C’est le non-événement du jour. Monseigneur Gänswein, qui fut pendant vingt-sept ans le plus proche collaborateur de Benoît XVI vient de publier un livre sur les relations entre Joseph Ratzinger,l’évêque émérite de Rome, récemment décédé, dix ans après avoir abandonné la charge de Souverain Pontife (qu’il avait occupée sous le nom de Benoît XVI), et le pape François. Nous n’y apprenons rien que nous ne sachions déjà si nous suivons les affaires de l’Eglise. néanmoins, les aficionados du Pape Bergoglio sont en émoi et cherchent à faire taire Monseigneur Gänswein – faisant une belle publicité à son livre.
C’est le livre dont tout le monde parle au Saint-Siège. Le pape François a même reçu l’auteur en audience privée. Nientaltro che la verità. La mia vita al fianco di Benedetto XVI! On voudrait en faire un scandale. Et notre Pravda catholique préférée essaie de montrer que Monsieigneur Gänswein est tout sauf fiable: il y aurait captation d’héritage etc…
Beaucoup de bruit pour rien
A vrai dire, les lecteurs de notre rubrique Urbi & Orbi n’apprendront rien de sensationnel:
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Ce livre écrit en italien est un livre de théologie de haut niveau. Les petites phrases sorties par les journalistes servent à décrire un personnage aigri, Dieu s’il y en a, pour mieux classer aux oubliettes le Monseigneur et ce qu’il a à dire dans le faisceau de la vérité.
Est-ce que les catholiques sont condamnés à n’être plus représentés que par des papes se déplaçant en fauteuil roulant ?
Quant à moi, j’ai dit à un ami dont le fils, chanoine, travaille au Vatican : si le pape était élu au suffrage universel, je voterais pour le Cardinal Sarah !