Pour répondre aux éventuelles menaces d’une recrudescence des cas de Covid-19 en Chine, de nombreux pays ont adopté différentes mesures. L’une d’entre elles consiste à surveiller les eaux usées des vols en provenance du pays. D’ici une génération ou deux, les historiens riront sans doute de voir les Chinois, qui ont voulu imposer au monde des politiques sanitaires dictatoriales être pris à leur propre piège: le reste du monde ne les croit pas quand ils affirment qu’il n’y a plus de danger venant de Chine. Mais on rira aussi de ce qui aurait inspiré un Rabelais: des dizaines de pays se mettant à scruter les défécations des citoyens de l’Empire du milieu….
La surveillance des eaux usées repose sur le fait qu’une personne contaminée peut excréter le virus par les selles ou l’urine, même lorsque le sujet est asymptomatique. L’analyse des matières fécales permet d’établir la charge de l’infection au sein d’une communauté dans une localité donnée et aider les autorités sanitaires à cibler leurs efforts de riposte en connaissance de cause.
Une mesure adoptée par plusieurs pays
La Belgique, l’Autriche, le Canada et l’Australie – quatre pays qui ont sombré en 2020-2021 dans l’hystérie de la covido-surveillance – figurent parmi les premiers pays à surveiller les eaux usées des avions en provenance de l’Empire du milieu. Elles seront collectées et envoyées aux laboratoires pour une analyse qu’on annonce méticuleuse – comme de bien entendu.
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