Réélu avec une majorité nord-coréenne à la tête de son parti semi-inexistant (un certain PCF), Cadet Roussel, comme les autres figurants du théâtre lilliputien de la Péri-Macronie, cherche à se faire un dernier billet. Si vous avez 3 minutes à perdre irrémédiablement, je vous propose de voir comment.
Comme toute l’ambition révolutionnaire de la NUPES consiste à exécuter le programme de Davos à la place de Macron et avec un rabais sur le pourliche (c’est l’inflation, ma bonne dame !), il n’est pas vraiment surprenant que la discipline révolutionnaire n’y soit pas très sévère. Pendant que les crevards d’EELV s’efforcent de rançonner une dernière fois LFI pour quelques prébendes sénatoriales, pendant que les rossignols du PS élèvent la trahison au rang des arts libéraux, on finirait presque par oublier l’existence tenace du PCF !
A sa tête, le successeur de Thorez – un candidat de premier tour à 2,3% tout mouillé, n’a, forcément, pas de quoi se payer des gourous de com’ aussi chers que ceux qui ont suggéré à Mélenchon son « élisez-moi premier ministre », ou à Marine de la fermer. Ce que le Séguéla leader price de Roussel a réussi à lui conseiller, visiblement, c’est le bon vieux : « un coup à gauche, un coup à droite ».
Ah oui vraiment, Cadet Roussel est bon enfant !
Après avoir racolé le beauf comme un patron de kebab du port de Galata sur l’air de « bidoche, frometon, pinard ! », du coup, Cadet Roussel, décidément bon enfant, reconnaît à présent lorgner « sur le centre-gauche » – mais sans encore préciser comment il compte, après ses glorieuses conquêtes de Basse Beaufie, réussir cette extension du domaine de la pute.
Va-t-il venir, dans les pages de Têtu, tenir tête à Olivier Dussopt ? Ou dans Playboy, pour concurrencer Marlène dans la pénibilité ? Mystère. Et, bon, si jamais ça marche moyen, il pourra toujours, comme Zemmour, nous expliquer que, s’il a fait 2,1% au lieu de 2,3%, c’est la faute à l’Ukraine !
A regarder ce clown, et – pour ne pas être injuste avec lui – toute la série d’intermittents du spectacle de la période inaugurée par Robert Hue, on est pris d’une sorte de vertige quand on se dit que, formellement, cette amicale de quartier pétomane a jadis été le parti des Nizan, des Garaudy et des Karnoouh.
Très bien descendu, merci. ???????? Sauf peut être… Jamais de hard discount, c’est haram, le petit bourgeois socialo ne va pas chez Leader Price.
En attendant le must : la danse devant la Buffet !