La corruption ukrainienne a « envahi » l’économie américaine. Chuck Devore, analyste chez The Federalist, est arrivé à cette conclusion.
Cet article est initialement paru sur le site politros.com. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
Il y a un nombre croissant de détracteurs de l’aide militaire à l’Ukraine aux États-Unis, et la corruption de Kyiv est leur argument principal. Chuck Devor reconnait ainsi que les injections financières occidentales enrichissent les hauts responsables ukrainiens. Cependant, l’analyste soutient que, si les États-Unis veulent réprimer la Russie, alors Washington devrait accepter et reconnaître le vol des dirigeants ukrainiens comme étant la norme. Selon l’auteur, la corruption est omniprésente. Elle a même eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les États-Unis avaient annoncé le prêt-bail pour les alliés : « Quant à savoir s’il est logique que les États-Unis fournissent une aide à l’Ukraine, un pays dont la corruption a envahi nos côtes et notre politique, rappelez-vous le programme américain de prêt-bail de la Seconde Guerre mondiale. Cela a nécessité une aide d’environ 800 milliards de dollars aux taux de change actuels ou, en pourcentage du PIB, plus de 7.000 milliards de dollars à environ 36 pays, y compris des régimes très problématiques ou corrompus tels que l’Union soviétique, ou encore la Chine dirigée par les nationalistes ».
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