Arguant une énième vague, l’UE relance la folie covidienne

Alors que les cas de coronavirus et de décès continuent de baisser, comme par hasard, on parle désormais d’une énième vague prévue de Covid. A l’approche de la saison automne-hiver 2022, la Commission européenne a élaboré un plan de lutte déjà disponible sur son site officiel. Mais ce qui est étonnant, c’est l’existence d’un document de référence en anglais avec un contenu assez déroutant.

Sans surprise, l‘Union européenne prépare les Vingt-Sept à lancer une campagne de rappel visant à enrayer un probable pic d’infections au COVID-19 attendu cet hiver. En effet, après que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé jeudi 1er septembre, les deux vaccins actualisés des géants Pfizer et Moderna, la propagande vacciniste recommence. Sans attendre, pour maintenir ce climat anxiogène, le 2 septembre, la Commission européenne a annoncé une série de mesures et de stratégies que les États membres devront adopter à l’approche de l’automne et de l’hiver. Le durcissement des mesures liberticides est de nouveau au programme pour les États membres de l’Union européenne.
Les prochaines étapes d’un durcissement injustifié
Le plan de bataille contre le Covid-19 pour la prochaine saison automne-hiver est déjà disponible sur le site officiel de la Commission européenne (CE). Il comporte des « mesures concrètes » que les pays membres de l’UE (Union européenne) devraient adopter pour faire face à une nouvelle vague.
Ces mesures consistent à donner la priorité aux rappels avec les vaccins bivalents sur les groupes de population à haut risque, ainsi qu’accélérer la couverture vaccinale pour ceux qui n’ont pas encore reçu une dose complète ou un premier rappel – en particulier chez les enfants.
Le communiqué met l’accent sur la vaccination et l’injection des doses de rappel pour tout le monde. La Commission exhorte les Européens à ne pas attendre les vaccins adaptés à la souche omicron, pour se faire vacciner pour faire face à Omicron. Pourtant, on sait que d’une part Omicron, est un variant obsolète, les deux sous variants BA.4 et BA.5 sont actuellement dominants en Europe. D’autre part, ces vaccins originaux sont inefficaces face à Omicron et ses sous variants. Les autorités sanitaires continuent à s’enfoncer dans le déni, concernant notamment l’échappement du variant Omicron aux vaccins.
Pour faciliter l’acceptation des injections expérimentales, le plan prévoit aussi la combinaison des campagnes de vaccination anti-grippe et anti-Covid. La Commission a “vivement encouragé” les gouvernements à maintenir le port du masque (malgré son inefficacité) dans des contextes spécifiques, tels que les transports publics.
Vers le retour de la vaccination de masse et du passe sanitaire
Ce document de deux pages est en version française, mais les détails n’apparaissent pas dans ce communiqué. Pour accéder aux informations essentielles , il faut télécharger le document de référence de 15 pages disponible uniquement en langue anglaise( langue du seul pays qui a quitté l’Union européenne).
Son contenu est assez déroutant. En effet, dans ce document, la Commission reconnaît qu’il est encore impossible de déterminer le variant dominant pour la prochaine saison automne-hiver 2022. Pourquoi alors approuver ces vaccins adaptés à la souche omicron ?
Pour mémoire, mi-août la Commission européenne avait pourtant déjà précommandé 15 millions de doses supplémentaires du vaccin actualisé de Moderna capable de cibler Omicron.
Dans ce texte, la Commission fait aussi la promotion de ces nouveaux vaccins. Parmi les « mesures concrètes », la CE évoque la vaccination des enfants et le télétravail en cas de « vague épidémique ». Le CDS a déjà informé que les enfants seraient particulièrement ciblés cet automne.
Autres directives, la CE souhaite davantage contrôler l’information et demande à ce que la « promotion des doses supplémentaires » passe par la mise en confiance de la population et la « chasse à la désinformation ». Aussi, dans ces recommandations la CE souhaite accentuer la lutte contre l’information opposée aux vaccins expérimentaux et les campagnes de désinformation anti-UE sur la guerre en Ukraine. Il ne s’agit plus ici d’une politique de santé publique, mais purement de la propagande.
Enfin, le communiqué annonce que les restrictions des voyages vont revenir en force, l’UE annonce un possible retour du passe sanitaire « si les circonstances l’exigent ».
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