En Nouvelle-Zélande, des manifestants campent devant le Parlement pour protester contre les mandats de vaccination et demander la fin des restrictions pandémiques. En dépit de l’ultimatum de la police, ils ont refusé de quitter les lieux. Inspiré des camionneurs canadiens, le convoi de Wellington espère mettre la pression sur le Premier Ministre Jacinda Ardern.
Un « Convoi de la liberté » néo-zélandais
Une manifestation contre les mandats de vaccination a débuté en Nouvelle-Zélande le 7 février 2022. Le mercredi 16 février, le mouvement a pris de l’ampleur. Inspirés par les milliers de camionneurs canadiens du « Convoi de la liberté », des manifestants se sont installés devant le Parlement « Beehive » de Wellington.
Ils ont bloqué plusieurs routes avec des camionnettes, des camions et des motos avec des messages tels que « rendez-nous notre liberté » ou « la coercition n’est pas un consentement ».
D’autres manifestants ont également rejoint le groupe. Ils revendiquent la fin des restrictions pandémiques et sociales. Ils demandent aux autorités de prendre les mesures adéquates concernant la censure et les droits de la communauté ethnique Maori.
Pour disperser les manifestants, les forces de l’ordre ont menacé de remorquer leurs véhicules. Mais la tactique n’a pas fonctionné. En effet, les manifestants ont pratiquement ignoré l’ultimatum de la police.
Selon le commissaire de police adjoint Richard Chambers, environ 450 véhicules ont bloqué les routes. Les manifestants, parfois accompagnés d’enfants, commencent à affluer sur le site.
Les forces de l’ordre ont déjà entamé le dialogue avec les leaders de la manifestation. Une douzaine de véhicules ont alors accepté de quitter les lieux volontairement. Quoi qu’il en soit, la situation est très complexe.
Jacinda Ardern refuse tout dialogue
Comptant 5 millions d’habitants, la Nouvelle-Zélande a été plutôt épargnée par la pandémie, en partie grâce aux restrictions sévères imposées par les autorités locales comme la fermeture des frontières. Au total, le pays recense 22.300 infections et 53 décès, avec 77.7% de la population entièrement vaccinée.
Suite à l’arrivée du variant Omicron, la Nouvelle-Zélande a connu une recrudescence des cas de contamination. Selon les autorités sanitaires, plus de 1.100 cas ont été signalés mercredi.
Face à l’évolution de la situation sanitaire, le Premier ministre Jacinda Ardern a rejeté les demandes des manifestants. Par ailleurs, elle qualifie leur mouvement de phénomène « importé », et affirme qu’elle a le soutien de la majorité des Néo-zélandais, en déclarant à Radio New Zealand «96% des Néo-Zélandais se sont fait vacciner, ce qui nous permet de vivre aujourd’hui avec moins de restrictions grâce à la protection supplémentaire que cela a apporté ». En réalité, il n’est pas à exclure que la vaccination ait provoqué la recrudescence récente des cas.
A présent, le pays essaie d’apprendre à vivre avec le COVID. A noter que la Nouvelle-Zélande a annoncé la réouverture de ses frontières qui se fera en quelques étapes à compter du 27 février.
Dire que certains « complotistes » avaient annoncé que la « vaccination » serait le vecteur de la véritable pandémie…
Il est d’ailleurs autorisé d’employer ce terme puisque l’OMS lui a ôté le critère de mortalité.
Quoi qu’il en soit, les décisions politiques répondent à un agenda… qui semble un peu s’enrayer.
je lui souhaite de finir jugée, en prison à vie et tous ses biens saisis.
Et je suis magnanime et profondément gentille car ce qu’elle fait c’est un crime contre l’humanité et elle mériterait la mort.
« Jacinda Ardern refuse tout dialogue »
Aucune chance qu’elle recule : elle est une des « Young Global Leader » mis en place partout dans le monde pour faire ce sale boulot, donc elle ira jusqu’au bout.