Nicolas Bonnal nous propose une superbe tribune pleine de panache, où il décrit le nouveau peuple français que Macron se vante d'avoir fait naître.
On l’a entendu se féliciter d’avoir fait apparaître un peuple nouveau en France ; en effet il a été réélu confortablement face à une opposition totalement contrôlée (« d’extrême-droite » ou « d’extrême-gauche ») et malgré toute une série d’exploits que je ne vais pas rappeler ici, de la dette à Notre-Dame en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100%. De même on va vers le Grand Reset, les privations, le camp numérique, les rationnements (quand ce n’est fait), le vaccin six fois par an, la privation d’eau pour cause de changement climatique et certainement pas de sécheresse, et tout le monde s’en fout ou presque : comme dit Sénèque à son ami Lucilius, NE SIS MISER ANTE TEMPUS.
Il s’est donc passé quelque chose ; et on se croirait dans un film hollywoodien où le héros revenu chez lui se rend compte que tout le monde a changé ou a été remplacé. Sur ce problème lisez le livre de ma femme sur Philip K. Dick et le Grand Reset – et de Dick directement le recueil The Father-Thing. Tetyana recommande aussi le Pendu dans le square. J’ai plusieurs fois évoqué l’invasion des profanateurs de sépulture de Don Siegel ; il s’agissait de dénoncer ces gens qui du fait de la télévision et la société de consommation devenaient des « légumes ».
Mais qu’est-ce qu’un peuple nouveau ? On peut dire que c’est un peuple bien soumis, bien serf au sens de La Boétie, un peuple pour qui rien n’est bien grave : la plèbe romaine sert ici de modèle comme la plèbe de Gambetta, si bien décrite par des auteurs aussi divers de Céline, Drumont ou Bernanos – sans oublier Villiers, premier auteur de SFR français, qui note l’altération produite par l’électricité sur notre santé mentale (Contes cruels). Abaissement culturel donc, écroulement scolaire provoqué, propagande politique, matraquage publicitaire, marquage par les médicaments (on n’a pas attendu les vaccins !), sans oublier cet Etat tutélaire et doux qui, rappelle Tocqueville, nous ôte la peine de penser et la peine de vivre. Les élites se frottent les mains, mais elles ont tort : l’abrutissement de la masse ne les sert qu’un temps, et elles se feront écraser ces élites par un Etat moins croupion tôt ou tard. Ce n’est pas pour rien qu’on diabolise les russes ou les chinois en ce moment.
Fabriquer une population grasse (ou même efflanquée), médiocre, ludique et avilie est simple : La Boétie nous rappelle que le mot ludique vient de la ville Lydie qui avait été abrutie par Cyrus. La guerre hybride n’a pas attendu les américains ! Mais fabriquer une population fascisée, fanatisée médicalement (je discute avec des gens ici qui attendent extatiquement le prochain vaccin contre la variole du singe, attendant aussi qu’il soit a priori obligatoire, car pourquoi attendre ?) est possible aussi à coups de peur, de parano et de répétition, seule figure de rhétorique utile, a dit un certain Bonaparte. Car le peuple nouveau de Macron n’est pas si nouveau : on a connu un peuple nouveau en 93 déjà qui anéantissait la Vendée, adorait la dictature et fit vingt ans la guerre à tout un continent encore désarmé.
La population fascisée aime la fête : voir les défilés festifs du nazisme et du fascisme. Rien ne l’arrête. Et on peut lui proposer les camps pour les non vaccinés ou la guerre contre la Russie, elle sera toujours aussi euphorique. Pour comprendre que rien n’est neuf dans ce peuple nouveau, relisez les Caractères non pas de La Bruyère mais de Théophraste, philosophe aristotélicien qui l’inspira. L’écroulement politique et psychologique athénien y est décrit comme dans le dialogue VIII de la République ou le traité sur la Réforme de Démosthène.
