Près de trois ans après le début de la crise sanitaire, il est impossible de déterminer l’origine exacte du virus SARS-CoV-2. La théorie selon laquelle le virus a fuité accidentellement d’un laboratoire de Wuhan, longtemps écartée, car jugée proche des thèses complotistes, semble refaire surface. Dernièrement, le Congrès américain a annoncé son intention de faire des révélations à ce sujet après avoir mené une enquête avec des collègues à Wuhan.
Début 2020, pour manipuler l’opinion publique, l’hypothèse des origines du Covid à partir d’une zoonose issue de la chauve-souris ou du Pangolin a été souvent rapportée par la presse et les scientifiques subventionnés… sans preuve. La thèse officielle du gouvernement chinois est, encore aujourd’hui, celle d’une origine naturelle du virus, transmise de l’animal à l’homme, vraisemblablement à partir d’un marché, dans la ville de Wuhan. A cet effet, la revue Nature précisait que le génome d’un virus de chauve-souris, le RaTG13, est identique à 96,2% à celui du Sars-Cov 2. Si la théorie d’un virus fabriqué en laboratoire n’a pas été démontrée, en juin 2021, la journaliste d’investigation de Vanity Fair, Katherine Eban, a publié un article, qui défendait la théorie de la fuite du virus en laboratoire, théorie déjà défendue par Nicholas Wade, ancien journaliste scientifique du New York Times. Selon l’article d’Eban, les États-Unis couvraient cette fuite parce qu’ils avaient précédemment payé pour cette recherche.
De nouvelles informations bientôt dévoilées
Les origines du Covid-19 sont toujours dissimulées par le Parti communiste chinois. Mais suite à de nombreuses interrogations scientifiques , la thèse d’une origine accidentelle n’est plus un tabou. Comme le prix Nobel français de médecine Luc Montagnier ou le Pr Tritto, les voix scientifiques se sont multipliées, et commencent à contredire la version officielle du gouvernement chinois, entretenue avec la complicité des gouvernements et des organisations internationales.
On commence à parler d’un virus fabriqué en laboratoire. Ce qui est assez étrange, c’est le manque d’intérêt des scientifiques occidentaux face à ces données. Au début de l’année 2020, on a même essayé de clôturer le débat à deux reprises.
Le Dr Peter Daszac, a souhaité valider la thèse de la zoonose sans preuve. 27 scientifiques, dont Dr Peter Daszac, avaient publié une lettre dans The Lancet. Ils ont “condamné fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’est pas d’origine naturelle”. Cependant, il y a eu conflit d’intérêts dans la mesure où 26 des 27 scientifiques ont un lien avec le laboratoire de Wuhan.
Peter Daszak était un proche d’Anthony Fauci, conseiller du président américain sur la gestion du Covid. Il est également président d’Ecohealth, ONG par laquelle ont transité des financements américains pour développer les gains de fonction des coronavirus au laboratoire de virologie de Wuhan. Ce spécialiste des zoonoses, a-t-il cherché à dissimuler le rôle de son ONG et des autorités chinoises dans l’apparition du virus ?
Par ailleurs, toujours pour écarter la piste d’un virus sorti de laboratoire , le 17 mars 2020, 5 autres scientifiques ont publié un article intitulé « Proximal origin » dans Nature Medicine. Le rapport a éliminé également la possibilité d’une fuite en laboratoire. L’étude a mis en évidence les arguments en faveur de la thèse de la zoonose. Mais il s’est révélé par la suite que ces scientifiques avaient également collaboré avec le Dr Anthony Fauci du NIAID et le Dr Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust qui finance la recherche et la production de vaccins contre le Covid.
Le podcaster Megyn Kelly a exprimé son incompréhension lors d’une récente interview avec le virologue Robert Garry. Elle a déclaré : « Je suis préoccupée par votre manque de curiosité ! ». L’origine du Covid n’a fait l’objet d’aucun débat aux Académies nationales américaines ou à la Royal Society britannique. En outre, les financements pour des recherches universitaires restent quasiment faibles.
