La réforme des retraites est repartie pour un tour, avec ses mises en scène habituelles. Dans cette vieille série française que Netflix a refusé de diffuser, on trouve les ingrédients moisis du suspens que nous subissons depuis des décennies : des intrigues de cour et de couloir avec un Président qui défend une idée, un Premier Ministre une autre, et des dizaines de conseillers de l'ombre qui commentent, nuancent, corrigent pour enrichir les articles de presse, des syndicats à l'affût du toujours plus, des grèves de transport en pagaille, des parlementaires qui comptent les points en se disputant, et, à la fin, une souris qui sort de la montagne en ruinant le contribuable. Nous proposons ici une vision alternative, un autre scénario, celui d'un big bang libertarien dans le domaine des retraites.
Dans quelques décennies, les historiens gloseront sans fin sur la sempiternelle réforme des retraites qui occupe le débat français tous les dix ou douze ans. Cette affaire n’est d’ailleurs pas nouvelle. Je me contente ici de rappeler les jalons historiques de ce débat :
- 1894 : loi sur la retraite des mineurs
- 1910 : loi sur la retraite des ouvriers et des paysans (ROP)
- 1928 : loi sur les assurances sociales (retraite à 60 ans…)
- 1941 : création de la CNAV et mise en place de la retraite par répartition (régime général) à 65 ans
- 1956 : création de la vignette automobile pour financer le minimum vieillesse
- 1967 : ordonnances Jeanneney tentant de mettre de l’ordre dans les finances des comptes
- 1971 : loi Boulin allongeant la durée de cotisations
- 1982 : lois Auroux abaissant l’âge de la retraite à 60 ans
- 1993 : réforme Balladur allongeant la durée de cotisation et réformant le mode de calcul des retraites privées
- 2003 : réforme Fillon allongeant la durée de cotisations
- 2007 : réforme Sarkozy des régimes spéciaux
- 2014 : réforme Touraine allongeant la durée de cotisations
- 2020 : tentative de réforme Macron
On le voit, si la question de la retraite et du vieillissement s’intensifie depuis une vingtaine d’années, elle se pose très régulièrement depuis plus d’un siècle. On peut même parler d’une sorte de maturation française progressive autour de ce débat qui a imposé le droit à la retraite comme un marqueur sociétal essentiel.
La retraite comme marqueur sociétal systémique
Au fil du temps, plusieurs données majeures se sont comme sédimentées dans l’esprit français, jusqu’à faire partie de notre “identité”, pour reprendre un terme à la mode.
Ainsi, il est acquis, dans l’esprit collectif, que nous devons cotiser toute notre vie pour apporter des revenus de remplacement aux membres de la communauté une fois le cap de la soixantaine passé. Les débats interminables auxquels nous assistons visent à fixer l’épaisseur du trait : dans tous les cas (qu’il s’agisse de 64, 65 ou 67 ans), le principe d’un cap dans la vie qui ouvre droit à “la retraite à taux plein” est la clé de voûte du système.
Se dégage donc l’idée que la société doit être organisée autour d’un âge de départ unique, et d’un profilage de vie obligatoire : une période de “jeunesse”, une carrière professionnelle, puis une retraite. En creusant un peu, on trouverait que ce conformisme normatif prend une dimension quasiment religieuse, comme s’il constituait le modèle contemporain de vie pieuse.
Un autre point très marqué en France est celui des vases communicants, appelé retraite par répartition : le salaire des actifs (du secteur privé) est amputé d’environ 18% chaque mois pour verser un salaire de remplacement aux retraités. Ce principe général souffre de nombreuses exceptions pour réaliser une sorte de droit universel à la retraite, que l’on ait travaillé ou pas.
Au total, la France a créé, à travers un dédale que nous allons évoquer, un minimum vieillesse de 900€ environ. Que vous ayez travaillé ou non, que vous ayez cotisé ou non, vous disposez d’un droit final à un versement de 900€ mensuels.
La façon dont ce minimum vieillesse est conçu et calculé vaut son pesant de cacahuètes. Nous touchons ici au troisième caractère “identitaire” des retraites en France : leur émiettement en une myriade de dispositifs concurrents les uns des autres. Malgré des tentatives répétées de réformes jacobines (dont, la dernière en date, en 2020), et malgré un discours lénifiant sur l’universalité de la sécurité sociale, de la solidarité et de la retraite, la France n’aime pas les systèmes uniques de protection, et leur préfère la diversité.