Mais chez Macron on sent aussi une volonté politique forte, qui a commencé en France avec Sarkozy ou l’ineffable Hollande : on fabrique un peuple euro-mondialiste promu aux hautes tâches de désindustrialisation, de remplacement (grand ou pas !), de servitude débile et d’humanitarisme agressif. Les libertariens américains qui sont les seuls philosophes politiques modernes importants ont insisté : l’Etat fabrique une population d’assistés et de manipulés, qui est marquée aussi par un incessant bellicisme passif et humanitaire. La sensibilité « féminine » maladive progresse aussi (presque toutes les ministres de la guerre contre la Russie sont des femmes) et cette sensibilité suppose d’une part une mentalité de nursery (il n’y a plus de citoyens, il n’y a que des enfants, remarque en Amérique un certain Chesterton) et une mentalité interventionniste (non au fascisme serbe, non aux chinois, plus jamais ça, etc.), mentalité qui a tendance comme en quarante à rendre de sacrées raclées sur les champs de bataille sans y rien comprendre. C’est ainsi que deux mois après la tannée en Afghanistan la très folle administration Biden, woke, LGBTG, covidiste et autre vient se prendre une raclée en Ukraine. Ici aussi la fin de la logique prophétisée par Debord n’y changera rien ; et Maurras aura encore tort, qui disait qu’on se souvient des coups reçus. Vraiment ?
Le jour où l’on crèvera de faim en faisant la queue pour acheter du soleil vert avec des bons, ils diront que c’est très bon pour le climat. C’est ça aussi un peuple nouveau : un peuple qui ne veut plus être. La suite nous dira s’il va être exaucé.
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Pour qu’il y ait un peuple nouveau euro-mondialisé, encore faut-il qu’il existe encore un peuple en France. Or, tout a été fait depuis quatre décennies pour nier l’existence d’un peuple français. Cela a commencé avec Mitterrand et son adoration pour une France multiculturelle et multiethnique, c’est-à-dire une France sans culture, reniant sa civilisation, et ne faisant plus peuple mais un assemblage de communautés, celles issues de l’immigration étant préférées par le pouvoir aux affreux autochtones. La bourgeoisie de gauche qui a élu Mitterrand a applaudi ce programme mais ensuite, la bourgeoisie de droite qui a élu Chirac l’a tout autant applaudi quand ce faux-gaulliste a marché dans les traces de Mitterrand. Leur politique, à l’un comme à l’autre, suivie évidemment par Sarkozy et Hollande, a été d’une part d’endetter inconsidérément la France, lui interdisant ainsi toute vélleité d’indépendance (si tant est que l’envie nous en reprenait malgré Maastricht) et d’autre part, de favoriser l’immigration, de préférence musulmane (non, la France ni l’Europe n’ont de racines chrétiennes, c’est bien connu). Ainsi, la bourgeoisie française est devenue euro-mondialisée, c’est-à-dire soumise à une union européenne qui est elle-même soumise aux Etats-Unis, la mondialisation n’étant que le prête-nom de l’impérialisme américain. Macron est le produit (on ne peut même pas dire rejeton) de cette bourgeoisie euro-mondialisée, le peuple, lui, est effacé du tableau.
