Lundi, le fabricant de médicaments franco-autrichien Valneva a déclaré qu’une série d’échanges avec un partenaire potentiel concernant la fabrication d’une version actualisée de son vaccin contre le Covid-19 est en cours. Une déclaration qui a fait grimper ses actions.
Alors que la Commission européenne avait conclu avec Valneva un accord d’achat pouvant aller jusqu’à 60 millions de doses de vaccin d’ici à 2023, mercredi 20 juillet dernier, la Commission européenne avait annoncé qu’elle n’achèterait plus que 1,25 million de doses du vaccin anti-Covid-19 VLA2001 de Valneva. Une baisse des volumes de commandes qui a entraîné la chute des actions de la société pharmaceutique. Pour rappel, le vaccin de Valneva est basé sur une technologie traditionnelle bien connue, utilisée dans la fabrication des vaccins contre la grippe, la polio et l’hépatite. Il constitue une alternative aux vaccins à ARNm. C’est le premier et seul candidat de vaccin à virus inactivé, qui fait l’objet d’une évaluation en Europe. Lundi, la biotech nantaise a déclaré qu’elle était en pourparlers avec un partenaire potentiel pour produire une version actualisée de son vaccin COVID-19 qui cible les nouveaux variants Omicron. Cependant « ces discussions pourraient se poursuivre pendant plusieurs mois et pourraient ne pas aboutir à un accord », a fait savoir Valneva.
Développement d’un vaccin actualisé
Lundi, le fabricant de médicaments a déclaré que des discussions avec un partenaire potentiel concernant le développement d’un vaccin actualisé, capable de cibler les nouveaux variants du SARS-CoV-2 sont en cours.
Cette démarche peut prendre plusieurs mois avant d’aboutir à un accord d’après Valneva. « Ces discussions en cours peuvent se poursuivre pendant plusieurs mois et peuvent ne pas aboutir à un accord », a reconnu Valneva dans un communiqué.
La société a aussi déclaré qu’elle ne prendra pas le risque de lancer la production de ce vaccin de seconde génération si elle ne trouve pas un partenaire prêt à financer le projet.
Une hausse des actions de Valneva
Depuis le début de l’année, les actions de Valneva n’ont cessé de chuter. Une perte d’environ 80% a été enregistrée. Mais depuis l’annonce de cet éventuel partenariat pour fabriquer un vaccin actualisé, les actions de l’entreprise ont grimpé.
Selon le directeur général de Rx Securities, Samir Devani, les investisseurs devraient « considérer toute activité liée au Covid-19 comme une option de hausse pour le titre ».
Cela dit, M. Devani a ajouté que l’arrêt de production du vaccin Covid-19 de Valneva était inévitable. Le produit n’aurait pas répondu aux attentes du marché.
En effet, on ne décèle pas la même hâte que celle qui a pu exister pour les vaccins précédents. Alors même qu’il s’agit du premier vaccin classique examiné par l’UE, aux effets secondaires vraisemblablement beaucoup plus limités que pour les vaccins à ARNm.
Pour le moment, l’issue de ces discussions entre Valneva et son partenaire potentiel est incertaine. Selon certaines sources, le directeur général de la société française aurait annoncé qu’il fournirait de nouvelles informations au fur et à mesure que les échanges progressent.
Une déclaration qui a fait grimper ses actions….
On est vraiment en pleine économie virtuelle. Ou comment faire de l’argent avec des déclarations.
De même, la politique est virtuelle: on mobilise l’électeur sur des promesses vagues, pas sur des stratégies crédibles et des résultats.
L’action politique ne vaut pas non plus en tant que telle, mais en tant que message, communication. Par exemple, si un président décide d’enfermer toute la population, tout le monde croit que la situation est grave. A l’époque, moins de 100 morts en un mois et demi…
Le mythe des effets secondaires réduits avec un vaccin à virus atténué a volé en éclat quand on a découvert l’adjuvant utilisé dans le Valneva…