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L’exit tax, comme son nom l’indique désigne une imposition spécifiquement calibrée pour cibler les volontaires à l’expatriation. Mais de quoi parle-t-on ? D’une énième taxation vexatoire ? D’une ligne barbelée fiscale infranchissable pour conserver les ressortissants français sagement au chaud dans l’hexagone ? Oui et non, car si le terme est impropre et laisse à tort supposer un droit de propriété de l’Etat sur sa population, une version moderne du rachat de franchise par des serfs en puissance que nous serions tous.
L’exit tax est un paiement anticipé au titre de l’impôt sur le revenu sur des plus-values non réalisées dès lors que le contribuable était fiscalement français au moment de la constitution de ces bénéfices. Les gains latents deviennent taxables du fait du départ de France, ce qui concerne les titulaires d’un beau portefeuille boursier ou les entrepreneurs candidats à l’expatriation.
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
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