Les rideaux sont tombés sur le World Economic Forum édition 2022, qui s’est tenu à Davos (Suisse) du 22 au 26 mai, avec pour thème "l'histoire à un tournant: politiques gouvernementales et stratégies d'affaires". Les participants composés des « élites » politiques et économiques mondiales réunies pour la première fois depuis deux ans ont évoqué plusieurs sujets. De la guerre en Ukraine à l'économie, en passant par la technologie, les crises alimentaire et énergétique et la santé, voici les 9 thèmes traités à Davos : une synthèse.
Après deux éditions annulées pour cause de pandémie, le Forum économique mondial fait son retour. Cette année, la « caste » a abordé les différents sujets d’actualité économique, sociale et politique. Le focus des discussions a été axé sur la stabilité internationale dans tous ses aspects (alimentaire, géopolitique, finance), le réchauffement climatique, les nouvelles technologies. Une fois de plus, les « élites » ayant des positions d’influence et de pouvoir, vont imposer leurs décisions hasardeuses basées sur des analyses approximatives sur nos vies de citoyens ordinaires.
La guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine a été au cœur du WEF 2022. Dès le premier jour, le ton a été donné avec l’exclusion de la Russie du Forum. Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy a ouvert le bal. Poursuivant sa tournée mondiale virtuelle, il a exprimé sa reconnaissance envers la communauté internationale. Comme à son habitude, il a réclamé plus de soutien, à savoir des sanctions « maximum » contre la Russie et bien sûr davantage d’armes.
Le Forum a aussi donné la parole à Henry Kissinger sur la question des relations avec la Russie et la Chine. Ce dernier a recommandé la poursuite des négociations diplomatiques, qui doivent être « sensibles, informées et viser unilatéralement la paix ». Comme nous l’avons évoqué dans nos lignes, c’est une manière, d’empêcher la Russie de faire un axe avec la Chine, en gardant en permanence une relation privilégiée avec elle.
L’économie, la mondialisation et la technologie
Les « experts » ont longuement discuté de l’impact de la guerre et de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale. L’ancienne directrice du FMI, Kristalina Georgieva pense qu’il faudrait désormais se concentrer sur l’amélioration de l’éducation, de la santé et de la protection sociale ainsi que la « construction de personnes résilientes ».
L’avenir de la mondialisation était aussi évoqué pendant la réunion. Si certains participants pensaient qu’on assiste à sa régionalisation, d’autres ont tendance à penser qu’elle allait disparaître. A cet effet, un livre blanc a été soumis lors de ce Forum. Ce livre blanc intitulé « quatre avenirs pour la mondialisation économique : scénario et leurs implications » décrit ce que sera l’économie mondiale en 2027, quatre scénarios sont envisagés, dont le scénario du pire : une nouvelle forme de mondialisation centrée vers l’autarcie avec uniquement d’alliances militaires, et aucune coopération possible pour lutter contre les défis climatiques.
Concernant la technologie, les participants se sont concentrés sur le métavers. Mais ils ont aussi évoqué l’essor de l’utilisation d’Internet dans les pays de l’hémisphère sud.
La santé, l’alimentation, l’énergie et l’écologie, l’avenir du travail
Les participants à la réunion de Davos ont déclaré qu’on risquait de faire face à une crise alimentaire pluriannuelle si les choses n’évoluaient pas. Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, a aussi déclaré qu’on est confronté à la première crise énergétique mondiale. Ces deux crises seraient liées à la guerre en Ukraine, selon les participants.
La transformation énergétique devrait s’accélérer. Certains participants à la réunion incluant Bill Gates, Marc Benioff et Ruth Borat pensent que la Méditerranée pourrait devenir le nouveau centre d’approvisionnement énergétique mondial.
Enfin, la préparation de la prochaine pandémie était aussi au centre des discussions à Davos. Les participants à la réunion évoquaient aussi la manière d’aborder la santé mentale et l’équité en matière de santé.
Notons que le géant Pfizer s’est engagé à offrir tous ses médicaments protégés par des brevets à 45 pays pauvres.
Cette année, il a aussi été question de l’avenir du travail. Le Forum s’est penché sur les compétences, sur le travail hybride, sur les questions de diversité et d’inclusion.
“Notons que le géant Pfizer s’est engagé à offrir tous ses médicaments protégés par des brevets à 45 pays pauvres.”
Merci Lalaina de vous faire le “porte-parole” du mondialisme et de ces généreux donateurs!
Chaque Français doit 50 mille dollars à l’État, chaque Américain en doit 100 mille. Où classer nos deux pays ?
Les participants à la réunion de Davos ont déclaré qu’on risquait de faire face à une crise alimentaire pluriannuelle… à la première crise énergétique mondiale.
Ces deux crises ont été sciemment organisées, depuis des années. Ils le savent très bien, mais ne filtre à l’extérieur de la rencontre que le narratif destiné aux populations: la guerre en Ukraine entraîne toutes ces difficultés, et les cerveaux lavés ont déjà oublié que l’augmentation des prix a largement précédé le conflit.
Ces gens de Davos adorent planifier, la concentration des pouvoirs économiques le leur permet. Par exemple, concernant les céréales, quelques sociétés contrôlent tout, de la production à la distribution, en passant par le stockage et le transport.
Dans une belle inversion, certains nomment ce système “libéralisme”…
Ce qui nous rassure, c’est que les prévisions économiques de croissance ou d’inflation, sont en général démenties. Sans compter les cygnes noirs…
Très bonnes remarques de votre part.
Que d’aberrations dans cette réunion de pourris et de comploteurs. Par exemple, la soi-disante crise alimentaire n’a pas grand-chose à voir avec la guerre en Ukraine. En réalité on peut tout à fait se passer de l’Ukraine ou de la Russie pour avoir du blé ou du tournesol. C’était le cas à l’époque de l’URSS. Les responsables de cette crise sont avant tout nos gouvernements qui ne veulent prendre aucune mesure pour compenser le manque de blé ou de tournesol. Bref, ils contribuent à cette crise.