Charles de Courson fait plus pour la République que tous les discours enflammés d’un souverainiste ou d’un mélenchoniste. Les systèmes politiques s’effondrent quand ils sont atteints au coeur de leur fonctionnement. Il revenait à un libéral, dans la tradition de la vieille UDF, à cheval sur le contrôle des déficits publics, de fédérer les forces du Parlement contre la technocratie macronienne.
A priori, rien ne permettait de prévoir que c’est un député centriste et son groupe, LIOT (voir le texte de Bertrand Pancher ci-dessus) qui aurait l’effet de fédérer kes efforts, au parlement, contre Macron. Qui plus est un énarque, magistrat à la Cour des Comptes! Et un homme qui s’est battu, depuis toujours, contre le dérapage des finances publiques. Modeste Schwarz nous rappelait aussi hier soir que Charles de Courson est né en 1952, de vingt-cinq ans l’aîné d’Emmanuel Macron.
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Le fait d’étendre le droit de saisine du Conseil constitutionnel à 60 députés n’a pas été un acte de respect du Parlement, puisque cela affaiblissait le législateur dans l’élaboration de la loi. C’était une réforme favorisant le pouvoir d’une instance non élue qui tendait depuis quelques années à élargir elle-même son domaine de compétences et à émette des normes de façon discrétionnaire. On ne s’étonne pas que Giscard – dont Edouard Husson a très bien évalué le bilan dans une vidéo réalisée peu après sa mort – ait prêté son concours à une évolution technocratique du droit et de la politique.
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