Il faut faire entendre d'autres voix que les fondamentalistes de l'écologie. Nos amis du réseau des Arvernes nous propose de mettre en avant la lutte contre la déforestation.
La lutte contre la déforestation, politique écologique pragmatique
La lutte contre la déforestation s’est depuis quelques années imposée comme l’une des priorités essentielles en matière de protection de l’environnement. Si l’on considère qu’il y a un consensus sur le changement climatique, le rôle de la forêt en matière de captation de carbone émis dans l’atmosphère est bien établi. Pour les pays émergents producteurs de denrées agricoles et exportateurs de viande, un compromis difficile doit ainsi être recherché : jusqu’où mettre en exploitation des terres, au prix d’une réduction de la surface forestière ? Les pays développés consommateurs sont confrontés à un autre dilemme : jusqu’où, au nom de la protection de l’environnement qu’ils ont mis au frontispice de leurs préoccupations, porter préjudice au développement économique de pays dont les populations n’ont pas atteint le même niveau de développement ?
En ce domaine, alors que les mauvaises nouvelles pour le climat sont légion, il n’est pas interdit de penser que des améliorations sensibles se profilent. En effet, en matière de déforestation, s’il est une forêt, par la taille qui est la sienne, qui importe, c’est bien la forêt amazonienne. Deux évolutions favorables récentes – qui restent à confirmer – sont à cet égard à souligner.
Forêt amazonienne: une évolution à l’actif de l’Union Européenne
La première évolution est à mettre à l’actif de l’Union européenne (UE). Le 14 septembre dernier, le Parlement européen a ainsi adopté une législation destinée à lutter contre la déforestation importée. Parmi les mesures concernées, et sachant que le déboisement de l’Amazonie résulte pour partie des importations de l’UE en bois, soja, café, bovins, figure l’obligation pour les entreprises à garantir – y compris au travers de l’utilisation d’images satellitaires – que les biens mis sur le marché ne sont pas issus de territoires ayant fait l’objet d’un déboisement avant le 31 décembre 2019. Une telle évolution – qui doit encore être confirmée en codécision par le Conseil de l’UE, constitue un progrès. En elle-même car elle met bien l’accent sur le cœur du problème en matière de déforestation, c’est-à-dire le Brésil.
Sortir de l’hystérie sur l’huile de palme
Elle doit également mettre fin à forme d’hystérie en Europe qui concerne plusieurs produits figurant au rang des « usual suspects » des écologistes les plus idéologues. Parmi ceux-ci, l’huile de palme, brandie par certains comme un véritable épouvantail. Il ne suffit pas, à cet égard, de rappeler que si 90% de l’huile de palme importée en Europe est certifiée durable, si l’on en croit par exemple l’organisation des producteurs responsables d’huile de palme RSPO, laquelle compte dans ses rangs des acteurs aussi peu suspects en matière d’environnement que le WWF. Il faut aussi prendre en compte que si un pays se distingue par la proportion faible d’huile durable qu’il exporte, c’est bien le Brésil.
Lula plus attentif que Bolsonaro à empêcher la déforestation
La seconde évolution, tient à l’évolution de la situation politique brésilienne. Il ne s’agit pas ici de prendre parti l’un ou l’autre des candidats à l’élection présidentielle brésilienne. Cela étant, et quels que soient les mérites et les démérites de Messieurs Lula et Bolsonaro, force est de constater que, pour ce qui concerne la seule question de la déforestation, les choses sont assez claires : le Président Bolsonaro a tout au long de son mandat montré combien la déforestation de l’Amazonie n’était pas, à ses yeux, un problème. Sa probable défaite – si les Brésiliens en décident – devrait donc avoir comme effet collatéral une meilleure prise en compte dans les années à venir de la question de la déforestation au Brésil.
Pour une écologie pratique, sans idéologie
Au total, alors que la crise énergétique est puissante et que la question écologique montre chaque jour plus sa redoutable complexité et ses effets délétères, il faut aussi reconnaître des évolutions positives. Des progrès en matière de déforestations sont à portée de main. Il faut les confirmer.
Macron avait promis de remettre en question l’accord Mercosur entre l’UE et l’Amérique du Sud si le Bresil ne donne pas des garanties contre la déforestation.
L’Allemagne si était opposé car ils tenaient à cet accord.
En retour un ministre de Bolsonaro avait insulté la femme de Macron.
Beh depuis l’accord Mercosur est suspendu…
En cas de victoire de Lula ça pourrait relancer cet accord avec des engagements plus écologiques.
Après on n’a pas à s’ingérer dans une élection brésilienne, ils décident en leurs âmes et consciences.