On n’explique pas autrement les luttes farouches menées notamment par les syndicats comme la CGT ou la CFDT pour préserver des régimes spéciaux ou un régime spécifique pour les fonctionnaires. Tendanciellement, les Français aiment la concurrence et détestent le monopole, quoi qu’on en dise, quoi que la “pensée de gauche” ne l’affirme.
Quels principes pour une réforme libertarienne ?
Dans ce cadre complexe, où la réalité diffère fortement des postures officielles (notamment sur la prétendue aspiration française à un système universel mise en avant par les syndicats alors que ceux-ci se mobilisent depuis cinquante ans pour préserver la diversité des régimes), comment pratiquer une réforme libertarienne des retraites, c’est-à-dire une réforme qui replacerait la liberté de choix dans un univers fortement normé ?
Il me semble que cette préoccupation de liberté doit être globale et donc concerner tous les champs de la réflexion, à commencer par cette espèce de programmation forcée selon laquelle, une fois l’enfance ou la jeunesse achevée, il faut travailler pendant quarante ans ou plus pour préparer sa retraite, rendue obligatoire passé un certain cap. Ainsi, nous n’aurions pas la liberté de choisir : nous devrions tous travailler jusqu’à un âge avancé pour ensuite tous cesser de travailler.
De même, nous serions tous obligés de viser une “retraite à taux plein” correspondant à un taux uniforme de remplacement de tout ou partie de nos revenus engrangés durant notre vie professionnelle.
Cette norme sociale ne correspond à aucun bon sens naturel, ni à aucune réalité psychologique tenace. Certains adoreraient partir tôt à la retraite, quitte à ne pas bénéficier d’un taux plein. D’autres adoreraient (c’est plutôt mon cas) ne jamais arrêter de travailler. Certains veulent une “bonne retraite”, d’autres se contenteraient de très peu, pourvu qu’ils puissent longtemps profiter de leur vie paisible, qu’elle soit à la campagne ou ailleurs.
Il y a, dans la société française, comme dans toutes les sociétés occidentales, un patchwork de choix de vie contrariés par la “solidarité”, c’est-à-dire en réalité la contrainte collective, qui impose un modèle unique. La réforme libertarienne que je propose ici viserait ou doit précisément viser à respecter, à prendre en compte, la diversité, là où l’Etat et sa prétendue protection cherchent à broyer.
Supprimer l’âge unique de départ à la retraite
Dans la pratique, une réforme essentielle pourrait consister à supprimer l’âge unique de départ à la retraite, qui constitue une sorte de totem autour duquel sont organisés des bonus, des malus, des décotes, des surcotes, qui brouillent les pistes et sèment la confusion dans un dispositif dont la clarté et la simplicité devraient être les maîtres mots.
Dans les projets d’Antoine Bozio sur les systèmes par points qui ont partiellement inspiré la réforme Macron de 2020, cette idée d’un âge “libre” de départ à la retraite, avec une neutralité actuarielle figurait, sans que Macron ne cherche à la faire prospérer. Elle aurait pourtant, selon moi, constitué un puissant ferment d’acceptation dans la population française.
En quoi consistait-elle ? En une sorte de calcul déguisé de rente par capitalisation. Selon sa durée de cotisation, l’assuré social pourrait décider de partir plus ou moins jeune à la retraite sans subir d’amputation artificielle de sa pension, amputation destinée à l’inciter à partir plus tard.
La règle de ce jeu serait simple : les calculs actuariels devraient permettre en permanence de savoir combien on a cotisé, quelle est notre espérance de vie moyenne, et quelle rente pourrait nous être versée jusqu’à la fin de nos jours au vu de l’âge et des sommes déjà versées. Cette rente mensuelle pourrait être de 50, de 200, de 800, de 1.000 euros. Certains pourraient s’en contenter, et même très largement.
Le système libertarien de retraite par répartition consisterait donc à verser à chaque impétrant une rente mensuelle au vu des droits cotisés. Par exemple, à 50 ans, on pourrait estimer qu’un ingénieur salarié de haut niveau ouvrirait droit, après 25 ans de cotisations, à une rente mensuelle de 500 euros, correspondant à la transformation de ses cotisations mensuelles en rente économiquement neutre.
Pourquoi ne pas permettre à un ingénieur de haut niveau de transformer l’essai à 50 ans, en lui versant une rente de 500€ jusqu’à la fin de ses jours, cette rente suffit à subvenir à ses besoins ? Il s’agirait d’une importante mesure de liberté de choix qui semble pouvoir utilement prospérer, dès lors qu’elle ne met pas en péril le fameux équilibre des régimes.
