il n’y ait pas eu de révision de cette liste depuis presque 20 ans, il est quasi certain que l’industrie pharmaceutique et les agences de régulation ont passé un accord tacite de non révision de cette liste. Ce qui est en contradiction totale avec le développement des nanoparticules, des nanotechnologies mais aussi d’autres produits dangereux mais non répertoriés comme tels.
Ainsi, la présence d’oxyde de graphène ou l’un de ses dérivés dans les vaccins, pourrait ne pas tomber sous le coup de la loi en cas de non déclaration dans la composition des sérums. Les autorités de régulation sanitaire ne procèdent par ailleurs pas à une analyse indépendante biochimique des sérums mais établissent un avis sur la base des documents transmis par le soumissionnaire. De toute façon, le non-respect des lois n’effraie nullement l’industrie pharmaceutique passée maître dans la pratique. Ils emploient des risk manager chargés d’évaluer les risques de condamnation et d’amendes face au bénéfice d’une fraude. Aussi lorsque le risque/bénéfice est à leur avantage, ils n’hésitent aucunement à modifier les informations sur leur dossier d’AMM, à corrompre des intermédiaires, ou à transgresser les bonnes pratiques. D’après l’association Good Jobs First, Pfizer a versé plus de 4,7 milliards $ d’amende depuis 20 ans, et c’est à ce groupe que des centaines de millions de personnes ont confié leur santé.
Aussi, lorsque la presse vous rabâche que le risque-bénéfice des vaccins est à l’avantage des vaccinés alors que ceux qui présentent les essais cliniques sont aussi ceux qui vendent les vaccins à prix d’or, que les contrats entre les laboratoires et les autorités de régulations sanitaires des pays et de l’Europe acceptent des clauses de non responsabilité des laboratoires sur les effets post-vaccinaux, ça signifie que les citoyens n’ont pas plus de considération que du bétail.
Pour conclure, en France, l’ANSM gère à la fois les AMM sur le marché français et les centres de pharmacovigilance en charge de faire remonter les effets indésirables des vaccins… opération susceptible de faire interdire la vente des produits autorisés. C’est parfaitement incompatible, le conflit d’intérêt est évident. Il l’est d’autant plus en pleine campagne présidentielle alors que la candidature d’Emmanuel Macron – responsable de la vaccination de masse en France – est un secret de polichinelle.
S’agissant de la santé des populations, il est parfaitement anormal qu’un quelconque secret industriel couvre la composition des produits. D’autant qu’il y a des précédents qui ont révélé que des vaccins pour nourrissons n’en étaient pas. Tant qu’il y aura des chimistes honnêtes et des journalistes intègres, la vérité finira toujours par émerger.