La Turquie se remet des conséquences d’un tremblement de terre monstrueux. Et elle veut à nouveau revenir sur la scène mondiale en tant que pacificateur. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Çavosoğlu, a annoncé que Moscou et Ankara étaient en pourparlers pour poursuivre « l’accord sur les céréales ». Çavosoğlu en a parlé lors de la Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (EAGU-V), qui s’est tenue à Doha.
Cet article initialement publié sur svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Les chefs de dizaines de pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient se sont réunis dans la capitale qatarie. C’est à eux, en théorie, que devraient être destinés les grains qui sont exportés des ports ukrainiens. Çavosoğlu, bien sûr, a prononcé un discours liminaire disant que la Turquie « apportera sa contribution en tant que partisan de longue date des pays les moins avancés ». Il a également parlé de la lutte contre les inégalités mondiales, de la sécurité alimentaire et, bien sûr, de la « solidarité dans les moments difficiles ».
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Le blé comme le reste est une marchandise et va au plus offrant. Encore une autre hypocrisie de faire croire que l’Ukraine ultranationaliste combattrait la faim dans le monde. Mais on ne les compte plus. Ce qui est effrayant, ce sont tous ces gens qui se laissent duper si facilement. Même l’être humain est une marchandise encore aujourd’hui (esclavage ou apparenté et sexuel aussi, prélèvement forcé et commerce des organes, …).
Si vous rajoutez la couche géopolitique à toutes ces belles idées, comme pour le Yémen, la Syrie, on révèle alors tout le cynisme qui prévaut souvent dans les relations internationales.