Par commodité, on peut imaginer qu’aucune “culbute” ne serait possible avant 45 ou 50 ans. Il n’en demeure pas moins que quelqu’un qui aurait commencé à 25 ans à verser une moyenne de 800 € par mois pendant 20 ans à un régime de retraite, soit une somme proche de 250.000€, pourrait légitimement, à partir de 50 ans, durant les 35 ans qui lui restent à vivre, donc, espérer le retour de cette somme sous la forme d’une rente d’environ 500€.
Ce serait là une mesure de justice économique.
Imaginer un revenu universel vieillesse de 1.000€ par mois à 70 ans ?
Dès lors que, à l’âge de la retraite à taux plein, un minimum vieillesse d’environ 900€ est prévu, que l’on ait cotisé ou pas, pourquoi ne pas simplifier drastiquement notre système de protection vieillesse en un régime clair de solidarité où, dès les 70 ans, nous bénéficions d’une retraite unique de base, financée par l’impôt, d’un montant de 1.000€ mensuels ?
Compte tenu des calculs actuariels moyens (qui seront ici corrigés par les spécialistes), cette technique consisterait à assurer pendant une moyenne de 15 ans une somme de 12.000€ annuels équivalente à un impôt de 20% sur les salaires jusqu’à 3.000€ entre 30 et 60 ans. Cette formule limpide (je verse 20% de mon salaire entre 30 et 60 ans, je touche 1.000 par mois à partir de 70 ans) remplacerait le régime général. Elle permettrait à chacun de voir disparaître les fameuses cotisations salariales qui plombent les revenus, et elle libérerait du pouvoir d’achat avant 30 ans et avant 60 ans.
Dans la pratique, il s’agirait d’une sérieuse simplification du système actuel, qui donnerait une forte lisibilité au régime de base, dans un esprit solidaire. Sous 3.000€ de revenus, la participation mensuelle maximale atteindrait 600€ (soit l’équivalent du système actuel), et donnerait lieu à une rente de base de 1.000€ garantie…
Il s’agirait là d’un système “universel” au sens propre, garanti quoiqu’il arrive, facile à calculer, et sans surprise, qui correspondrait à une sorte de cession actuarielle financée par un régime de cotisation raccourci, grâce auquel les moins de 30 ans et les plus de 60 ans seraient exonérés d’une cotisation dont le poids est aujourd’hui important quand on démarre dans la vie… ou quand on peine à trouver un emploi rémunérateur. Comme on le comprend, ce régime serait versé à tous les Français installés dans le pays dès l’âge de 30 ans, ou détenteurs de la nationalité française, même s’ils n’ont pas régulièrement cotisé au régime de retraite.
En quelque sorte, ce système fusionnerait la retraite à taux plein du régime de base et le minimum vieillesse en un revenu universel garanti versé indépendamment des cotisations actuelles. Il serait simple à comprendre et, somme toute, équitable dans ses objectifs.
Laisser prospérer les régimes complémentaires
Certains revendiqueront du “plus” et considéreront qu’une salarié payé 1.500€ pourrait (et ce serait légitime) espérer plus que 1.000€ par mois à partir de 70 ans s’il a versé régulièrement 300€ par mois pour sa retraite.
Je considère que la proposition précédente, consistant à lui verser une rente même minime dès son âge de départ, constitue un palliatif non négligeable. Il y aurait, au fond, un big bang par la fiscalisation des retraites :
- les cotisations deviendraient un impôt sur le revenu, une sorte de CSG, dont le taux serait fixé pour assurer l’équilibre du régime
- à partir de 45 ou 50 ans, chacun pourrait, selon des conditions paramétriques qui restent à déterminer, convertir ses cotisations en rente d’un petit montant
- à 70 ans, chacun serait assuré, quel que soit sa participation au système durant sa vie professionnelle, assuré de percevoir 1.000€ de retraite
Toute aspiration “supérieure” supposerait d’entrer dans un système individualisé avec des cotisations complémentaires gérées par des régimes ad hoc, tels que l’AGIRC-ARRCO.
Contrairement au système complémentaire actuel, qui est un dispositif interprofessionnel dérivé de systèmes de caisse, les propositions aux assurés sociaux seraient de plus en plus individualisées grâce à un système de mise en concurrence entre caisses. Ainsi, un fonctionnaire aurait la faculté de cotiser à un contrat proposé par une caisse initialement conçue pour les artistes, ou les métallos, ou les informaticiens… pourvu que le contrat de retraite complémentaire soit attractif pour lui.
