Le dernier G7 (tenu en Bavière en début de semaine) est passé à peu près inaperçu en France. Il faut dire que ses conclusions en anglais sont largement inaccessibles au journaliste moyen, imbu de sa personne et de son imaginaire déontologie, mais parfaitement désarmé lorsqu'il s'agit de déchiffrer le monde contemporain. Donc, le public français n'a eu droit qu'aux quelques échanges théâtraux entre Macron et Biden sur le prix de l'énergie (avec un Président américain qui n'a pas décroché un mot et n'a peut-être pas reconnu son homologue français). L'essentiel était pourtant ailleurs, car le G7 est l'outil privilégié que le Deep state américain manie pour caporaliser l'Occident.
Donc, le public français n’aura majoritairement eu droit, sur le G7, qu’à quelques échanges théâtraux et insignifiants entre Emmanuel Macron et un Biden décati sur le prix du pétrole. L’essentiel est passé sous les radars. Pourtant, il vaut la peine d’être connu.
Une planète durable… ce qu’on ne vous a pas encore avoué
Alors que le prix du pétrole à la pompe bat des records historiques (et file gentiment vers les 3 euros le litre), Macron a souscrit à une déclaration finale qui promet de vrais rationnements “écologiques” et très probablement la mise en place d’un confinement brutal pour sauver la planète.
Vous lirez par exemple, page 2 de la déclaration :
We will effectively implement domestic mitigation measures to achieve our NDC targets
and commit to increase our ambition, including for example, by adopting or strengthening
sectoral targets, non-CO2 sub-targets, or stringent implementation measures.(Nous mettrons efficacement en œuvre des mesures d’atténuation nationales pour atteindre nos objectifs NDC et s’engager à accroître notre ambition, y compris, par exemple, en adoptant ou en renforçant des objectifs sectoriels, des sous-objectifs non liés au CO2 ou des mesures de mise en œuvre strictes.)
Qu’en termes châtiés, ces choses-là sont dites. Le G7 aurait voulu préparer un confinement climatique, avec une réduction forcée de la consommation de pétrole ou de gaz qu’il ne s’y serait pas pris autrement, et qu’il n’aurait pas utilisé d’autres termes.
Le scénario est écrit d’avance : à la rentrée de septembre, le thème du “gap” énergétique va venir à toute vitesse, et l’opinion publique va s’entendire dire que, pour éviter la catastrophe, il faut brutalement réduire les consommations quotidiennes. Et comme tout cela n’ira pas assez vite, des mesures expéditives seront prises.
Si vous lisez bien le texte du G7, il est question “d’accroître notre ambition” en matière de CO2, c’est-à-dire d’aller plus vite dans les rationnements, alors même que l’embargo sur la Russie fait dangereusement augmenter les prix. On comprend l’opération qui se joue en sous-main : sous couvert d’écologie, il s’agit de créer les conditions d’un chaos, et d’un choc politique pour y faire face. Tous ceux qui ont lu mes premiers chapitres sur l’agenda du chaos verront que le G7 prépare la continuation du COVID, puis de la guerre en Ukraine, par un chaos écologique dont l’objectif final est de caporaliser l’Europe et l’ensemble de l’Occident sous le joug américain.
Ce n’est pas une mince affaire que tout cela. Et l’on pourrait penser que les journalistes fassent leur métier en évoquant le sujet. Mais comme ils sont tous anesthésiés par l’argent que le CAC40 leur verse, ils préfèrent ranger précautionneusement tous ces thèmes sous l’étiquette de complotisme.
Le libre-échange envers et contre tout
Des esprits taquins pourraient penser que l’une des principales causes de pollution et de gaspillage d’énergie provient du libre-échange et de sa manie d’affréter des avions pour acheminer des haricots kényans ou sud-africains en plein hiver en Europe ou en Amérique du Nord. Un meilleur respect des saisons et des circuits courts diminuerait la production de CO2.
Que nenni !
