Selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, une vingtaine de pays souhaitent rejoindre les BRICS. Parmi eux figure l’Egypte, qui a déjà officiellement rejoint la Nouvelle Banque de Développement (NDB) comme État membre le 20 février dernier, après avoir achevé les procédures nécessaires. En avril, une fuite des services de renseignements américains, habilement véhiculée par le Washington Post, avait révélé le projet du président Egyptien, Abdel Fattah Al Sissi, de fournir 40.000 obus à la Russie, ce qui avait déclenché le courroux de l’Administration Biden. Cette dernière avait menacé de réexaminer les relations des Etats-Unis avec l’Egypte, qu’elle jugeait pourtant structurantes pour le Moyen-Orient.
Cet article initialement publié sur le site odnarodyna.org n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En tentant de jouer sur les contradictions des grandes puissances, les « danses traditionnelles » de la politique étrangère égyptienne ont été mises à jour à l’occasion de l’opération spéciale en Ukraine. Si le Caire officiel a soutenu les sanctions antirusses, pour autant, il n’a pas raté l’occasion de gagner de l’argent sur les « schémas gris » du commerce avec la Russie. Il ne s’agit pas seulement de pétrole, mais aussi d’armes.
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