Pour encourager au recours à ce système, une fiscalité favorable serait mise en place, sur le modèle de ce qui existe pour le plan épargne retraite prévu par la loi Pacte. Par exemple ! car d’autres formules d’incitation pourraient être imaginées.
Et la capitalisation alors ?
Bien entendu, la loi n’interdirait pas la mise en place d’un volet par “capitalisation”. Celui-ci ne serait pas obligatoire, pas plus que les retraites complémentaires. Chacun choisirait librement.
Il s’agirait là du volet supplémentaire qui pourrait être individuel, ou négocié au niveau de l’entreprise, ou de la branche, dans des conditions fiscales favorables. L’idée serait de récompenser les Français qui épargnent en évitant qu’il ne paie des impôts sur des revenus futurs qui seront à leur tour soumis à l’impôt.
Pour sophistiquer le dispositif que je propose, on pourrait tout à fait imaginer que, dès l’étage complémentaire, l’assuré social demanderait à bénéficier d’un système par capitalisation à ses risques et périls.
Rappelons en effet que la capitalisation n’est pas sans risque : elle peut ruiner les épargnants, ou ne déboucher sur rien. Les candidats à la capitalisation accepteraient donc une mise en jeu de leurs revenus sans garantie de capital. Ils auraient le choix : soit la sécurité de la répartition, aux “tarifs du marché”, étendue ou non à l’étage complémentaire, soit le risque éventuellement profitable de la capitalisation, dès le niveau complémentaire, et selon les propositions du marché.
Sur ces volets, la liberté serait la règle, et la solidarité ne s’avancerait sur aucune garantie de capital.
Réduire la solidarité au strict nécessaire
Chacun comprend que cette proposition libertarienne repose sur l’idée, très proche de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union, selon laquelle la solidarité peut tout dès lors qu’elle se limite à ce qui est strictement nécessaire.
D’un côté, nous mettrions donc en place un revenu universel à partir de 70 ans, à un niveau confortable compte tenu des standards français actuels.
D’un autre côté, chacun pourrait avoir beaucoup plus, ou beaucoup mieux, dès lors qu’il y pourvoit par son travail.
Autrement dit, le système que je propose pourvoit bien à la solidarité, mais il propose beaucoup mieux pour tous ceux qui souhaitent améliorer leur sort en travaillant. Pour ces derniers, je propose de renoncer aux prélèvements indus sur la richesses destinés à améliorer le sort de ceux qui se satisfont du minimum.
En ce sens, cette réforme serait plus libertarienne que la réforme de Macron de 2020, qui a échoué, et elle serait en même temps plus sociale, puisqu’elle apporterait une amélioration du niveau de vie des plus fragiles.
par principe, la répartition n’est pas libertarienne, car il n’y a pas de lien “physique” entre cotisation et retraite perçue : d’où les débats sans fin (âge, montant et durée cotisation) sur une réforme impossible car c’est le principe même de la répartition qui n’est pas pérenne.
Seule la capitalisation le permet et laisse chacun libre et responsable de sa retraite.
A l’Etat l’obligation ardente (qu’il ne remplit d’ailleurs pas) de défendre la propriété privée, à savoir le capital de chacun prévu pour la retraite.
On peut toujours rêver… Les dégénérés qui nous gouvernent aimeraient bien supprimer le droit de propriété (sauf pour eux sans doute)
Exact. La répartition est un système socialiste qui date de Vichy et repris à la libération en 45. En outre le système par répartition dépend du taux de natalité et du nombre d’actifs. Si le chômage est élévé, le nombre de cotisants va baisser. C’est tout le problème en France. Et je ne parle même pas du vieillisement de la population qui devient un vrai problème pour financer les retraites. En revanche le système par capitalisation fonctionne plutôt bien. Il a été adopté par plusieurs pays et a même tendance à compléter voir remplacer la répartition. Je ne comprends comment on peut dire que la capitalisation peut ruiner des gens. C’est bien un discours socialiste. Bien entendu cela vous oblige à être un peu responsable alors que la répartition est géré par l’Etat ou des sructures para-étatiques, où personne n’est responsable. Des économistes ont prouvé depuis bien longtemps la supériorité de la capitalisation sur la répartition. N’oublions pas non plus que grâce à la capitalisation, de l’argent est injecté dans l’économie pour les entreprises. Bref la solution d’EV n’est franchement pas si libertarienne que ça.
La photo de l’article est très drôle!
