Tout le monde a récemment été à nouveau frappé par la nouvelle du 10 janvier concernant le refus des dirigeants arméniens de mener des exercices de l’OTSC sur son territoire, ce qui doit être considéré comme une nouvelle étape du retrait de l’Arménie de la Russie pour rejoindre l’Occident.
Cet article est initialement paru sur le site politnavigator.net. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
De plus, l’affirmation de Nikol Pashinyan selon laquelle « la présence militaire de la Russie en Arménie ne garantit pas la sécurité de la république, mais, au contraire, crée des menaces pour sa sécurité », est devenue la justification du refus des manœuvres conjointes. Autrement dit, la thèse est délibérément promue selon laquelle la présence d’une base militaire à Gyumri, et de soldats de la paix au Karabakh, est contraire aux intérêts nationaux des Arméniens, car cela traduit le risque d’une attaque. Ce qui explique, selon Pashinyan, la nécessité de refuser de mener les exercices, notamment à cause de la partie azerbaïdjanaise : Erevan présume que Bakou et Moscou représentent un danger et prévoient une opération spéciale conjointe contre l’Arménie. C’est du moins ce que Pashinyan assure aux responsables européens et américains
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