Un peu de loufoque dans cette actualité terrible. A Broadway, même si le maire de New YorkEric Adams a opté pour l’annulation de plusieurs mesures restrictives en lien avec la lutte contre le Covid à compter de lundi 14 mars, le port de masques et les règlementations relatives à la vaccination demeurent inchangés. Le dernier bastion de la peur irrationnelle face à une "pandémie" devenue endémique sera-t-il à New York ou en Californie. Les deux Etats se disputent la palme du progressisme.
« Nos directives actuelles vont jusqu’au 30 avril, et il est prévu de les mettre à jour le 1er avril […] des discussions ont lieu chaque semaine sur nos protocoles et, à ce stade, il n’y a pas de changement dans nos orientations » a fait savoir Charlotte St Martin (Présidente Broadway league) dans un communiqué.
Cette annonce vise principalement à mettre les choses au clair après la déclaration du gouverneur Kathy Hochul qui avait indiqué que le port de masque lors des repas en intérieur n’est désormais plus une obligation vu que les taux de contaminations liés au Covid-19 ne sont plus à la hausse.
Des mesures qui n’ont pas impacté sur les recettes
Suite à une fermeture imposée par la gestion apeurée et catastrophique du COVID durant deux années consécutives, les spectacles de Broadway sont enfin de retour à New York.
Et pourtant, malgré les mesures sanitaires prescrites, les dernières statistiques montrent que la fréquentation des spectacles demeure inchangée.Les recettes au guichet ont augmenté de 5 % pour atteindre 23 millions de dollars et plus de 92 % des sièges disponibles ont été occupés.
On comprend donc pourquoi Broadway ose se risquer à maintenir les restrictions, à savoir port du masque et présentation d’une preuve de vaccination. Les spectateurs sont conciliants avec les règles – quand ils ne participent pas de la peur ambiante.
A noter que le lieu va bientôt accueillir 16 productions supplémentaires qui se dérouleront au cours de cette année.