Du 3 février au 8 avril, la Commission européenne vous invite à vous prononcer sur la proposition de règlement UE portant sur le certificat COVID. L’Union Européenne se donne une bonne excuse en nous demandant notre opinion sur ce projet inquiétant, mais ne vous y trompez pas, ceci n’est pas un référendum sur l’adoption du texte, ceci est une diversion. On sait bien ce que font les institutions européennes avec les référendums …
Si le cœur vous en dit vous pouvez toujours apporter votre contribution à ce texte ici (n’ayez pas trop d’espoir cependant) – et télécharger le projet de règlement.
Les conditions d’obtention du passe sanitaire européen
La Commission et le Conseil proposent de modifier le règlement (UE) 2021/953 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE) afin de faciliter la libre circulation pendant la pandémie de COVID-19.
Ces règles visent à uniformiser entre Etats-membres le statut vacciné-testé-rétabli et s’appliquent uniquement pour le passage des frontières, chaque pays restant (pour l’instant) maitre de la mise en application du passe vaccinal/sanitaire sur son sol.
L’UE fixe la durée de vie du certificat vaccinal – faute de rappel – à neuf mois d’ancienneté et prolonge pour un an de plus l’obligation de présenter un certificat COVID numérique pour se déplacer au sein du territoire de l’Union (normalement cette exigence devait disparaitre au 30 juin 2022, mais quand on aime on ne compte pas).
Le texte consacre une nouvelle possibilité de dépistage de tests antigéniques réalisés en laboratoire.
Enfin, les certificats COVID numériques de l’UE peuvent aussi être délivrés aux personnes participant à des essais cliniques qui portent sur des vaccins contre le COVID-19 – ce qui fera l’objet d’un article séparé.
La décision est déjà prise
La Commission nous prendrait-elle pour des cons ?
Vu qu’Emmanuel Macron est Président du Conseil de l’UE, il doit donner des formations “grand débat national” par-ci par-là …
L’introduction de ce projet de règlement proclame le certificat numérique « le système de certificat COVID numérique de l’UE s’est avéré être le seul système fonctionnel de certificat COVID-19 à être opérationnel à grande échelle au niveau international ».
Ses mérites sont vantés tout au long du texte : « la Commission estime que le certificat COVID numérique de l’UE a eu une incidence positive sur la libre circulation au sein de l’UE, étant donné que son absence aurait probablement entraîné le développement de solutions nationales incompatibles ».
La dernière recommandation du Conseil de l’Union européenne (analysée dans nos colonnes ici) adoptée le 25 janvier dernier – qui exonérait les détenteurs d’un certificat numérique d’entraves supplémentaires à la libre circulation – ne faisait aucun mystère sur la nature des textes règlementaires à venir, et on veut nous faire croire qu’il est possible de donner notre avis ? pour « alimenter le débat législatif » ?
Le mieux aurait été de nous demander tout simplement si on voulait d’un certificat numérique COVID de l’UE, mais on a bien compris qu’Ursula von der Leyen agissait en mère-noël uniquement pour les besoins de l’industrie pharmaceutique.
Le règlement n’est pas publié dans sa version définitive et doit encore faire l’objet d’un vote au Parlement, on peut certes imaginer que certaines mesures seront revues à la marge (et encore ce n’est même pas certain) à l’instar des débats parlementaires nationaux, mais le dispositif est bien là et n’est pas près de partir.
A ce jour 27421 avis sont déposés, je ne parle pas les 24 langues officielles que comptent l’UE mais j’ai quand même l’impression que le ressenti est à tendance fortement négative – néanmoins j’ai aussi le pressentiment qu’on aura toujours besoin d’un passe sanitaire pour se déplacer dans l’Union européenne après le 30 janvier 2022 (et bientôt d’une identité numérique.)
Pass numérique, crédit social et crédit carbone : le fascisme qui vient est porté par un représentant de la démocratie chrétienne.
Ourzula Vends-des-layettes va très bientôt avoir d’autres chats à fouetter, ainsi d’ailleurs que le reste des non-élus de la (grosse) commission, d’abord parce que la justice Allemande se rapproche de plus en plus d’elle pour ses exactions passées, ensuite, parce qu’elle a maintenant les députés euroP4 sur le paletot et qu’ils sont véner à donf, car entre refus de communiquer ses SMS, corruption tous azimuts, mensonges patents et tout le reste, dont les fumeux contrats, certains d’entre-eux ne sont pas prêts de lâcher le morceau et iront jusqu’au bout – ça va roxer 🙂
Ils font la même chose avec l’euro numérique. Ils ont lancé des sondages et il serait souhaité par les européens… La bonne blague.
« … aux personnes participant à des essais cliniques qui portent sur des vaccins contre le COVID-19 »
Ah bon !… les essais mondiaux effectués ne compteraient-ils pas ?
On se fout vraiment de nous.
Je suis bien d’accord avec vous, les décisions sont déjà prises et actées et leurs “consultations” ne sont que de la poudre aux yeux. Je rappelle qu’il y a un an déjà ils avaient lancé une “consultation” au sujet du passeport sanitaire européen, avant sa mise en place. D’après ce que j’ai pu constater en lisant les réponses envoyées en français, anglais, grec et espagnol, l’immense majorité des européens étaient contre avec force arguments solides. On voit aujourd’hui combien nos avis ont été pris en compte. La Commission non élue ne s’est jamais cachée de vouloir supprimer la démocratie sur ce continent, ce qu’elle a déjà presque réussi à faire, car, pour ces gens il n’y a pas lieu d’avoir de débats/élections/référendums/expressions de désirs des peuples, “eux savent” et nous autres sommes des abrutis finis bons à obéir et à subir.
Vous écrivez que “les certificats COVID numériques de l’UE peuvent aussi être délivrés aux personnes participant à des essais cliniques qui portent sur des vaccins contre le COVID-1”. Cela signifie donc à toute personne ayant été “vaccinée “de gré ou de force par ces substances depuis un an, sans exception!
Et bien entendu, ledit “passe” prorogé d’un an jusqu’en 2023 sera installé à perpétuité car, comme disaient mes ancêtres les Grecs Anciens “rien n’est plus permanent que le provisoire”.