L’économie russe, censée suivant Ursula Von der Leyen avoir « régressé de dix ans » en raison des sanctions occidentales, semble devoir retrouver rapidement le chemin de la croissance estime le FMI. Parangon du wokisme et, à ce titre, vigoureusement, anti-russe, le New York Times lui-même avoue son dépit.
Pauvre Bruno Le Maire. On savait déjà qu’il ne pouvait dire à combien de mètres carrés correspond un hectare, on découvre (?) à présent qu’il est aussi nul en termes macroéconomiques. « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », assénait-il, plus jupitérien que son patron, le 1er mars 2022. Onze mois plus tard, on ne l’entend plus… Logique, puisque les dernières prévisions du Fonds Monétaire International, institution moins susceptible de tricher sur les chiffres que Rosstat, brossent un tableau de l’économie russe meilleur que celui de l’UE.
Alors que la récession devait atteindre -8,5% en 2022, le FMI a corrigé son estimation à -2,2%. « C’est encore en baisse, il suffit d’attendre ! », ne manqueront pas de pérorer experts de plateau et néocons de tous poils. Ben non, encore faux. Non seulement le FMI anticipe une croissance russe de 0,3% en 2023 (alors qu’il tablait il y a peu sur un recul de 2,4 points), mais il estime que celle-ci devrait s’accélérer en 2024, à +2,4%. Ce qui signifie, si ces calculs s’avèrent exacts, que la Russie bénéficierait d’une croissance sensiblement équivalente à celle de l’UE en 2023 et nettement supérieure en 2024 (respectivement +0,7 et +1,6% pour l’Union Européenne sur ces deux exercices).
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Le dernier rapport de la Rand Corporation met bien en évidence que, le principal objectif (faire tomber Poutine) étant hors d’atteinte, il serait judicieux d’arrêter les frais. Les arrogants ont fait des erreurs d’appréciation. Justement à cause de leur piètre valeur humaine.
Très juste et leur aveuglement nous coutera très cher…
Ne serai ce pas voulu ? aveuglement , non !!
De toute façon , leur plan est : appauvrir les peuples et eux s’enrichir , et l’écart se creuse toujours et de pire en pire . La caste ne craint rien .
Les sanctions économiques n’ont jamais fait que doper les marchés parallèles et générer des effets pervers souvent imprévus. C’est ainsi que les sanctions contre l’Italie qui avait envahi l’Éthiopie ont poussé Mussolini dans les bras d’Hitler, alors que peu avant celui-ci massait des troupes au Brenner pour dissuader l’Allemagne nazie de réaliser l’Anschluss.