Vendredi, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a mis en garde contre une baisse significative de l’efficacité des traitements à base d’anticorps monoclonaux. Au fur et à mesure que le virus a muté, ils sont devenus moins efficaces voire obsolètes face aux nouveaux variants, comme les souches BQ.1 et BQ.1.1, qui devraient devenir dominantes au sein de l’UE.
Si l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Food and Drug Administration (FDA) ont retiré leurs recommandations pour certains anticorps monoclonaux, estimant que les derniers variants du virus ont probablement rendu ces traitements obsolètes. C’est au tour de l’Agence européenne des médicaments (EMA) de révoquer les traitements à base d’anticorps monoclonal pour soigner les patients covidés. Selon l’EMA, à l’approche de la saison hivernale, ces traitements par anticorps monoclonal semblent incapables de neutraliser les nouveaux sous-variants Omicron BQ1 et BQ 1.1, actuellement dominants en Europe.
Inefficaces face aux nouveaux variants
Vendredi, l’EMA a annoncé dans un communiqué qu’elle allait limiter l’utilisation de certains anticorps monoclonaux dans le traitement des infections liées au variant Omicron en raison de leur efficacité réduite.
Il s’agit des traitements Evusheld d’AstraZeneca, Ronapreve de Roche et du Xevudy de GSK-Vir. Cette déclaration du régulateur européen de la santé pourrait remettre en question les approches adoptées pour soigner le Covid-19.
Constatant leur inefficacité face aux variants actuellement en circulation, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et la FDA (Food and Drug Administration) ont « recommandé fortement » de ne pas utiliser ces médicaments. En effet, l’évolution du Covid-19 a rendu de nombreux traitements par anticorps monoclonaux obsolètes.
Les traitements antiviraux à l’honneur
Actuellement, les sous-variants d’Omicron BQ.1 et BQ.1.1 sont les variants dominants aux États-Unis et en Europe. Selon Santé Publique France, il est retrouvé dans 58% des tests Covid séquencés dans l’Hexagone.
Selon les modélisations rapportées par l’ECDC, plus de 80% des infections en Europe seront causées par les sous-variants BQ.1/BQ.1.1 au début de l’année 2023. Malheureusement, les traitements par anticorps monoclonaux semblent ne plus fonctionner sur ces nouveaux variants.
Aussi, les professionnels de la santé devront envisager le recours à d’autres thérapies.Le groupe de travail d’urgence de l’EMA suggère l’utilisation des médicaments antiviraux comme le Paxlovid de Pfizer (dont plusieurs patients ont signalé le phénomène de rebond de Covid aux États-Unis), et le remdesivir de Gilead (dont l’OMS avait reconnu son inefficacité).
L’EMA estime que ces traitements peuvent conserver leur efficacité contre les nouvelles souches du SARS-CoV-2. Pour rappel, le Paxlovid est recommandé chez les patients atteints de Covid-19 léger ou modéré et qui présentent un risque élevé de développer une maladie grave.
A vomir (désolé)!
C’est toujours la FDA (usa) puis l’EMA (UE) qui décide mais jamais l’inverse.
Com’ par hasard Pfizer toujours en tête de liste.
Arrêtons de marcher dans cette mascarade morbide….
Ils continuent leur spectacle dans un théâtre déserté par les spectateurs.
Qui les croit encore ?