Megyn Kelly a ajouté que les évaluateurs par les pairs ont fait en sorte que les critiques soient dissimulées et elles n’ont jamais été publiées dans les célèbres revues.
Pour Megyn Kelly, l’hypothèse d’une zoonose a été largement avancée, sans preuve, mais à coup de publications journalistiques et de documentaires médiatiques. Une sorte de « contrôle » utilisée dans le domaine scientifique afin de mettre fin aux débats controversés.
Par ailleurs, avec l’évolution de la technologie biomédicale, il est presque difficile de croire qu’après trois ans, l’origine du Covid-19 reste encore inconnue. Or, pour les autres épidémies comme le SRAS, le MERS, le Hanta ou encore le virus Marburg, il a été possible de retracer la date, le lieu et la rencontre du patient zéro avec une espèce animale qui est supposée être le vecteur du virus.
Comme déjà évoqué dans un article précédent d’une enquête de la commission du renseignement du Sénat américain sur les origines du Covid, le Congrès américain a annoncé son intention d’organiser des auditions durant lesquelles, des scientifiques ayant collaboré avec des collègues à Wuhan vont comparaître, ils vont faire des révélations sur l’origine du Covid-19.
Débat en Occident : affaire ouverte ou affaire classée
En attendant ces auditions organisées par le Congrès américain, le débat reste ouvert en Occident. Sur les réseaux sociaux, les opinions fusent. Alors que Facebook a imposé des censures et a interdit les spéculations sur une possible fuite de laboratoire, Twitter a donné une entière liberté à ses abonnés.
Petit à petit, les injures et les offenses ont pris place au débat entre curieux. un antagonisme s’est formé. Le premier camp estime que les origines du Covid-19 sont une question ouverte vu que la fuite du laboratoire reste une cause probable. De plus, de nombreuses coïncidences et anomalies ont été détectées.
On cite entre autres le retrait de l’accès public de la base de données sur les échantillons de virus sur des chauves-souris collectées par l’Institut de virologie de Wuhan (WIV). Les recherches étaient financées par les Américains et lorsque la pandémie a débuté en 2019, toutes ces informations étaient maintenues confidentielles. Or, on sait très bien que les neuf virus similaires à SRAS-CoV-2 étaient trouvés dans ce laboratoire de Wuhan.
Le WIV a reconnu un seul d’entre eux et il a modifié son nom en RaTGt13. Mais cette modification n’a pas été mentionnée, ce qui a retardé l’établissement d’un lien entre ce virus et un incident ayant causé le décès de trois individus dans une mine du Yunnan, située à 1885 km de Wuhan.
Pour le camp adverse, c’est une « affaire close » puisqu’on peut très bien exclure la fuite du laboratoire. Par ailleurs, ils estiment que c’est aux responsables de cet accident de prouver leur point de vue. De plus, ce genre d’incidents a déjà eu lieu dans le passé.En effet, il se trouve que le SRAS qui a tué plusieurs personnes à Singapour, à Taïwan et à Pékin serait le fruit d’une fuite de laboratoire.
Les partisans de cette thèse prennent surtout en compte les deux études de Michael Worobey et de ses collègues. Elles ont été publiées dans la revue Science et elles ont affirmé que l’origine des premiers cas de Covid-19 était centrée sur le marché des fruits de mer de Wuhan.
Pourtant, Virginie Courtier et 14 autres scientifiques ont indiqué dans une lettre que les données fournies dans cette étude sont « imprécises » et surtout « incomplètes ».
Pékin rejette les accusations
Pékin a toujours refusé de dire la vérité sur les origines de l’épidémie et avait avancé plutôt l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle du virus, cité dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction.
La Chine nie toutes les possibilités d’une fuite du laboratoire. Les autorités chinoises ont toujours présenté de nombreuses théories peu probables.
Pour le “Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes “(SAGO) de l’agence sanitaire onusienne (OMS), “les indices les plus solides pointent vers une zoonose”.
