La Chine fait de nouveau face à une reprise de l’épidémie de Covid-19. Selon les responsables de la santé publique de la ville de Pékin, 166 cas d’infection au Covid-19 ont été confirmés à Chaoyang jeudi dernier. Des tests massifs auront lieu dans ce district le plus peuplé de la capitale chinoise.
Alors que Shanghai vient de sortir d’un confinement très éprouvant de deux mois, les autorités chinoises ont décidé de renforcer les restrictions sanitaires à Pékin. Le président Xi Jinping reste sur sa lancée et continue à croire qu’il est possible d’éliminer ce fléau sanitaire par la stratégie absurde du zéro Covid. Cette stratégie comprend confinement drastique, mise en place de dépistages de masse, fermetures des frontières, traçage des déplacements… Ce confinement gigantesque se fait sans ménagement sur l’ensemble de la population et menace les chaînes d’approvisionnement dans tous les secteurs.
Une épidémie « féroce »
Selon les responsables de la santé publique de Pékin, ces nouvelles contaminations au Covid-19 ont débuté au bar Heaven Supermarket, situé dans le quartier de Sanlitun. 145 des 166 cas confirmés sont des clients de l’établissement.
Le porte-parole du gouvernement chinois considère qu’il s’agit d’un début d’épidémie « féroce ». Pour le contenir, le district de Chaoyang a annoncé la mise en place de trois séries de tests de masse entre lundi et mercredi parmi ses 3.5 millions d’habitants.
Suite à ces tests, 10.000 cas contacts avec les clients du bar ont été recensés et leurs résidences ont été mises sous scellées. Alors que les restrictions ont commencé à être levées la semaine dernière, selon le journal étatique, Beijing Evening News, à cause des lacunes au Heaven Supermarket Bar, « si l’épidémie se développe, les conséquences pourraient être graves ».
Les mesures sanitaires sévères de retour
Le taux de décès lié au Covid-19 en Chine est relativement faible comparé à celui de nombreux pays du monde. Notons que les autorités chinoises ont opté pour la politique « zéro Covid ». Elle se traduit par l’adoption de restrictions sanitaires sévères.
Même si les autorités n’ont pas encore évoqué la possibilité d’un confinement, les habitants de Pékin redoutent l’exemple de Shanghai. A noter que depuis fin avril, moins de 2.000 cas de coronavirus ont été identifiés à Pékin.
Face à ces nouvelles contaminations détectées dans le district de Chaoyang, les autorités chinoises ont une fois de plus pris des mesures draconiennes. Deux immeubles se trouvant près du cluster sont actuellement sous confinement strict. Les autorités ont placé des barricades métalliques autour des deux bâtiments.
La réémergence des cas suscite l’inquiétude des habitants. Ces derniers sont sous contrôle strict et ils ont reçu des sms leur demandant de signaler les responsables de la santé publique s’ils ont fréquenté des bars dans le quartier et ses environs récemment.
Les autorités chinoises ont aussi annulé l’assouplissement des restrictions sanitaires et ont ordonné la fermeture des écoles à Pékin.
Il est à noter que 46 villes chinoises font depuis des semaines l’objet d’un confinement plus ou moins strict à cause de la recrudescence du variant Omicron. Ce système de lockdown a mis à mal l’économie du pays. En raison des restrictions, cette stratégie du « zéro Covid » a aussi perturbé les chaînes d’approvisionnement internationales.
Tout cela n’est que pure mensonge et cache autre chose. Foutre en l’air l’économie mondiale ou occidentale? Cela nous coûte cher de dépendre de ce pays communiste.
Foutre en l’air l’économie française ?
Pas besoin de Xi.
D’autres s’en chargent.
Avec succès.
Je parlais de l’économie mondiale ou occidentale. Il ne me semble pas que ces économies se limitent uniquement à la France.