Russes et Ukrainiens se battaient depuis quelques heures que déjà certains experts affirmaient que cette guerre annonçait un changement de paradigme global. Un an après, pourtant, les Occidentaux ne semblent toujours pas le comprendre. Leur vision de la rencontre Poutine-Xi Jinping en atteste.
Les yeux rivés sur les petits écrans ou les réseaux sociaux pour ne pas perdre une miette de ce que des analystes plus ou moins pertinents avancent, les journalistes occidentaux ont traité la visite du Président chinois en Russie comme un évènement important certes, mais s’inscrivant simplement dans le contexte limité de la guerre d’Ukraine. On a beaucoup parlé du plan de paix chinois pour dire, à juste titre, qu’il n’en est pas un. Mais nul n’a cherché à aller au-delà de ce constat et à tenter d’expliquer pourquoi la Chine proposait une déclaration d’intentions, assez générale, en lieu et place d’une feuille de route ouvrant la voie à une sortie de crise. On s’est bien entendu interrogé : Soutien militaire chinois aux Russes, ou non ? On a souligné que Poutine et son homologue s’étaient entendus pour dire qu’il ne fallait à aucun prix d’une guerre nucléaire. On a enfin évoqué la possibilité d’une alliance anti-occidentale en cours de constitution. Bref, si on a rapporté avec justesse les principaux traits saillants de ce sommet sino-russe, on n’a pas cherché, d’une part, à creuser davantage son contenu, d’autre part à proposer au grand public une analyse de ce que cette rencontre signifie profondément.
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Il me semble que votre analyse s’appuie sur des faits et qu’elle est en conséquence pertinente. Par ailleurs, quand comprendrons-nous que la soi-disant lutte mondiale contre le changement climatique est en fait une lutte pour la domination des ressources énergétiques fossiles et des minerais. Dans cette lutte, la plus grande perdante est l’Europe qui disposait il y a peu d’une certaine garantie d’approvisionnement en Afrique et au Moyen Orient, ce qu’elle n’a plus. Si elle veut continuer à être approvisionnée cela se fera aux conditions des pays fournisseurs et donc sous le contrôle de la Russie et de la Chine. En Europe et en France, nous sommes donc dirigés par des bandits pervers qui ont bien fait le choix d’applaudir la population sous le prétexte illusoir de la morale climatologique et pseudo droit de l’homiste.