Étant donné le débat actuel sur la réforme du système de retraite, il est utile de rappeler la position libérale à ce sujet. Cela permettra aussi de se rendre compte à quel point la société française a tourné le dos aux idées libérales.
Il est difficile de justifier a priori qu’un monopole d’État impose un système des retraites à toute la population. Pourquoi faut-il un âge « légal » de retraite ? Chaque individu a des besoins différents ; il donc semble logique, et même moralement souhaitable, que chaque individu puisse choisir librement quand partir à la retraite, que ce soit d’ailleurs de manière définitive ou temporaire. De même, les modalités de financement et de paiements de la retraite devraient pour la même raison aussi être un choix individuel.
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Un système dans lequel l’état ne pique pas dans la caisse ce serait déjà bien – l’état n’a-t-il pas pour objectif avec sa reforme nulle de faire main basse sur les fonds des régimes dits spéciaux type agirc-arco, caisse de retraite des avocats, etc., et de passer d’un système d’assurance à un système d’assistance. Quand il aura tout etatise, converti les cotisations en impôt, pardon “prélèvements sociaux”, il rendra exactement ce qu’il veut aux “cotisants” et refilera le reste à ses commanditaires version “aides – sans contrepartie – aux entreprises” pendant le covid ou version ristourne temporaire sur le carburant – après avoir bénéficié de la hausse des prix/hausse des taxes sur lesdits carburants.
A l’origine les caisses de retraite étaient “corporatistes” et ajustaient les cotisations aux prestations servies, non?
Excellent article auquel j’adhère totalement.
L’Etat fort qui nous protège et nous asservit, c’est le retour au moyen âge avec ses châteaux forts et ses seigneurs.
Le commerce libre, les marchés ouverts et bien informés, la circulation des personnes et des biens, ont permis l’émancipation de la bourgeoisie et de la finance. La révolution industrielle a créé l’abondance, la prospérité, la responsabilité citoyenne avec les créations d’entreprises, d’associations et syndicats. En 1870 la commune de Paris a pu s’organiser de façon autonome pour résister pendant quatre mois au siège des prussiens alors que le gouvernement avait déserté depuis le 2 septembre pour capituler le 28 janvier contre la volonté du peuple communard. Voilà à quelles défaites mène l’Etat fort tellement vanté actuellement par l’administration.
Vivre sa vieillesse est de la responsabilité de chacun, comme du reste. A défaut qu’elle puisse se procurer des ressources suffisantes du fait de son incapacité, les droits de l’homme obligent la collectivité à l’article 25 “toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer son bien être” autrement dit l’assistanat. C’est la spécialité des marchés de l’épargne et de l’assurance de fournir à chacun une solution optimale de lissage du revenu pour la vie entière afin d’éviter la défaite personnelle. L’Etat n’intervient qu’en cas de défaite réelle de la personne.
On note aujourd’hui que l’Etat fort met en place des algorithmes pour sortir automatiquement de l’assistanat les personnes en état de handicap ou défaite réels, pour limiter le pognon de dingue.
Yakafokon plus payer les cotisations que nous demande le gvt et prendre des assurances privées.
Banco. Et dès demain matin !
Yakafokon libéraliser les salaires pour permettre à chacun de mettre de côté sa vie durant, même le temps long où les enfants sont à la maison.
Ça parait tellement facile quand les deux tiers des concitoyens français vivent des redistributions plus ou moins directes de l’Etat (traitements, subventions et autres marchés publics).
Ça aura au moins l’intérêt de faire disparaitre les “bullshits jobs” et autres métiers de consulting, par un nécessaire besoin du retour à la rentabilté dans tous les domaines de production.
J’acquiesce et je prends !