Alors, oui, cette bourgeoisie est veule, servile et égoïste. Mais c’est la définition de la bourgeoisie depuis qu’elle a pris son essor à la faveur de la révolution française. C’est la bourgeoisie qui soutenait l’opportuniste Gambetta (relire aussi Jacques Bainville à ce propos), la bourgeoisie la plus soulagée après Munich puis la plus empressée à Vichy. Elle sera aussi la plus pressée de chasser de Gaulle en 1946, puis dans une opposition sourde pendant ses années de présidence (à travers toute la presse notamment avec Le Figaro, le Monde ou l’Express de JJSS) jusqu’au soulagement de pouvoir le renvoyer à la faveur d’un référendum qui demandait de défaire une assemblée de notables (ne pas oublier qu’en mai 68, cette bourgeoisie s’amusait de cette jeunesse estudiantine, dirigée par un Allemand, qui bousculait de Gaulle, jusqu’elle s’inquiète de ses biens). Après, cette bourgeoisie s’est partagée entre la Droite (Pompidou ou VGE) ou la Gauche (Mitterrand) mais quand ce dernier a été élu à la faveur du ralliement « discret » de Chirac, toute la bourgeoisie, de droite comme de gauche, s’est mise à applaudir l’émergence de cette fameuse société multiculturelle et multiethnique. Symbolisée par Canal+ (le foot et le Q, tout ça payant) et les nuits ramadan sur les chaînes publiques animées par le neveu du président, Frédéric Mitterrand, ce pédéraste pédophile qui finira ministre de Sarkozy. Et enfin, à l’orée des années 2000, cette bourgeoisie a décidé que tous ceux qui ne pensaient pas comme elle devaient être criminalisés et sont apparues d’abord les lois mémorielles du ministre communiste Gayssot (Chirac président, Jospin, pm) et depuis, les lois sur l’incitation à la haine raciale, à l’homophobie et autres joyeusetés. Toutes ces lois ont pu passer car l’Etat de droit et sa magistrature sont entre les mains de la bourgeoisie.
La question est alors de savoir s’il existe encore un peuple de France ? Et si oui, quand et de quelles façons va-t-il pouvoir enfin reprendre son destin en main, c’est-à-dire envoyer à dash la bourgeoisie ? (J’allais écrire à Coblenz mais les émigrés royalistes de 1789 avaient malgré tout plus de tenue que ces jean-foutre qui se prennent pour l’élite)
A la déception, l’amertume et peut-être même la souffrance que je crois lire entre les lignes de ce texte s »ajoute la colère exprimée dans votre commentaire et ceci me fait craindre que chez beaucoup d’entre nous, devant l’impuissance, la conviction ne s’impose que l’espoir est bien resté dans la boîte.
« presque toutes les ministres de la guerre contre la Russie sont des femmes » : je pensais qu’elles seraient toutes des femmes, sans exception. A moins qu’elles ne soient transgenres ?
A part ce clin d’œil, bravo pour votre tribune.
Le remplacement du peuple français par un peuple euro mondialisé remonte au temps de la Révolution française lorsque l’accès à la nationalité se fit par le droit et non par les faits, historiques, culturels, identitaires. J’invite les lecteurs à lire l’excellent papier d’Antonin Campana : http://www.autochtonisme.com/2015/02/le-peuple-francais-c-est-quoi-en-republique.html
Il résume parfaitement la situation de notre pays où nous, les autochtones, les indigènes, sommes remplacés, avec comme dommage collatéral, la disparition de la civilisation dont nous sommes porteurs.
Attention de ne pas tomber dans le travers classique
Les Français (qui n’ont pas TOUS élu Macron, et a fortiori pas les nombreux abstentionnistes français) unanime ça n’existe pas.
Le peuple unanime ça n’existe pas.
La preuve : je connais un peu un certain Verhaeghe Eric qui ne pense pas comme Les Français ou comme le peuple .
Et on est au moins deux et bien d’autres ici encore.
Il n’y pas que des mougeons en France et les non-mougeons sont au minimum classables dans une dizaine de catégories bien distinctes avec des « chapelles » et des « sous-chapelles »
Pour espérer gagner il faut impérativement avoir le souci du juste mot pour la juste chose, le souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants.
D’accord avec vous, soulager les frustrations qu’on traverse impliquerait de catégoriser ses semblables, pointer du doigt telle catégorie estimée privilégiée (« les riches ») par rapport à telle autre (« les pauvres ») vue comme automatiquement vertueuse. Les guerres civiles débarquent à partir de cette déformation qui convient parfaitement aux va-t-en guerre.