Le G7, qui n’existe que pour coordonner le libre échange en Occident, ne démord pas de sa doctrine (p. 10) :
Trade flows play an important role for the green and just transition and for the diffusion of
environmental goods, services, technologies and innovations. Through a mix of binding and
non-binding measures, we commit to advancing sustainable supply chains that are netzero aligned and climate resilient, decouple agricultural production from forest loss and
land degradation, use resources sustainably, reduce environmental impact, foster
circularity, and promote decent work.(Les flux commerciaux jouent un rôle important pour la transition verte et juste et pour la diffusion des biens, services, technologies et innovations environnementaux. Grâce à un mélange de contraintes et mesures non contraignantes, nous nous engageons à faire progresser des chaînes d’approvisionnement durables alignées sur zéro net et résilientes au climat, à dissocier la production agricole de la perte de forêts et dégradation des terres, utiliser les ressources de manière durable, réduire l’impact environnemental, favoriser circularité et promouvoir le travail décent).
Là encore, dans un monde normal, il se trouverait quelqu’un pour s’esclaffer de l’affirmation selon laquelle “les flux commerciaux jouent un rôle important pour une transitio verte et juste”. Dans la France de 2022, personne n’y trouve rien à redire.
Là encore, la stratégie “écologique” est claire : il s’agit d’une arme pour domestiquer les peuples et pour surtout continuer le “business as usual”, c’est-à-dire un libre échange où la Commission Européenne décourage la production de tomates sur le sol européen et encourage leur importation depuis le Maroc.
Simplement, le libre échange s’est longtemps justifié comme véhicule pour répandre la démocratie partout. Il est désormais synonyme de dictature.
Le G7 salue Gates et son vaccin en 100 jours
Comme il se doit, le G7 a redit tout le bien qu’il pense du vaccin, et a commis cette phrase qui en dit long sur l’influence de Bill Gates et de ses projets industriels sur les relations internationales, au moins en Occident (page 13) :
In this context, we welcome the progress made on the 100 Days Mission to support science to develop safe and effective vaccines, therapeutics, and diagnostics. We will step up, align, and track our efforts on pandemic preparedness in close cooperation with WHO.
(Dans ce contexte, nous saluons les progrès réalisés sur la Mission des 100 jours pour aider la science à développer des vaccins sûrs et efficaces, thérapeutique et diagnostique. Nous allons intensifier, aligner et suivre nos efforts sur la préparation de la pandémie en étroite collaboration avec l’OMS.)
Là encore, le G7 réaffirme sa stratégie du chaos en matière sanitaire, consistant à mettre en scène des pandémies dramatiques pour justifier des mesures d’exception.
Au passage, le G7 redit tout le bien qu’il pense du futur traité sur l’OMS.
L’ordre américain réaffirmé dans tout son wokisme
Les petits curieux liront avec attention la réaffirmation du credo occidental dans sa politique sottement manichéenne anti-russe et pro-LGBTQ et autres. Si vous vous demandiez d’où venait le wokisme, lisez la déclaration du G7 et vous comprendrez qu’elle est une arme utilisée par la diplomatie américaine pour neutraliser les identités traditionnelles de l’Occident et mettre celui-ci au service du Deep State américain et de ses intérêts financiers.
De la façon la plus grossière et la plus grotesque qui soit.
La propagande de la CIA généralisée à tout l’Occident
Mais ce qui nous paraît le plus explosif et le plus choquant dans ce dossier, c’est le rôle essentiel que la CIA s’est vu confier par le G7 pour maintenir l’ordre dans les consciences occidentales, notamment sur l’affaire ukrainienne (mais si l’on admet qu’il y a un “narratif” unique en Occident depuis le COVID, on mesure spontanément le rôle imparti à l’agence américaine).
Voici ce que dit la déclaration du G7 (page 25):
À la lumière de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, nous restons engagés et renforçons notre coopération par le biais du mécanisme de réponse rapide (RRM) du G7 afin de protéger nos systèmes démocratiques et les sociétés ouvertes des menaces étrangères, telles que l’information, la manipulation et l’ingérence, y compris la désinformation. Nous saluons l’immédiate réponse du G7 RRM, y compris sa collaboration avec le Carnegie Endowment for International Peace, en établissant un réseau de crise multipartite composé du G7, des gouvernements, des plateformes de médias sociaux et la société civile pour soutenir l’intégrité de l’environnement informatique ukrainien face à la guerre de l’information sans précédent menée par la Russie. (…)
Le RRM (mécanisme de réponse rapide) fut créé au sommet de Charlevoix, au Canada, en 2018, et coordonné depuis par le Canada. Il s”agit d’une task force chargée de répandre un narratif unique dans les médias occidentaux.
