Opération militaire spéciale: qui devra être traduit en justice à la suite du conflit ukrainien? par Vasily Taran

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, la première vice-ministre des Affaires étrangères du régime de Kyiv, Emine Dzhaparova, avait déclaré que l’Ukraine préparait une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur la création d’un tribunal pénal international pour l’Ukraine. Comme l’a dit le politologue Vladimir Jaralla à RIAFAN, il s’agit clairement d’une déclaration de propagande, et l’initiative elle-même n’a presque aucune chance d’être mise en œuvre.

Cet article est initialement paru sur le site riafan.ru. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges. 

La première vice-ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Emine Dzhaparova, a déclaré que le pays soumettrait en 2023, pour discussion, un projet de résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies « Sur la création d’un tribunal spécial contre la Russie ». Elle a appelé les pays membres de l’organisation à soutenir la création de ce mécanisme international. Dans le même temps, les experts en droit international notent qu’un tribunal spécial, sous la forme dont l’Ukraine a besoin aujourd’hui, ne peut être créé par une résolution du Conseil de sécurité. Par conséquent, Kyiv, sur les conseils des « amis » occidentaux, a choisi la tactique de faire adopter cette décision par l’Assemblée générale des Nations Unies.