La Macronie veut voir un drapeau de l’UE au fronton de toutes les mairies. Pour conjurer le danger d’un « Frexit déguisé » (sic).
Depuis 1945, faute de pouvoir avouer (voire s’avouer à lui-même) son véritable crédo – le transhumanisme, conséquence inévitable du saccage des structures familiales – l’Occident fonctionne grâce au carburant nommé antifascisme. A défaut de savoir ce qu’il veut, il est resté capable de nommer un ennemi – mort en 1945.
Assimilée au fascisme via la doctrine antitotalitaire de H. Arendt, BHL & Cie, l’URSS, en disparaissant en 1991, a parachevé la transformation en hologramme de ce spectre du fascisme. Moyennant quelques valises de pognon de l’Elysée, en France, la famille Le Pen a réussi à maintenir tant bien que mal les fonctions vitales du fantome – jusqu’à l’ascension de Marine, enfant gâtée trop affamée de respectabilité mondaine pour assumer ce mauvais rôle.
S’acharnant sur le cadavre, la Macronie s’efforce pourtant de regonfler l’épouvantail, désignant même une marcheuse en godillot pour diriger une « task force anti-RN » au Palais Bourbon !
Nous sommes tous des frexiteurs déguisés
Comme le parti hérité de J.M. Le Pen ne leur fait même plus (ô tempora!) le plaisir d’être antisémite, comme la Mélenchonie, à force de social-démocratie hystérisée, ne peut décemment plus être assimilée à quoi que ce soit de stalinien, l’opposition à l’UE – organisation explicitement anti-démocratique – devient peu à peu la dernière manifestation putative du spectre fasciste. Florian Philippot dans le rôle de Reinhard Heydrich : on fait avec ce qu’on a.
Ou du moins, on voudrait faire. Mais du moment que l’Europe (comme on s’en rend de mieux en mieux compte), c’est la paix et la prospérité, les partis faire-valoir situés sur les marges de la Macronie étendue – à savoir : la NUPES et le RN/Reconquête – n’arrivent même plus à se fendre d’un minimum syndical d’euroscepticisme.
En décidant d’obliger toutes les mairies de la zone tribale gauloise à arborer, outre le vieux tricolore, le torchon étoilé de l’amicale ploutocratique de Bruxelles, la Macronie se lance donc dans une énième provocation antifa, mais qui manque dangereusement de provoqués. C’est ainsi que le marcheur en godillot chargé de ce beau projet, en est réduit, pour arguer de son urgence, à soupçonner le RN et LFI de tentations de Frexit déguisé. Sans blague !
Le fascisme est ontologiquement européen. Lire the Tainted source de John Laughland. Et l’occident cherche toujours querelle aux russes : cf. Les Décombres de Rebatet.
La Russie a effectivement la vocation du méchant. C’est normal: c’est l’étranger proche – conséquence de la nature hybride, semi-européenne, semi-occidentale de la culture russe.
Pour le reste… “fascisme”, “communisme”, “libéralisme” etc.: tous ces trucs n’ont en réalité de sens qu’à l’intérieur de la matrice occidentale. En France en l’an 800, ça aurait été totalement incompréhensible. Ca le reste à Samoa et à Calcutta. Ca le redeviendra (pour la grande majorité) en Europe même, dans quelques décennies.
Désignation d’u ennemi fantasmé et politique de la peur. Voilà une vieille recette qui a encore de l’avenir. Du moins tant que les populations ne comprendront pas qu’elles sont un objet d’ingénierie sociale.
Les gens ont oublié le nom du véritable créateur du front populaire : Jacques Doriot.
Les fascistes et les antifascistes sont bien souvent les mêmes qui balancent leurs convictions en fonction de leurs intérêts du moment.
Tout à fait ça, d’où aussi les black bourges antifa. Le pays des socialo est une cour d’école de petits bourgeois, tous .sse briyants, qui ergottent ????savamment à coup de vocabulaire épuisé: césui kidi kiyé et j’vais le dire à la maîtresse. ???????? Les gens normaux s’abstiennent.