Ne cherchez plus les événements de Brasilia sur META (soit, en gros : Facebook et WhatsApp) : comme ceux d’Ottawa il y a un an, la plateforme Zuckerberg a officiellement annoncé son intention de les faire disparaître de son univers parallèle. Comme quoi, les années se suivent et, Ukraine ou pas… se ressemblent.
Sans compter que le traitement médiatico-policier du convoi canadien d’il y a un an rappelait déjà furieusement celui qui avait été réservé, il y a deux ans, aux événements du Capitole à Washington : mêmes cris d’orfraie « antifascistes », mêmes dénonciations hystériques d’une violence qui semble pourtant venir des forces de répression bien plus que des manifestants, mêmes appels à renforcer le flicage généralisé de la population, pour identifier des « soutiens externes » (on finirait par croire que META et la BBC qui relaie ces appels ont été rachetés par V. Poutine ou V. Orbán).
Brasilia : sous les META, le peuple !
Mais est-on bien sûr que les manifestants de Brasilia passent encore tellement de temps sur META ? Car, depuis la révolte des camionneurs canadiens, il a coulé bien de l’eau sous les ponts de Davos. La Chine « populaire », qui avait pourtant donné satisfaction, longtemps avant le début du Reset, à ces appels à la surveillance généralisée, n’a pas pour autant réussi à éviter la vague de contestation qui a finalement obligé à mettre fin à la Révolution culturelle « zéro covid » des Khmers virologiques. Le Parti Communiste Chinois, qui peut non seulement, comme n’importe quel Trudeau ou Lula, saisir votre compte en banque, mais aussi vous éliminer physiquement sans autre forme de (réel) procès, a dû reculer devant les masses en colère.
La police brésilienne semble elle aussi moins enthousiaste dans la répression que ne l’étaient les gardes rouges de Trudeau pour écraser les Canadiens sous les sabots de leurs chevaux. Et même Bolsonaro, pourtant notoirement acquis au mondialisme de droite (ligne Trump – Orbán – Meloni), à l’air moins prompt à lâcher les manifestants qui le soutiennent que Trump ne s’est avéré l’être il y a deux ans. Tant va la cruche à l’eau…