D’où vient l’expression « plèbe de Gambetta » ? J’ai l’impression de l’avoir dékà lue (faux souvenir ?).
Le peuple de France ne s’est pas évaporé il est toujours là, socialo francmac depuis 150 ans.
C’est le pire qui pouvait nous arriver: Un banquier mythomane à la tête du pays avec une ligne de crédit pour ses plans sur la Cosette.
Beau texte.
Désabusé mais réaliste, Nicolas Bonnal. Certes un peu parano, style dernier des Mohican moi seul sur mon île et après moi le déluge, marié à une Ukrainienne pour sauver l’espèce, etc. Mais juste en train de réécrire succinctement L’Étrange Défaite de Marc Bloch. Car oui on y est, et pour de bon ! Il a entièrement raison sur le fond. Mais au désespoir est lié l’espoir. Il n’y a jamais de fatalité. Il y aura un après. Pas de désespoir sans espoir, et inversement. La dystopie est un genre littéraire ultra créatif, j’adore, je m’en délecte en BD… Mais sans cesse éloigné de la réalité, une Apocalypse réécrite par nos Saints Jean bouche d’or contemporains. On tire le trait noir jusqu’aux tréfonds de nos sarcasmes déprimés, et puis non ! on côtoie le vide et le ravin, mais la voiture reste le plus souvent sur la route… C’est la vie. Un chaos. Il en a toujours été ainsi.
Il y a 80 ans, beaucoup étaient persuadés, même en France, de la pérennité éternelle du Reich de 1000 ans. Il y a 30 ans, bis repetita pour l’Empire Soviétique éternel, car ils étaient le « progrès des névroses progressistes »… Et puis hop, patatras, ces châteaux de cartes se sont effondrés… D’eux mêmes ! On est dans la même situation. Il faut être patient, non désespéré. Honnêtement dans l’Histoire du monde, il y a eu pire situation. Nos grands-parents mangeaient des rutabagas. Malgré les restrictions et les peurs, ils étaient positifs, ils ont fait des enfants. Le Baby Boom ne commence pas après la guerre, mais en 1942 !
Quant au remplacement de population, le nouveau Peuple dont parle de gamin fou… C’est dans sa tête, ne suivez pas comme des morts de faim la cacahuète à son bruit dans le crâne, vous deviendriez cinglé à suivre son bougisme électronique ! Zzzzzzzz, c’est pire qu’une mouche ou un moustique. Il est cinglé depuis son adolescence, un hyper actif sans doute détecté Asperger. Souvent on « met » un enfant dérangé au théâtre, ou dans un art ou un sport, pour canaliser ses pulsions suicidaires – dommage pour la France et les Français… Il vit en ce moment son moment de gloire comme le héros de The Truman Show, un halluciné névrotique identique à la grenouille de La Fontaine, porté par des médias menteurs et se croyant désormais investi d’un destin royal renforcé par la musique de cour de Lulli lors de sa deuxième intronisation. Pourquoi dès lors essayer de discourir raisonnablement à son sujet ? On ne peut analyser rationnellement un cerveau qui échappe aux conventions normales, seuls les DSM IV et V le peuvent. L’auteur Pierre Rentchnick de « Ces malades qui nous gouvernent » aurait un chapitre à ajouter, car le dernier patient sera certainement estampillé psychopathe par la postérité. De nombreux psychiatres de par le monde ont déjà levé le tabou. Il est de la race des forcenés. Pas encore passé à l’acte ? Si : les preuves du Crime contre l’Humanité (ref. Reiner Füllmich) par le nombre de morts du Covid-19 sans soins (politique d’interdiction des soins efficaces) et vaccinés de force aux thérapies géniques Pfizer empoisonnées sont bien là… Non réélu, la justice aurait été saisie. Sa force de conviction a être réélu doit tout à la recherche de prolongation de l’immunité dont il dispose à l’Elysée. Redevenu simple citoyen, ç’aurait été la curée ! Ses Ministres paieront.