Nous nous intéresserons prochainement à ce mécanisme dont personne ne parle jamais, mais qui s’occupe de beaucoup de sujets, étonnamment, par exemple des programmes présentés aux élections européennes de 2019. On comprend ici que le G7 pilote de discrètes agences d’information chargées de diffuser la bonne parole dans nos medias.
Tiens ! tiens !
Quant à la Fondation Carnegie, ses liens avec la CIA et le NED sont assez bien décrits un peu partout, notamment ici.
Bref, Macron n’a visiblement pas eu de peine à valider l’intrusion quotidienne de la CIA dans les salles de presse subventionnées. Et cela ne pose de prolème à personne, semble-t-il.
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Macron ne représente rien et le G7 uniquement 777 millions d’habitant (les BRICS, c’est 3,2 milliards d’habitants)
Surtout, pour la bande du Davos et l’État profond US neocon, maqueron est un sous fifre.
Au nom de l’écologie, les GP de F1 sont maintenus (4 jours pendant lesquels 20 voitures roulent au kérosène – ou produit assez proche mais loin du carburant de tout le monde) car ils amusent les foules notamment les fortunes mondiales. Au nom de l’écologie, le Tour de France réprime le jet sauvage de bidons plastique dans la nature mais fait voler 3 hélicoptères pendant l’intégralité des étapes pendant 3 semaines (sans compter les VIP qui sont elles aussi véhiculées en helico) mais il faut amuser le peuple (et j’aime le vélo mais à un moment il faut ouvrir les yeux)…
Ce qui ressort de tout ce combat écologique c’est surtout qu’ils nous reprochent de consommer des ressources dont ils ont besoin pour leurs avions et maintenir ainsi leurs délires de déplacements à l’échelle du monde (quand nous n’avons pour la Plupart que la nationale 7 pour aller 3 semaines en vacances …)
Et comme il n’existe pas d’avion électrique la pression sur le carburant fossile leur fait peur / leur style de vie
Et ils ont réussi à mettre dans la tête des gens qu’on était des chants et qu’on devait s’autolimiter (déplacement, consommation etc etc …)
Pour le rôle de la CIA dans la formation de l’opinion en Europe pendant la guerre froide, on peut lire l’ouvrage Qui mène la danse? de Frances Stonor Saunders, dont la traduction en français est devenue rare (version anglais facile à trouver).
Cela n’a rien de très choquant car à l’époque de la guerre froide les soviétiques faisaient exactement la même chose dans le monde en utilisant des réseaux d’influences et les partis communistes. Mais aujourd’hui, les choses sont très différentes. Le but des gouvernements occidentaux est d’imposer une vision idéologique à leur propre peuple et n’hésite pas si nécessaire à utiliser des méthodes dignes des régimes totalitaires. En revanche quand il fallait combattre l’islamisme, on ne peut pas dire qu’on s’est beaucoup fatigué. Nous n’avons certainement pas utilisé des moyens similaires. C’est même pire, nous avons parfois soutenu des islamistes en Syrie et en Lybie. Bref, cela s’appelle de la trahison!!
Pardon, j’aurais dû préciser : “la formation de l’opinion en Europe occidentale”.
Mais cela ne change pas grand-chose à ce que j’ai écrit. En Europe occidentale le combat d’influence entre l’URSS et les USA était une réalité. Et les soviétiques n’étaient pas mauvais, loin de là.
Nous sommes d’accord, cela n’a rien de nouveau. C’était bien là où je voulais en venir.
Ce qui est nouveau, c’est que dorénavant, pour protéger nos “systèmes démocratiques et les sociétés ouvertes”, nous allons redoubler nos efforts pour mieux contrôler l’information, pardon, la désinformation.
