Enthoven a raison : nous ne voulons plus de dialogue avec Macron, par Modeste Schwartz

Prêchant le macronisme sur Radio Héritiers (« France Culture »), Raphaël Enthoven reproche aux manifestants de « refuser le dialogue » en lui préférant le bruit (des casseroles). Il a parfaitement raison.

Complice zélé de l’empoisonnement par injections magiques, Enthoven « oublie », bien entendu, que c’est ce régime qu’il sert au mieux de ses capacités buccales, qui a, en 2020, remplacé la possibilité du débat par une rhétorique guerrière et par le bruit des sirènes d’ambulances hurlant de façon généralement injustifiée pour fabriquer l’hologramme d’une crise sanitaire qui n’existait pas avant que le petit personnel de Klaus Schwab, Rivotril au poing, ne la crée.

Refusant le qualificatif de « démocratie autoritaire » sous prétexte de l’existence de réseaux sociaux permettant de critiquer le pouvoir, Enthoven fait aussi semblant d’ignorer l’existence et les agissements du commissaire Breton, complice de son maître Macron, officiellement occupé en ce moment à faire disparaître cette liberté d’expression.

Abstraction faite de la question des responsabilités, cependant, son constat est exact : effectivement, nous n’avons plus aucune intention de dialoguer avec les menteurs, les manipulateurs et les empoisonneurs qu’il défend. Car ce sont eux qui ont fait leurs besoins sur la liberté de déplacement, de travail, sur les droits civiques et sur cette constitution qu’il asperge à présent de ses chaudes larmes de crocodile.

Participer au dialogue des théocraties ? Non, merci

La dictature de la minorité macronienne des boomers cerveaulavés serait démocratiquement légitime ? En régime de démocratie représentative progressiste, effectivement, elle l’est. En admettant à mi mots qu’on peut applaudir la profanation d’effigies du prophète de l’Islam tout en s’horrifiant de la crémation d’une effigie de Macron, Enthoven – probablement sans le vouloir – avoue le fin mot de sa religion davosienne à lui, qui consiste à se soumettre à toute théocratie (« Science ») bénéficiant de l’onction (même minoritaire) d’un suffrage démocratique.

Or la cause des libertés consiste, précisément, à affirmer qu’on ne se laissera asservir par aucune majorité (relative ou absolue) de débiles censément bien intentionnés.

On attend donc avec impatience le déménagement de Raphaël Enthoven en République Islamique d’Iran, dont le fonctionnement démocratique est lui aussi fondé sur le bannissement des fake news (en arabe : shirk), et où il pourra intégrer le Conseil des gardiens de la Constitution. Allez, répète après moi, Raph : ašhadu ʾanna ʿalīyan walīyu-llāh…