En refusant pour la 2e fois consécutive l’incruste lourdingue du comédien de rue Zelensky, l’Académie des Oscars – consciemment ou inconsciemment – cherche peut-être à nous dire quelque-chose à propos de la vraie nature de la « guerre » en cours.
Personne, certes, ne niera qu’il y ait depuis un an (voire 8…) des opérations militaires d’une grande brutalité en cours sur le territoire ukrainien (surtout à l’est) – même si, compte tenu du fait que les belligérants parlent pour la plupart la même langue et sont pour la plupart nés citoyens du même État, l’expression « guerre civile avec ingérences externes » serait probablement mieux adaptée que celle de « guerre ».
Simplement, il se trouve que des conflits répondant à ce genre de définition, à l’heure actuelle, dans le monde, il y en a une quarantaine – dont certains affichant des bilans qui n’ont pas à rougir devant la boucherie de Bakhmout. Tout le reste – « guerre mondiale », « guerre de civilisation » etc. – n’existant que dans l’imagination des spectateurs.
Oscars : Zelensky partout, slava deux minutes
Tel est le message que l’Académie des Oscars avait peut-être cherché à timidement proférer dès l’édition 2022, à une époque où refuser le gig de Zely « en première partie » de n’importe quelle soirée relevait encore de la bravoure.
Elle l’avait, bien évidemment, drapé dans les éléments de langage du politiquement woke, son producteur déclarant craindre d’être « accusé de s’intéresser à l’Ukraine parce que les personnes touchées par le conflit sont blanches ».
Pour peu qu’on fasse abstraction de la délicieuse rhétorique racialiste mobilisée pour l’exprimer, reste cette vérité de bon sens : « l’Ukraine » (dont la plupart des aficionados actuels ignoraient encore l’emplacement géographique il y a 13 mois) existe avant tout parce qu’on nous la montre en permanence (comme une certaine « pandémie », tiens…) – donc à titre de spectacle.
Et ce spectacle, de toute évidence, ne fait plus vraiment recette. En tout cas beaucoup moins que la liquidation de la classe moyenne occidentale, par des politiques que ce spectacle était censé justifier.
Du coup, il se pourrait qu’on dispose enfin d’une réponse à la « torturante » question « Quand pourra-t-on dire que la guerre est perdue ? » Réponse simple : quand les spectateurs vont zapper.
Tout à fait.
Très bien vu ! “Le vrai est dans le spectacle”, Debord ne vous renierait pas.
La Société du Spectacle est effectivement l’un de mes livres de chevet. Bien vu!
Tôt ou tard zelenski aura son biopic et personne ☝️ ne lui piquera son propre rôle. Depardieu fera le général ogre russe et François cluzet jouera maqueron, intouchable. Vladimir sera noir comme Jésus Christ donc Omar sy. Carton au box office et oscars à la pelle.
C’est vrai que là il aurait l’occasion de passer “next level”: du film (le Serviteur du Peuple) à la “réalité” (le show actuel – qui fait de vrais morts), puis retour au film. En aura-t-il le temps? L’envie, ça me semble hors de doute…
???????? Next level, voilà, Volodimir est fait de cette étoffe. ????
Un vrai cauchemar
Commencer par: “Personne ne niera qu’il y ait…” et balancer aussitôt l’essentiel du narratif est une technique de manipulation qui consiste à enfermer d’emblée le lecteur dans la vision qu’on entend lui présenter pour ensuite le faire réfléchir entre une grande complexité d’options diverses à l’intérieur du mensonge. En réalité, la guerre supposée entre la Russie et la nébuleuse occidentale soutenant l’Ukraine ne peut être que du théâtre puisque la Russie a participé sans retenue à l’imposture covidiste occidentale pendant 3 années, et que les fameuses sanctions n’en sont pas. On se souvient du formidable cadeau par le contribuable français de tous les actifs de Renault à la Russie, sans doute en rémunération de la coûteuse mise en scène, ou encore de la coopération spatiale étroite et ininterrompue entre les Etats-Unis et la Russie, pour ne citer que ces deux exemples. Ah! la tradition Potemkine…