Au sujet de sa réélection, folie généralisée de 58% de votants, oui ! Car réélire Macron après tant d’inconséquences quand ce n’est pas cette liste de crimes incommensurables et sans noms, puis aller envisager d’appuyer dans les urnes législatives cette nouvelle collusion abracadabrantesque mélenchono-micronienne suggérée par les sondages actuels, il faut vraiment que le Peuple français ait atteint un degré de stupidité rare, que même 3 à 5 générations de lobotomisation par l’Éducation Nationale ne saurait expliquer. Il faut avoir ajouté dans la recette d’abêtissement une télévision poubelle ou les chiottes, l’islamisation rampante associée à une dhimmisation des esprits et des normes républicaines, les salons de dope et la concupiscence pédophile des élites, voisinent les studios ; enfin un amour pour la publicité télé qui associe la Mastercard à l’acte d’achat compulsif immédiat, comme si les slogans déterminaient maintenant définitivement et sans filtre les actions du cerveau nécrosé. Une espèce d’algorithme implanté… Par la puce injectée dans le sérum ARN Pfizer ? Qui sait ? Il y a donc de la responsabilité publique, mais aussi individuelle à vouloir continuer à utiliser la zapette comme un « instrument de culture ou de curiosité ou d’information », alors qu’il est si facile d’éteindre ce petit écran (taille XXL) pour ne plus être importuné par le 17ème sous sol de la médiocrité. Un jour peut-être, le scénario de Fahrenheit 451 deviendra réalité : il sera impossible d’éteindre les écrans et on brûlera les livres… Qui vivra verra.
17ème car il vaut mieux se retrouver à la XVIIème Chambre, cela prouve au moins qu’on est encore vivant et non pas un poireau ou une souris de laboratoire.
Je rebondis enfin sur la phrase « sans oublier Villiers, premier auteur de SFR français, qui note l’altération produite par l’électricité sur notre santé mentale (Contes cruels) » qu’un fameux dissident soviétique naturalisé Français avait déjà exprimé par un aphorisme voisin et autant signifiant dans les années 1930. Ci-dessous :
« À l’encontre de bien des prévisions, de toutes les espérances, le progrès des arts et des métiers, des Sciences et des techniques n’a pas apporté à l’humanité un progrès intellectuel et moral parallèle, mais lui vaut une régression sensible. Les Lumières, comme on disait au XVIIIe siècle, sont aujourd’hui, en raison inverse des conquêtes de l’électricité. Tout ce qui devait éclairer la conscience de l’homme est employé à mieux tromper, à répandre les préjugés… Et le nombre décroît chaque jour des individus capables de penser par eux-mêmes… »
en 1937
« L’URSS est le pays du mensonge intégral. Staline et ses sujets mentent toujours, à tout instant, en toutes circonstances, et à force de mentir ne savent même plus s’ils mentent. Ils baignent dans une atmosphère saturée de mensonge. Et quand chacun ment, personne ne ment plus en mentant. Là où tout ment, rien ne ment (…) Unique réalité : la terreur qui décompose les esprits et empoisonne les consciences. »
en 1938 in La vie Intellectuelle
Boris Souvarine (1895-1984), militant politique, journaliste, historien et essayiste russe naturalisé français
Philipp K.Dick, Don Siegel… Pour ma part, c’est au roman de Richard Matheson « I am a legend », plusieurs fois porté à l’écran, que je me rapporte souvent en pensant au monde actuel. Et je me demande, à voir et à écouter autour de moi, même parmi mes proches, si nous ne sommes pas déjà comme le héro de cette histoire qui consacre toute son énergie à lutter contre une espèce nouvelle de mutants pour finalement réaliser qu’ils sont la normalité nouvelle et que c’est lui qui est devenu l’anormal, le monstre… la légende. Êntre autre : être rationnel, tirer leçon de ses erreurs et de celles d’autrui et partant, ne plus s’en laisser compter, des choses pourtant aussi simples que cela et qui devraient constituer l’ossature de l’humanité pensante, est-ce donc en passe d’appartenir à un passé révolu ? Sommes-nous des Etrusques ou des Carthaginois voyant fondre leurs civilations respectives, sous leurs yeux et à jamais, ou y aura-t-il un fond anthropologique imputrescible et salvateur qui reprendra le dessus… ?
