Des enfants cobayes pour le vaccin bivalent aux USA

Des enfants cobayes pour le vaccin bivalent aux USA


Partager cet article

Plus de deux mois après l’autorisation d’utilisation d’urgence des vaccins bivalents chez les adultes, les autorités sanitaires du New Jersey ont décidé de recruter des enfants de moins de 5 ans pour des essais cliniques visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de la dose bivalente.

Depuis le 17 juin 2022, les Centres de contrôle et de prévention des maladies américains (CDC) avaient donné leur feu vert pour la vaccination des enfants âgés de 6 mois à 5 ans. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid pour les enfants sont particulièrement à risque, les autorités sanitaires américaines poursuivent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité. Alors que la « pandémie est terminée » aux États-Unis, les laboratoires Pfizer et BioNTech souhaitent accélérer la vaccination chez les plus jeunes. Actuellement, les autorités sanitaires du New Jersey recrutent des enfants de moins de 5 ans pour effectuer des essais du vaccin bivalent Covid.

Des essais cliniques chez les enfants

Selon le Dr Simon Li, spécialiste des soins intensifs pédiatriques à l’hôpital Bristol-Myers Squib et directeur à l’école de médecine Rutgers Robert Wood Johnson, les jeunes enfants sont rarement atteints des formes graves du Covid-19. Cela dit, les chercheurs ne sont pas encore en mesure d’évaluer les effets à long terme de cette maladie chez eux.

À cet effet, les autorités sanitaires du New Jersey souhaitent évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin bivalent chez les jeunes enfants à travers des essais cliniques. C’est pourquoi, le site d’essai clinique Pfizer à Rutgers Robert Wood Johnson recrutera des enfants âgés de 6 mois à 4 ans.

Plusieurs études au programme

La participation n’est pas limitée par le lieu de résidence. Les volontaires et leurs familles rejoindront le centre d’essai clinique Pfizer de Rutgers Robert Wood Johnson à New Brunswick dans le New Jersey.

Les participants aux essais cliniques seront répartis en différents groupes, à savoir les enfants de 23 mois et moins qui n’ont jamais reçu un vaccin contre le Covid et ceux des enfants âgés de 4 ans au maximum qui ont déjà réalisé leur primo-vaccination. Ils recevront tous le vaccin bivalent.

Les chercheurs ont pour objectif de déterminer la sécurité et l’efficacité du vaccin actualisé à base de la souche originale du SRAS-CoV-2 et du sous-variant d’Omicron chez les jeunes enfants. Selon Li, « l’évaluation a pour but de comparer le vaccin bivalent aux vaccins monovalents et de voir s’il fait une différence ».

Pour rappel, le Dr John Moore, immunologiste à la Weill Cornell Medicine, avait déjà déclaré que les nouveaux vaccins seraient “peu ou pas du tout meilleurs” que les formulations précédentes.

Pour autant, les autorités sanitaires ferment les yeux, les commandes de vaccin ont été passées et continuent de l’être.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Trump II : l'imposture souverainiste et le triomphe de l'étatisme, par Elise Rochefort

Trump II : l'imposture souverainiste et le triomphe de l'étatisme, par Elise Rochefort

Lors de son investiture en janvier dernier, Donald Trump promettait à l'Amérique un "nouvel âge d'or". Il s'était vendu à l'électorat, et à une partie du monde fascinée par son discours, comme le champion du peuple contre les élites, le rempart souverainiste contre la dissolution mondialiste, et l'homme d'affaires pragmatique qui allait "assécher le marais" de Washington. Un Asselineau ou un Philippot américain au fond. Dix mois plus tard, le bilan est cinglant. L'Amérique est plongée dans


Rédaction

Rédaction

Meloni veut que le piège de la BCE se referme : l'heure de la grande confiscation

Meloni veut que le piège de la BCE se referme : l'heure de la grande confiscation

Le ministère italien des Affaires Etrangères Tajani a imploré la BCE de baisser ses taux directeurs pour favoriser les exportations italiennes, fragilisées par le protectionnisme de Trump. Mais la balance commerciale italienne est positive (contrairement à la France). Ne s'agit-il pas plutôt de diminuer le coût de la dette pour l'Etat italien, sur le dos des épargnants qui vont s'appauvrir ? Pour comprendre la crise systémique qui couve, il faut saisir l'interaction toxique entre trois pili


Rédaction

Rédaction

Bébéar, le parrain par qui le capitalisme à l'anglo-saxonne a combattu le capitalisme de connivence en France

Bébéar, le parrain par qui le capitalisme à l'anglo-saxonne a combattu le capitalisme de connivence en France

Le terme de « parrain », accolé par la presse et ses pairs à Claude Bébéar, n'est pas anodin. Il ne décrit pas un simple manager, aussi brillant soit-il, mais un détenteur d'autorité, un régulateur de l'ordre implicite, un arbitre des conflits du capitalisme français. Mais de quel capitalisme parle-t-on? Pour le comprendre, il faut saisir le moment de son avènement : l'après-Ambroise Roux. Le trône de la place de Paris est devenu vacant en avril 1999, au décès de Roux. Ce dernier incarnai


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Dans l’histoire, très peu de déficits budgétaires ont été réduits à coups de hausses d’impôts !
Photo by Dimitri Karastelev / Unsplash

Dans l’histoire, très peu de déficits budgétaires ont été réduits à coups de hausses d’impôts !

Croire qu’on peut réduire le déficit public en augmentant les impôts relève du réflexe maladif : seule la réduction de la dépense publique peut, dans la France de 2025, y parvenir. L'État moderne est en effet un pompier-pyromane: face à l'incendie structurel des finances publiques, le premier réflexe, pavlovien, de la caste au pouvoir est de brandir le spectre d’un impôt supplémentaire.Chaque nouveau déficit, chaque alerte de la Cour des Comptes, pourtant acquise à la doxa socialiste, est invar


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT