PETA, l’association “Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux“ demande que cesse l’emploi d’un vocabulaire oppressif pour les animaux. En supprimant les expressions du type “poule mouillée“ ou “tête de cochon“, les êtres humains pourraient “créer un monde plus inclusif“.
1. « Qui veut faire l’ange, fait la bête »
Dans un fil Twitter, devenu viral et qui atteint le sommet du ridicule… ou les bas-fonds de l’absurde, avec plus de 19.000 commentaires et 24.000 citations, PETA déclare le 26 janvier :
“Les mots peuvent créer un monde plus inclusif ou perpétuer l’oppression. Utiliser un nom d’animal comme insulte renforce le mythe que les humains sont supérieurs aux autres animaux et qu’il est justifié de les violenter. Prenez position en faveur de la justice en rejetant le langage suprémaciste“.
Suit une liste en anglais de noms d’animaux à ne plus utiliser comme insultant. Ainsi [traduction des expressions en français, par l’auteur] “poule mouillée“ pour qualifier une personne de lâche, “cochon“ pour définir quelqu’un de sale, “serpent“ pour désigner un fourbe.
2. PETA est-elle “à cheval“ sur ses principes ?
Un certain nombre d’expressions utilise les noms d’animaux de façon positive. Sera-t-il encore possible de dire : “rusé comme un renard“, “doux comme un agneau“ ou “fiers comme un coq“.
Le message de PETA se poursuit :
“Ces insultes dégradent l’image des animaux en appliquant des traits humains négatifs à certaines espèces. Perpétuer l’idée que les animaux son rusés, sales ou sans cœurs désensibilisé le public et normalise la violence contre les animaux“.
Ainsi, je deviens un méchant suprémaciste envers les animaux quand je dis “muet comme une carte“, “manger comme un cochon“ ou “il pleut comme vache qui pisse“, “un temps de chien“…
3. “Balance Ton Porc“ version antispéciste
Beaucoup d’internautes, y compris végans, se sont demandés s’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. D’autres s’interrogent à savoir si PETA ne prend pas les défenseurs des animaux pour des idiots.
Il faut dire que le message se termine ainsi :
“Ce langage n’est pas seulement nuisible, mais il est également inexact. Les porcs, par exemple, sont intelligents, mènent une vie sociale complexe et font preuve d’empathie pour les autres porcs en détresse (…).“
Pourtant, les cas où les animaux sont opprimés ne manquent pas : élevages intensifs des poulets ou des porcs, usines à chiots, maltraitance des chevaux… Alors, même si j’ai le cafard à rédiger cet article devant tant de bêtises, il est bon parfois d’appeler un chat, un chat.
PETA nous prend-elle pour des ânes ? On attend maintenant les attaques de celles-ci à l’égard des Fables de Jean de la Fontaine.
A ce stade même la greffe de neurones ne suffit pas . Faut les piquer d’urgence, ils souffrent trop
Visiblement, la connerie atteint des summum.
Espérons que l’espoir que représente l’utilisation de l’ARN messager puisse permettre de trouver un vaccin pour empêcher que soient diffusées de telles inepties. Le pire est aussi qu’on ose diffuser leurs délires !
Euh……..C’est qui “ON” ?
Bon, ben maintenant que je ne dois plus dire
Oh punaise
Je dis
Oh putain ?
Je crois vraiment que la connerie est le plus virulent des virus : il se répand à vitesse exponentielle.
En se livrant à ce genre de conneries, PETA que je tenais en estime et que je finançais dans la mesure de mes moyens ET EN FAVEUR DES ANIMAUX, ne recevra plus rien, je suis très déçue et très mécontente d’avoir finalement été roulée dans la farine depuis trop longtemps. au secours ! vers qui d’autre de confiance peut-on désormais se tourner pour aider les animaux, vraiment ? J’aide déjà les braves de la SPA. Merci