Vous l’ignoriez peut-être, mais vous avez un Premier-ministre, nommé Elisabeth Borne. Qui pourrait un jour s’appeler Julien Denormandie. La différence ? Bien entendu, aucune.
Ne rien faire, mais très bruyamment : en-dehors de l’exécution des oukases de Bruxelles/Davos (via Mc Kinsey), voilà l’art de gouverner macronien. Par exemple, en jouant aux chaises musicales sur un poste (celui d’E. Borne) rendu de facto superfétatoire par l’hyperprésidence. Ou en agitant seulement des scénarios de remaniement inutile.
C’est dans le cadre de telles manœuvres que Gala – rendant au mari de Brigitte un service avec finition tenant à la fois de l’étude de marché et du service après-vente – s’efforce de nous vendre, comme éventuelle relève d’E. Borne (usée par l’inaction) « le jeune entrepreneur » Julien Denormandie. Sous ce nom évoquant plutôt un pseudonyme Tinder, on trouve un ancien ministre macronien de l’agriculture, présenté non seulement comme le fils spirituel d’E. Macron « malgré leurs trois ans de différence », mais aussi comme son complice dans une passion partagée : l’entreprenariat.
Avez-vous souvenir d’avoir, dans un passé récent, utilisé, acheté ou vendu des produits Denormandie ? Non ? Moi non plus. Mais rassurez-vous ça s’explique :
« Le privé » selon Macron et Denormandie : Politburo SARL
« Après en avoir terminé avec l’Élysée, Julien Denormandie s’est reconverti dans le privé (…) en tant que chief impact officer – chargé d’étudier l’impact des activités des entreprises – chez Sweep. Cette société émergente est spécialisée dans l’audit et le conseil des acteurs qui souhaitent suivre leurs émissions de CO2 et agir sur ces dernières… »
Voilà donc, bien résumé par l’exemple, le business model de la start-up nation macronienne : racketter des grosses boites pour les aider (forme d’optimisation fiscale) à échapper aux taxes imposée en vertu de la vérité (climatique, en l’occurrence) révélée au Conseil des Experts Mondialistes, pendant que ces même taxes, en ravageant l’écosystème des PME, raffermissent leur situation de monopole et confortent le système tout entier dans son évolution vers le dirigisme néo-soviétique.
Si ce profil Tinder Denormandie devait « devenir Premier-ministre » à la place de l’avatare Borne, on pourrait d’ailleurs imaginer que Marlène Schiappa, un peu « usée par les affaires », aille le remplacer « dans le privé », pour apprendre (moyennant commission) à la même oligarchie économique comment devenir parfaitement rose, et ainsi couper aux prévisibles taxes sur le sexisme.
Soyons reconnaissants à Julien Denormandie d’avoir sauvé en 2020 la magie de Noël, grâce au décret n° 2020-1409 du 18 novembre 2020 faisant des sapins de Noël des biens essentiels. La France saura s’en souvenir.
Je l’aime beaucoup de Julien Denormandie. Il a pris des décisions de bon sens.
Dommage qu’il ait quitté le gouvernement
Juju De Normandie De Bon Sens !?… Pffffffffff ! Jamais il n’a quitté ce gouvernement De menteurs, ses conseillers lui ont recommandé pour mieux le faire revenir ! Comme son maître aux ordres de l’état profond, et en bon toutou, il obéit tout simplement…
Ce n’est pas la fôte de Monsieur denormandie si autant de grosses boites font prospérer sa Sweep, sa starteupe climatoc. Depuis toujours la connivence est au cœur de l’oligarchie rose vert qui nous commande par taxes interposées — distance sanitaire obligatoire. ???? Au bout du compte chacun de nous petit bourgeois socialo y trouve son compte en bonne conscience climatoc affichable dont la devise est le greenwashed. ???? ????