Que serait Bonnal sans ses références ….ses « analyses « a caractère psychotiques sont un brouet indigeste, mortellement ennuyeux et toujours a coté de la plaque ..aucune vision de l’avenir sinon un messianisme mal digéré obsessionnel digne d’un ado en phase de décompensation. Bref ce cinglé se regarde dans le miroir …ce qu’il décrit c’est lui, et surtout n’oubliez pas d’acheter ses livres et ceux de sa femme of course ! Money Money !Cinglé mais ne perdant pas le nord!
Mon émission sur ce sujet. 30 mn avec plus de références.
https://www.youtube.com/watch?v=5bkum21Y19M&t=179s
Philipp K.Dick, Don Siegel… Pour ma part, c’est au roman de Richard Matheson « I am a legend », plusieurs fois porté à l’écran, que je me rapporte souvent en pensant au monde actuel. Et je me demande, à voir et à écouter autour de moi, même parmi mes proches, si nous ne sommes pas déjà comme le héros de cette histoire qui consacre toute son énergie à lutter contre une espèce nouvelle de mutants pour finalement réaliser qu’ils sont la normalité nouvelle et que c’est lui qui est devenu l’anormal, le monstre… la légende. Êntre autres : être rationnel, tirer leçon de ses erreurs et de celles d’autrui et partant, ne plus s’en laisser compter, des choses pourtant aussi simples que cela et qui devraient constituer l’ossature de l’humanité pensante, est-ce donc en passe d’appartenir à un passé révolu ? Sommes-nous des Etrusques ou des Carthaginois voyant fondre leurs civilisations respectives, sous leurs yeux et à jamais, ou y aura-t-il un fond anthropologique imputrescible et salvateur qui reprendra le dessus… ?
Pour avoir vécu 10 ans en Asie, Corée du sud et Japon, voici ce qui se met en place en France et en Occident depuis que Mitterrand et qu’un certain Fabius et un certain Chevènement eurent visité le Japon en 1982 et eurent décidé à leurs retours d’appliquer le slogan du « clou qui dépasse ». Macron est là pour donner le dernier coup de marteau sur la tête du dernier Gaulois qui l’emmerde :
« Que fait-on devant un clou qui dépasse ? On lui tape dessus. C’est aussi ce que l’on fait à un individu pour le faire entrer dans le rang. Cette image, très populaire au Japon, est le symbole de la société apparemment lisse de ce pays. C’est cette face cachée du Japon moderne que nous révèle ce livre, récit d’une expérience hors du commun. André L’Hénoret, prêtre-ouvrier, a séjourné pendant vingt ans au Japon et a travaillé dans une petite entreprise de sous-traitance de Tôkyô. Grâce à sa parfaite connaissance de la langue japonaise et à sa volonté de partager la condition ouvrière sans bénéficier d’aucun privilège, il s’est intégré parmi les plus exploités, contraints pour survivre de travailler souvent la nuit, les jours fériés, dans l’insécurité, pour contribuer au « miracle japonais ». « . https://fr.calameo.com/read/000215022736f89584b04
Mon commentaire supprimé hier soir aurait-il dérangé la paranoïa compulsive de l’auteur et de ses diffuseurs ? Mais la démocratie, chers amis, c’est aussi d’accepter les commentaires qui nous déplaisent ! Ou alors on n’est pas mieux que ce que l’on dénonce.
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