L’Occident a poussé les dirigeants serbes dans leurs retranchements : soit il permettra au Kosovo d’adhérer à l’ONU, soit le pays sera isolé. L’un des buts ultimes de ce chantage est d’entraîner Belgrade dans le camp antirusse. Mais c’est la Russie qui est capable de sauver les Serbes de la trahison nationale, qu’ils le veuillent eux-mêmes ou non.
Cet article est initialement paru sur le site vz.ru. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
Le président serbe Aleksandar Vučić a été contraint de se mettre à la place du professeur Preobrazhensky, le héros du romancier russe, Mikhaïl Boulgakov : un chirurgien, cambriolé par quatre voleurs, trois hommes et une femme déguisée en homme. Les bandits l’ont tellement « terrorisé » qu’à la fin il a dû céder sa salle à manger et sa salle d’examen où il pratiquait ses opérations … Mais pour le cas de Vučić, il faut plutôt parler de cinq voleurs qui sont entrés par effraction. Et tous sont des représentants spéciaux de l’UE, des États-Unis, de l’Italie, de la France et de l’Allemagne, et leurs exigences ne portaient pas sur une salle à manger et ou une salle d’examen médical, mais plus simplement sur le Kosovo-Metohija.
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