La rhétorique des dirigeants politiques de la RPC envers les États-Unis et l’Occident est devenue de plus en plus dure au cours des dernières semaines. Le radiodiffuseur allemand ZDF note que les dernières déclarations de Pékin diffèrent du langage précédent dans lequel les dirigeants chinois parlaient vaguement de « certains pays », sans nommer directement l’Occident et les États-Unis.
Cet article publié en russe par topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La veille, le président chinois Xi Jinping avait vivement critiqué les États-Unis et d’autres pays occidentaux, les accusant de vouloir freiner le développement de la Chine au niveau mondial.
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Clairement les USA n’arrêtent pas de provoquer la Chine et d’instrumentaliser une sinophobie après la russophobie : restrictions commerciales, création de l’alliance AUKUS, visite officielle de Nancy Pelosi à Taiwan, destruction militaire de ballons de recherche scientifique qualifiés d’espions, accusation directe du labo de Wuhan d’avoir propagé la pandémie covid.
Il n’est pas exclu que l’écume de surface de la géopolitique mondiale soit semblable à celle de la politique nationale et ses antagonismes de théatre. Une disposition fractale en quelque sorte. Les seules négociations internationales sous-jacentes, certainement pas médiatiques, détermineront en dehors de leur forme, l’issue décisive et plus ou moins visible qui détermineront l’avenir de la multitude planétaire. C’est pourquoi il peut-être judicieux aux populations d’être comme la corneille ( oiseau très intelligent malgré son apparence idiote) et avec beaucoup d’esprit critique et lucide de se poser sur l’épaule de tous les épouvantails divers et variés disposés dans le temps et l’espace des données de toutes les dimensions et qui sont pour l’humanité comme la salle des miroirs des forains.
Que faut-il au genre humain pour que la dynamique du collectif ou de la singularité ne soient plus les instruments de sa déroute ?