Le Danemark est le premier pays qui envisage de mettre fin à sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Selon les autorités sanitaires locales, le nombre d’habitants entièrement vaccinés est déjà élevé, 84% de la population a déjà reçu au moins une dose. Pour rappel, le gouvernement danois a décidé de lever toutes les restrictions anti-Covid depuis le 1er février 2022, malgré la hausse des cas journaliers avec le variant dominant, Omicron.
Premier pays à suspendre son programme de vaccination
Le Danemark annonce une éventuelle suspension de son programme de vaccination contre le coronavirus dès le retour du printemps dans un communiqué en date du 11 février 2022. Le Conseil national de la santé local espère pouvoir appliquer cette nouvelle mesure vers la fin du mois de février. Cela dit, tout dépend de l’évolution de la pandémie. Notons qu’une telle mesure constitue une étape importante dans la lutte contre le coronavirus.
Pourquoi prendre cette décision ? Selon les autorités sanitaires du Danemark, le taux de vaccination du pays est « très élevé ». En effet, 81% des habitants sont entièrement vaccinés et 62% ont déjà bénéficié d’une troisième de dose de rappel.
L’explosion des cas avec le variant Omicron, engendrent en outre « une très grande immunité protectrice ». Les autorités danoises pensent que le pays peut « faire face à une infection croissante sans tomber gravement malade ». Preuve est encore faite que le vaccin ne ralentit plus la contamination par un nouveau variant. Le virus contamine autant les vaccinés que les non-vaccinés.
Enfin, l’Autorité de la santé danoise espère qu’avec l’arrivée du printemps, le nombre d’infections va diminuer.
Dans ce communiqué Bolette Søborg, médecin en chef du Danemark déclare que « Comme on voit l’épidémie s’éteindre, et parce que la saison va bientôt changer, il n’est pas utile de proposer une quatrième dose ».
Une 4e dose jugée inefficace
Le Danemark a décidé d’arrêter l’administration d’une quatrième dose aux personnes âgées, notamment les résidents des Ephad. Les autorités sanitaires locales estiment que la troisième dose offre déjà une meilleure protection contre la forme grave de la maladie Covid-19.
L’injection de rappel pour les moins de 18 ans est aussi en arrêt, d’autant plus que l’Agence européenne des médicaments (AEM) n’a pas encore approuvé l’administration d’une troisième dose chez les jeunes.
Le Conseil national de la santé danois pense aussi qu’ils ont peu de risque de développer la forme sévère du Covid-19 puisqu’ils ont une immunité importante.
Les autorités sanitaires du pays prévoient aussi de mettre fin à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Cela dit, par prudence, elles annoncent qu’en cas de vague printanière, elles prendront des décisions bien différentes.
Pour rappel, son voisin suédois recommande une quatrième dose pour toutes les personnes de plus de 80 ans, et à tous les personnels qui travaillent dans les maisons de retraite.
La Suède compte actuellement 16 500 décès du COVID pour une population de 10 millions d’habitants, contre 4038 morts pour une population de 5,8 millions de personnes pour le Danemark.
Au début de la crise, la Suède a été citée comme exemple pour sa bonne gestion du COVID, avec des mesures sanitaires moins restrictives (interdites par leur Constitution).
Malgré leur taux de vaccination élevé, des pays comme Israël, Espagne, Chili ont aussi fait face à la recrudescence des infections avec les variants Delta et Omicron, et imposent également une quatrième dose de vaccin à leur population (aux personnes âgées et personnes vulnérables).
A noter que l’Agence européenne des médicaments a averti sur les effets nocifs des rappels excessifs des vaccins , selon elle, les rappels répétés tous les quatre mois pourraient même affaiblir le système immunitaire.
.
Ils n’auront plus qu’a gérer les conséquences de ces injections, ce qui risque de bien les occuper pendant plusieurs années.
bonjour, toute la gestion de la crise, depuis le tout début, dans les grandes lignes, a été écrite en 2017 :
https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/Center-projects/completed-
projects/spars-pandemic-scenario.html
on y trouve même la gestion de la vague de mécontentement, de d’action en justice, de la population ayant eu des effets secondaires graves des injections.
Ils ont prévu d’étouffer le scandale des effets graves et mortels de la vaccination de masse, par un fond d’indemnisation, qui sera généreux au départ, mais rapidement, il sera difficile de prouver le lien de causalité, donc les indemnisations seront ensuite très difficiles à obtenir.
on le voit pour le H1N1