L’étage complémentaire n’est pas nécessaire. Il est même nocif en ce sens que l’Etat pourrait le favoriser aux dépens de la capitalisation le jour où il faudra boucher les trous que les socialistes ne manqueront pas de creuser. Le vrai risque pour la capitalisation n’est pas l’aléa du marché, parfaitement gérable, mais le fait du prince, totalement ingérable (cf le PEA, enveloppe initialement défiscalisée mais depuis quand même taxée à 17%, parce que, vous comprenez, ce n’est pas un impôt mais une cotisation, pas pareil). Ceci dit, avec les impressions des banques centrales ou les politiques budgétaires sans fin, le risque de marché ne veut plus rien dire et on en revient au fait du prince.
Bref : retraite minimale à partir d’un âge fonction de l’espérance de vie financée par l’impôt et capitalisation pour tout ce qui dépasse, avec un cadre fiscal clair : zéro impôt, taxe, cotisation, prélèvement, contribution, droit à… Autant dire que sans réforme en profondeur de l’Etat au préalable (faillite, guerre, révolution ?), aucune chance que ce modèle salutaire ne voit le jour.
Les fonx n’ont pas de caisse de retraite sauf pour la capitalisation Prefond. Les pensions sont provisionnees lors de la loi de finance. Et quand il manque du pognon, c’est la dette qui paie tout ça.
Elle est pas belle la vie en Socialie ?
Entièrement d’accord
La solidarité n’est pas là pour garantir un train de vie de monarque mais l’essentiel au bien vivre
Pour le reste aux gens de prévoir s’ils veulent plus
J’avais également mon petit plan légèrement dû votre mais dans l’ensemble l’idée est la même
Dommage que nos élus ne l’entendent pas ainsi
Pourriez-vous faire un article qui détaille le monopole de la sécu suite à l’échange avec Cathy et pourquoi les règles européennes ne s’appliquent pas et comment l’état français s’organise pour maintenir ce monopole ?
Ce serait intéressant
Bonne journée Eric
Je voudrais signaler que certains régimes de retraite (notamment du régime agricole ) même en ayant cotisé et énormément travaillé sans compter leur heures , sont loin voire très loin de percevoir 900 euros par mois .
Il faudrait parler de ces régimes particuliers qui sont les oubliés du système .
Il est vrai que beaucoup de ces personnes ont disparu ( âge covid ) ,mais il serait intéressant que ceci soit mis sur le devant de la scène et dire les choses telles qu’elles sont .
Avant de parler de retraite, il y aurait lieu de réfléchir à comment sont rétribuées les tâches dans notre société. C’est comme si cela ne venait à l’esprit de personne! Que ferait un chirurgien sans maçon, il ferait ses consultations au pied d’un chêne! Un technicien de surface ne vaut-il pas un ingénieur. C’est drôle de voir comment nous sommes, chacun, attachés à notre valeur supposée. Nous ne sommes que des grains de sable et le sourire d’un simple, qui peut-être selon nos critères à la con ne rapporterai rien à la société, a pu nourrir ma journée d’une façon inimaginable pour un comptable. Relisons le Petit prince et peut-être pourra-t-on, ensemble réfléchir à comment créer “la révolution du partage” ( nom de la recyclerie de mon village); l’argent aujourd’hui n’a plus aucun sens (lisez Phillippe Derruder). A quand un monde sans fric, ce nouveau dieu du monde. l’amour du travail bien fait est tombé dans des abysses et la ruse prenant le dessus a créé les cyniques.
Le système par capitalisation n’est pas non plus satisfaisant (défaillant avant 1940 ) car sa gestion si repose par des blackoRock et autres établissements financiers, ” qui empochent les gains et laissent les pertes aux retraités ” , nous l’avons vu dans la crise des subprimes qui au final des opérations autorise de mettre une dette à l’actif des banques et établissements fianciers
Dans Les deux système de retraites (Répartition et ou Capitalisation) en terme de gestion est d’obliger les gérants à investir que dans des actifs tangibles, comme chez les Assureurs (exemple la MACIF détient aujourd’hui des vignobles d’exception parce qu’elle a investie une parti des cotisations de ses clients, c’est à dire une partie dans de ses réserves techniques dans des actifs tangibles produisant aujourd’hui des bénéfices non négligeables, des liquidités qu”elle peut gérer en fonction de ses besoins)
Défaillant avant 1940. Et vas-y que je parle doctement de ce que je ne connais pas. Avaez-vous une source sérieuse (n’émanant pas de LFI) à l’appui de votre contre-vérité ?