Mais l’OMS reconnaît le manque de données clés pour comprendre comment la pandémie de Covid-19 a commencé. L’OMS appelle à “de plus amples recherches” sur la thèse d’un virus issu d’un laboratoire
Ces recherches ne pourront être réalisés qu’avec la collaboration active de la Chine, a affirmé le chef de l’agence, Tedros Ddhanom Ghebreyesus.
Dans rapport intermédiaire du Sénat, la thèse d’une fuite de laboratoire pourrait être une cause légitime, le rapport évoque que le Covid-19 était « probablement le résultat d’un incident lié à la recherche ». On attend la présentation des preuves lors des auditions qui devraient avoir lieu en 2023.
Même si Washington demande la clarté sur les origines du virus. Cependant, nous l’avons déjà expliqué dans nos colonnes, le gouvernement américain est gêné aux entournures. Car ce virus pourrait être « sino-américain », au sens où de l’argent public américain a alimenté les recherches menées au laboratoire P4 de Wuhan.
De plus plus d’études montrent un lien direct du nombre d’injectés anticovid et d’hospitalisation et de décès suites à ces injections. Pour changer vous pourriez faire un billet là dessus.. non ?
Le PCC ne démordra jamais de la thèse du pangolin &de la chauve souris. Pas leur genre de se dédire et surtout — surtout — risque de déstabilisation sismique niveau 9 à l’intérieur.
Article incompréhensible. Il me semblait que ce dossier était clôt depuis longtemps et que la thèse du virus échappé plus ou moins malencontreusement du laboratoire P4 de Wuhan était archi avérée et même prouvée, tant le faisceau de présomptions est considérable et varié.
Qui aujourd’hui peut encore une seconde croire à la blague de la chauve-souris et du pangolin? Nous sommes là dans le même délire que celui de l’assassinat de Khashoggi, pour lequel certains en sont encore à chercher des preuves impliquant MBS ou pas…
Les souches du virus indiquent qu’il est naturel.
Même le Pr Raoult le dit dans une de ces vidéos.
De plus il faut comprendre ce qu’on dit.
On a le droit de faire des virus artificiels à condition que ce soit pour la recherche et inoffensifs pour l’homme.
Faire un virus qui touche les humains c’est une arme biologique c’est plus de la recherche.
Et la Chine serait accusé de facto de crime comme l’humanité et ça peut même provoquer une guerre mondiale.
ce n’est pas ce que disait le professeur Montanié.
Montagnier était clairement complotiste et n’avait le niveau de Raoult.
Vous racontez n’importe quoi. Le Pr Raoult l’a dit mais il s’est trompé. Il ne s’appelle pas Dieu non plus. Et en outre les gains de fonction qui sont faits en laboratoire sur des virus, sont TOUJOURS dangereux pour l’homme. C’est pour cette raison que cela est critiqué.
Je raconte pas n’importe quoi, les vidéos de Raoult sont toujours en ligne.
Ce n’est pas dieu mais il a dit beaucoup de choses intéressantes.
Je vous conseille de les regarder.
Les gains de fonction tient du fantasme, aucune information, aucun document, ou témoignage n’en parle. C’est une pure invention complotiste.
Sur les gains de fonction, ce n’est pas parce que vous n’avez pas connaissance des communications scientifiques correspondantes qu’elles n’existent pas. Cherchez un peu au lieu de répéter l’accusation éculée de complotisme, et vous trouverez.
Ceci dit, il est bien possible que cette opération Covid-19 soit encore plus complexe que de lâcher un virus modifié dans la nature. Notamment, le rôle du graphène (présent dans tous les vaccins) et celui des ondes 5G méritent d’être explorés.
“Faire un virus qui touche les humains c’est une arme biologique c’est plus de la recherche.”
Justement…
Et ne dites pas que des laboratoires d’armes biologiques n’existent pas de par le monde, masqués par le prétexte de recherches censées contrer ce sur quoi ils travaillent.
N’oubliez pas: “nous sommes en guerre…”