Il est très facile de vivre en marge de tout cela et de les laisser causer. Ils ne sont que 70 et prétendent régenter 7,5 milliards d’humains. Ils jouent au Monopoly et croient orgueilleusement à leur surpuissance, tel ce nazi Klaus Schwab qui est juste en fait capable d’organiser un mariage entre happy fews chaque année… C’est tout. Macron n’est rien, Biden ère dans son labyrinthe intérieur et n’en sortira plus. Laissons-les faire joujou avec leurs pions et leurs dés sur la table et cessons de nous intéresser à eux. J’avoue que je suis très occupé et que depuis les élections présidentielles, je n’ai pas vu grand chose de l’actualité. Je regarde le ciel. Il ne m’est toujours pas tombé sur la tête. Que peuvent ces crétins contre le CO2 ? Pourquoi ne pas leur proposer de vider l’océan avec un verre, c’est dans leurs cordes, non ! Le G7, une réunion au sommet des huiles de l’asile des pseudos décideurs de la planète. Il faudrait leur révéler enfin, comme on le fait aux zozos qui se prennent pour Napoléon à l’HP, qu’ils n’ont strictement aucune influence sur la marche du monde… Strictement aucune. Une belle scène de théâtre, et c’est tout. Ils n’ont aucun bouton pour activer quoi que ce soit ! Donc ils causent, à défaut de pouvoir faire autre chose…
“On va arrêter le Co2 !” Et comment tu vas t’y pendre tête de nœud ?
Le G7 ne m’a pas empêché d’aller pisser hier, et demain non plus, et pareil pour les autres jours suivants. C’est juste une énième réunion de crétins supérieurs, qui jouent à leur jeu favori : la runion. Runion à 100.000$ le déplacement de chaque joueur dans son jet.
ENERGIE: Dixit “Le scénario est écrit d’avance : à la rentrée de septembre, le thème du “gap” énergétique va venir à toute vitesse, et l’opinion publique va s’entendre dire que, pour éviter la catastrophe, il faut brutalement réduire les consommations quotidiennes. Et comme tout cela n’ira pas assez vite, des mesures expéditives seront prises”.
Si vous êtes vigilants, pour les abonnés LINKY, vous aurez déjà remarqué des décalages dans les plages de fonctionnement diurnes de certains équipements électriques à cycles longs tels que la filtration des piscines ou les chauffe-eau thermodynamiques.
Cela laisse présager des “mesures expéditives” envisagées à la rentrée.
Peut on s’interroger honnêtement qu’a chaque demande de zelensky, il y a comme par hasard des bombardements et des civils tues ! Les journalistes pourraient s’interroger si ils étaient impartiaux, enqueter sur kee centre commercial detruit !
Bondé mais heureusement peu de victimes, pourquoi la foule ne pouvait pas voir l’opposé du centre ? Bondé et a peine une vingtaine de voitures ! Pourquoi les journalistes étrangers ne pouvaient ni peneter sur site ni filmer que ce que voulait les militaires ??
« un libre échange où la Commission Européenne décourage la production de tomates sur le sol européen et encourage leur importation depuis le Maroc »
Si la commission européenne intervient dans un échange, celui-ci n’est plus libre par définition.
Pour bien comprendre qu’un échange n’est pas un jeu à somme nulle mais représente une création de richesse pour chaque partenaire, on se reportera à l’ouvrage de Carl Menger « Principes d’économie politique » (chapitre IV dans l’édition allemande).
« Simplement, le libre échange s’est longtemps justifié comme véhicule pour répandre la démocratie »
Justifié par qui ? Sûrement pas par les libéraux. Les libéraux défendent bien évidement le libre-échange, puisque toute entrave au libre-échange est une atteinte au droit de propriété des échangistes. En revanche, les libéraux ne sont pas du tout convaincus par la démocratie. L’économiste libéral Pascal Salin parle de « tyrannie de la majorité », quant au libertarien Hans Hermann Hoppe, il a écrit l’ouvrage au titre on ne peut plus éloquent : « Démocratie, le dieu qui a échoué » (préface de Pascal Salin).
Démocratie, pouvoir du peuple ou pouvoir des démons? Les USA ne sont-ils pas en train de revenir à la source, le peuple, et remettre à leur place les pouvoirs du système fédéral et ses démons sans intelligence comme Biden ou l’EPA. Par analogie venue de la mythologie greque, un daemon est un programme qui fonctionne en arrière plan du système multitâche numérique ou informatique sans aucun contrôle des utilisateurs.
La cour suprême vient de remettre à sa place le droit à l’avortement de la vie qui n’est plus fédéral ainsi que le droit écologique d’édicter des règles concernant l’émission de gaz à effet de serre qui n’est plus la chose de l’agence fédérale pour la protection de l’environnement.
A noter que les fabricants de voitures produisant moins de 1000 véhicules par an peuvent continuer à faire du thermique. Bon, qui achète des Lamborghini ou des Ferrari?