Mais Bolsonaro est un mufle, si il part on ne peut dire qu’on le regrettera pas plus qu’on regrette Johnson…
Franchement, la déforestation en Amérique du Sud est-elle plus grave que les incendies de forêt en Afrique pour la chasse et la culture sur brûlis ? Cela paraît du bon sens de ‘parler déforestation’ mais est-il utile de se poser des questions sur le CO2 dans l’air sans voir la complexité de son cycle qui passe par les océans et les plaques tectoniques et le volcanisme et le magnétisme terrestre et le cycle solaire… Le réchauffement climatique n’a peut-être ‘rien’ d’anthropique et le CO2 pourrait être une cause bien négligeable ? Cette cause ‘anthropique’ sert des experts bien payés par l’oligarchie de contrôle mondialiste en place. Franchement, la santé de Gaia je m’en moque quand je me gèle dans mon appartement non chauffé. Penser ‘local’, ne pas agir ‘pour la planète’. La démiurgie est une forme de satanisme. Prions le bon Sauveur !
Intéressez-vous au niveau des mers : depuis 6.000 ans il ne bouge pratiquement pas, juste des petites fluctuations de 2 ou 3 mètres. Par contre en 22.000 ans il a grimpé de 130 mètres
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9vation_du_niveau_de_la_mer#/media/Fichier:Post-Glacial_Sea_Level-fr.svg
Si l’on considère qu’il y a un consensus sur le changement climatique…
Ça commençait mal, car il n’y a pas de consensus. Il n’y en a jamais eu.
Il faut sortir de toutes les hystéries, y compris celle du climat qui consiste à considérer comme acquise la cause anthropique du réchauffement (qui s’est arrêté depuis 20 ans, si l’on considère que la température moyenne de la terre est exacte et qu’elle peut avoir une quelconque signification…), et à intégrer tous les évènements météorologiques comme preuves de cette thèse.
Quant à la forêt, il faut regarder l’ensemble. Les forêts européennes à commencer par la française, sont beaucoup plus étendues qu’autrefois…
L’économiste Pascal Salin donne une solution pertinente:
« […] utilisant son monopole de la contrainte légale, il [l’Etat] a pris possession des forêts et, au lieu de les vendre, il n’accorde que des droits de concession.
Ce faisant, il néglige par ailleurs allégrement les « droits de premiers occupants » des populations installées dans ces forêts. Bien entendu, on imagine facilement que cette particularité juridique conduise les entreprises bénéficiaires de concessions à se comporter en nomenklaturistes et non en entrepreneurs innovateurs. Et pour obtenir une concession, la corruption facilite bien les choses. Une insuffisance de droits de propriétés privés conduit donc à la collusion entre le pouvoir étatique et les rentiers nomenklaturistes. Nous sommes aux antipodes du capitalisme. […] seul le régime de la propriété privée – inhérent au capitalisme – permettrait à la fois de reconnaître les droits ancestraux des Indiens d’Amazonie et de renouveler les ressources forestières.
[…] la forêt a progressé là où elle est majoritairement privée, par exemple en Europe ; elle a diminué là où elle fait l’objet d’une propriété étatique, par exemple en Afrique et en Asie »
(« Libéralisme », p. 387)
Personne n’échappe à l’erreur. La forêt amazonienne est le type même de la fausse bonne idée car elle est neutre en CO² si tant est que ce gaz ait un rôle quelconque dans le climat de la terre. Si l’on veut vraiment capter du CO² il faut encourager l’agriculture intensive: https://www.contrepoints.org/2019/07/15/349007-le-vrai-bilan-carbone-de-lagriculture
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/07/30/les-forets-tropicales-ne-capturent-plus-le-co2/
Il est plus prudent de ne pas s’aventurer sur un sujet que l’on ne maîtrise pas un minimum.
Toute forêt, en particulier la forêt amazonienne, génère des flux d’humidité qui ont un rôle important sur les précipitations dans le monde. Un changement de densité de cette humidité et de trajectoire après des déforestations massives peut dérégler/décaler en latitude “notre” modèle climatique séculaire qui est peu de chose dans l’Histoire de la planète. En cela je crois mais le sujet est peu abordé. L’eau ET le CO2, c’est la vie végétale.
En parallèle, il y a des irruptions solaires, l’inclinaison de l’axe de la terre variable, le magnétisme des pôles,… tant de paramètres d’une horlogerie qui a des cycles longs que l’homme ne contrôlera jamais. Heureusement. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions et de duperies. L’homme ne contrôlera rien pourtant il est bien capable de tout détériorer pour longtemps. Le mieux est l’ennemi du bien surtout quand il s’agit de domination et d’arrogance.
A propos des éruptions solaires
https://reseauinternational.net/les-nouvelles-de-jupiter-mettent-a-mal-le-narratif-sur-le-rechauffement-climatique/
https://www.climato-realistes.fr/deforestation-au-bresil-lula-bolsonaro-et-la-presse-francaise/
Lula a beaucoup plus “déforesté” que Bolsonaro!
Les auteurs de cet article sont décidément très mal informés.
Mais très politiquement corrects…